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Selon un documentaire, les Arabes et les Maliens ont découvert l’Amérique avant Christophe Colomb

Ils ont jeté l’ancre en Amérique près de 180 ans avant l’entrée dans la postérité de Christophe Colomb, le premier explorateur à avoir découvert le Nouveau Monde selon le récit apologétique de la Grande Histoire, des Arabes en provenance d’Andalousie et des Africains venus du Mali font partie de ces grands aventuriers des mers qui ont été éclipsés par une épopée maritime légendaire, comme le met en lumière un film projeté, mercredi dernier, à l’Université Taibah de Médine.  

C’est dans le cadre de la sixième conférence internationale dédiée à l’enseignement supérieur et parrainée par le monarque saoudien, fraîchement intronisé, Salmane ben Abdelaziz al-Saoud, que ce documentaire très étayé et multilingue, qui a nécessité des années de recherche à travers le vaste monde, ainsi que le précieux concours de 33 éminents historiens et professeurs d’université en Espagne, au Maroc, au Brésil, au Mali et au Sénégal, a été diffusé sous l’égide du ministre de l’Education Azzam Al-Dakhil. 

Faisant naître l’ombre d’un doute historique, il existe bel et bien des récits qui éclairent la découverte de l’Amérique à la lumière d’autres présences issues d’Asie, d’Afrique, et d’Europe, à l’image du grand marin norvégien Leif Erickson, ou encore de l’explorateur chinois de confession musulmane, l’amiral Zheng He, dont nombreux sont ceux qui lui attribuent la paternité du premier abordage. Loin de relever de l’hasardeuse spéculation, cette deuxième version est la seule vérité indiscutable qui vaille pour Nihad Awad, co-fondateur de l'association des relations américano-islamiques (CAIR). Une conviction profonde qu'il n'est pas le seul à partager.

"Certains documents indiquent que les marins musulmans ont été les premiers à atteindre les États-Unis, démontrant ainsi que l'islam a joué un rôle dans la création et le développement des États-Unis",a-t-il déclaré récemment à un journaliste saoudien à New York.

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"Nous disposons de preuves irréfutables, et corroborées par des chercheurs occidentaux,  sur le rôle des Arabes andalous et le roi Abou Bakr II du Mali qui mit le cap sur le Brésil avec son armée quelque 180 années avant que Christophe Colomb n’ait largué les amarres en Amérique", a indiqué Khaled Abul Khair, un haut responsable de l’université de Médine. "Il existe également des preuves tangibles montrant que les Arabes andalous, dans la phase précoce de leur chute au XIIIe siècle, avaient transféré une grande partie de leur civilisation à Tombouctou, dans le royaume du Mali riche en or", a-t-il précisé.

Alors qu’en 2013, le New York Times,se passionnant pour le sujet, titrait "Les Chinois ont-ils coiffé au poteau Christophe Colomb ?", le film qui exhume des oubliettes de l’histoire les exploits maritimes des Arabes d’Andalousie et des Africains du Mali tord un peu plus le cou au mythe.

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