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Serpents et sangliers prolifèrent dans certains quartiers d’Alger

Le quotidien algérien El Watan s’inquiète de  la prolifération d’animaux sauvages dans certaines communes de la  capitale. « En plus des rats et des meutes de chiens qui se meuvent librement dans les entrailles de la ville, des sangliers vivent à proximité des cités. Leur nombre est tellement important qu’il est devenu banal pour les habitants de les rencontrer. A El Achour, au niveau des cités AADL et LSP, des sangliers, attirés sans doute par la nourriture que leurs offrent les poubelles, pénètrent, sans crainte aucune, au milieu des immeubles. Ils fouillent les bacs et niches à ordures à la recherche de nourriture. » Dans d’autres quartiers de la capitale, ce sont les rats qui se propagent dangereusement dans les moindres recoins de l’agglomération.

A Diar El Afia, dans la commune de Bourouba, les habitants se sont mis à installer des pièges à rats dans les coins et autres endroits susceptibles de contenir des nids : «Nous en attrapons des dizaines chaque jour», affirme un résidant de la cité. Et de poursuivre : «Les services de l’APC ne se sont jamais inquiétés. Depuis le temps que nous avons sollicité leur intervention, aucune équipe de dératisation n’a daigné faire le déplacement», déplorent les habitants. A Bordj El Kiffan, ce sont des meutes de chiens errants qui sont un danger pour les habitants.

En plus des sangliers, des rats et des chiens, ces endroits,  situés pourtant dans la capitale connaissent  SELON El Watan une prolifération menaçante de «serpents». C’est le cas du bidonville au niveau du quartier Dussolier dans la commune de Bourouba.

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Pour ne pas se faire mordre par ces reptiles, les habitants arrosent les pourtours de leurs baraques avec du mazout : «Le mazout fait fuir les serpents, ils ne le supportent pas», indique un habitant. «Il arrive que des serpent s’introduisent dans les maisons. Jusqu’à présent, il n’y a eu aucune victime, il faut s’attendre cependant à ce que des cas de morsure se produisent, car le nombre de serpents est ahurissant».

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3 commentaires

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  1. Une question que fait un mamba noir sur la couverture,le genre dendroaspis (mambas) se rencontre au senegal au minimum le seul elapidae que l on rencontre au Maghreb est le naja haje ou cobra d’Égypte mais Alger n est pas sa zone de répartition.Essayez d’être pertinents sur vos articles,ou référez vous a des herpétologiques confirmés.Les mambas ressemblent beaucoup à d innofensives couleuvres.

  2. Les rats sont des proies pour les serpents et dans cette région le seul serpent qui peut présenter un risque d envenimation c est la vipère de lataste qui est deux fois moins dangereuse que l ‘ aspic de France, de plus elle ne s aventure jamais en agglomération il est plus probable que ce soit des grandes couleuvres comme la couleuvre fer à cheval et la couleuvre de Montpellier,qui atteignent 2 m
    ,tout serpent dépassant 70 cm sera une couleuvre dans la partie nord du pays.Le mazout est bien plus toxique sur le long terme,il faut s attaquer au problème à sa source,l l’hygiène et le civisme,car transformer la voirie en déchetterie est une responsabilité commune.Il faudra plus se méfier de la rage des chiens errants

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