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“Si je devais choisir entre l’Iran et Daesh, je choisirais Daesh”, dixit le ministre israélien de la Défense

Il fallait oser prononcer une phrase aussi inaudible dans le grand concert de l’hypocrisie internationale, et Moshe Ya’alon, le ministre israélien de la Défense, l’a fait sans trembler, choisissant son camp avec un cynisme qui est la marque de fabrique de son gouvernement : "Si je devais choisir entre l'Iran et l'État islamique, je choisirais Daesh", a lâché ce dernier à Tel Aviv, le 19 janvier dernier, lors de la conférence des études de sécurité nationale, devant un auditoire que cette préférence inavouable n’a guère surpris, et encore moins choqué…

Il faut dire que Moshe Ya’alon, qui n’a pas son pareil pour diaboliser l’Iran, n’a jamais fait mystère de sa farouche hostilité à l’égard de l'accord nucléaire conclu entre l’allié américain indéfectible et la bête noire d’Israël, ainsi que de la levée de sanctions qui l’a particulièrement irrité, se faisant en cela le porte-voix de son maître à penser et à agir, le criminel de guerre Netanyahou.

"L’ISIS (autre acronyme pour Etat Islamique), est un phénomène nouveau, émanant d'Al-Qaïda. Ce n’est pas une menace pour nous", a-t-il martelé, en livrant à la vindicte la République Islamique d’Iran et les groupes qui la soutiennent, y voyant là la seule et unique « grande menace » pour l’Etat hébreu.

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 "Nous croyons que l’SIS sera finalement vaincu territorialement", a prédit ce va-t-en-guerre de la politique belliciste, raciste et coloniale israélienne, ses déclarations sans détour, ni fioritures suscitant des commentaires contradictoires sur les réseaux sociaux : les uns ont en effet approuvé cette analyse rationnelle de la situation, tandis que les autres, moins nombreux, ont critiqué un parti pris révélateur d’une divergence de priorités notable entre Israël et les Etats-Unis.

Seule voix dissonante, celle du président israélien Reuven Rivlin qui a fait valoir que l'idéologie extrémiste de l'État islamique était une menace réelle pour son pays. "Beaucoup d'Israéliens ne comprennent pas la force d’attraction que représente l’ISIS auprès de jeunes Arabes qui quittent l'école et choisissent presque inévitablement d’aller gonfler ses rangs", a déclaré ce dernier.

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Un commentaire

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  1. Ce ministre du néan déforme la vérité,
    Le régime Iranien depuis 79 n’a jamais été ennemi du sionisme.
    arreter d’utiliser le nom d’Israel , Israel est le prophète Yacob paix soit sur lui, il n’a rien à voir avec le sionisme.

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