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Seine-et-Marne : un Algérien sans-papiers, encensé et régularisé, après avoir sauvé une jeune femme d’un viol

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Du statut de paria à celui de héros du jour, il y avait un pas de géant qu’a franchi avec courage, simplicité et élégance Abderrahim Aissaoui, à qui toute une ville rend aujourd’hui hommage, dans cette douce France qui a longtemps bercé ses rêves d’ailleurs…
C’est à Chelles, au cœur d’une France idéalisée depuis sa plus tendre enfance, que cet Algérien de 49 ans est passé de l’ombre, celle dans laquelle sont condamnés à vivre ou survivre les sans grades et les sans-voix, à la lumière, celle qui éclaire les visages et fait transparaître dans toute son humanité un étranger sans-papiers, tel que lui.
Pris dans un étourdissant tourbillon institutionnel et médiatique qui encense à juste titre son formidable acte de bravoure, Abderrahim Aissaoui, bien qu’heureux d’avoir sauvé la vie d’une jeune femme de 22 ans, victime d’une tentative de viol, reste toutefois médusé par l’engouement autour de sa personne.
Loin de se laisser entraîner par le vent grisant de la gloire, il n’en revient toujours pas d’être porté aux nues pour avoir accompli un acte salvateur, samedi 6 juin, qu’il considère comme parfaitement naturel. Un geste qui allait de soi pour ce père de famille particulièrement humble, lequel n’a écouté que ce que lui dictait sa conscience en apercevant, au détour d’un chemin forestier, une inconnue aux prises avec un homme qui était manifestement en train de la violenter.
En entendant les gémissements de douleur de la jeune femme, son sang n’a fait qu’un tour. Abderrahim Aissaoui a immédiatement volé à sa rescousse, ne se laissant guère impressionné par le couteau que lui brandissait l’assaillant. Avec pour seule arme un bâton qu’il avait ramassé à l’orée du bois, il lui a opposé une farouche résistance, comme il le fait d’ordinaire quand il « veut éloigner les bêtes », ainsi qu’il l’a relaté.

Pendant que l’agresseur présumé de la jeune femme, âgé lui aussi de 22 ans, était placé en détention provisoire, son adversaire qui l’a mis en déroute avec une rare témérité a été reçu avec tous les honneurs par Thierry Coudert, le préfet de Seine-et-Marne. Un bonheur n’arrivant jamais seul, Abderrahim Aissaoui a appris la grande nouvelle au téléphone, submergé par l’émotion : sa situation a été enfin régularisée !
« J’ai reçu un coup de fil de la préfecture ce mardi pour me dire que je suis convoqué ce jeudi pour recevoir une carte de séjour. C’est un rêve et en plus ça tombe le jour de mon anniversaire ! », a exulté ce dernier, en se pinçant sans doute pour y croire…
« Pour saluer ce geste de bravoure, le préfet de Seine-et-Marne, Thierry Coudert, a décidé de lui attribuer à titre exceptionnel un titre de séjour vie privée familiale », a stipulé la préfecture dans un communiqué. Véritable quête du Graal, ce précieux titre de séjour qu’Abderrahim Aissaoui désespérait d’obtenir un jour, sera également octroyé à son épouse et à ses quatre enfants, dont l’aînée a 18 ans et le plus jeune, seulement 2 petits mois.
« Mon seul regret c’est de ne pas être parvenu à obtenir ce titre de séjour un peu plus tôt pour voir ma mère une dernière fois en Algérie. Elle était mourante et me demandait si je pouvais rentrer pour la voir une dernière fois. Mais je ne pouvais pas quitter la France au risque de ne pas pouvoir y retourner et d’y laisser mes enfants », a-t-il confié, bouleversé, au Parisien.

Quant à la jeune femme qu’Abderrahim Aissaoui a extraite des griffes de son agresseur, avant que le pire ne se produise, celle-ci, dont la gratitude lui est éternelle, se réjouit de ce merveilleux épilogue : « Je suis absolument ravie pour lui, il le mérite vraiment ! C’est quelqu’un de très humble. Alors qu’il m’a sauvé la vie, il m’a dit que c’était moi qui lui avais sauvé la vie. Lors de notre audition ce lundi au commissariat, il m’a dit que j’étais comme sa fille, nous nous sommes pris dans les bras et j’ai fondu en larmes. Je suis très agréablement surprise que la préfecture ait réagi si vite pour récompenser cet acte citoyen. »
Tout à son bonheur qu’il a longtemps cru inaccessible, Abderrahim Aissaoui peut à présent se forger un avenir dans un Hexagone dont les contours escarpés, comme par magie, se sont subitement adoucis, lui ouvrant des portes qui étaient jusqu’à présent hermétiquement closes.
Ce couturier dans l’âme, issu d’une longue lignée de couturiers professionnels dans son Algérie natale, espère maintenant que plus rien ne s’opposera à ce qu’il exerce le métier qui le passionne depuis toujours. C’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite…

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  1. Assalamou ‘alaïkoum. Deux anecdotes à vous raconter, la première proche du sujet de l’article d’un qui est intervenu sur le parking d’une usine, et une autre plus ancienne qui me touche de près, vécue par mon ancienne amie mais un peu éloignée du sujet exact.
    La première donc, qui est la plus récente, ça doit faire deux ou trois ans, ça se passe dans un parking attenant à une usine abatoire de volaille, de l’agro-alimentaire pas loin de chez moi. Un soir, une ouvrière s’est fait agresser sur le parking en regagnant son véhicule à la sortie du travail. C’est m’a-t-on dit, un contre-maître Turc qui est intervenu, il est accouru de loin quand il vit la scène, l’agresseur n’en a pas mené large, le lendemain il n’était plus à l’usine et peut-être dort-il en prison à l’heure qu’il est. Un homme marié qui plus est, des fois on n’arrive pas à comprendre les pulsions irrationelles de certains, et pensez donc, imaginait-il que son forfait passerait inaperçu et impuni en pareil lieu? Enfin je ne sais pas. Donc renvoyé pour faute de son emploi mais après, je n’en sais pas plus, sans doute son fait signalé à la gendarmerie a-t-il été traduit en justice. Bon, le contre-maître Turc n’a pas été régularisé pour ça, puisqu’il était déjà avec les papiers à coup sûr, déclaré et tout ce qu’on veut puisqu’ancien de la boîte.
    Une autre affaire qui me touche de plus près mais un peu éloignée du sujet de circonstance d’agression et tentative de viol. J’ai vécu avec une amie qui m’a raconté qu’une fois dans un zoo, un éléphant qu’elle admirait l’a soulevée de terre de sa trompe, pas mauvaise intention mais dangereux, un faux mouvement ou une frayeur et il l’eut projetée ou quelque chose comme ça pouvait arriver. C’est un Arabe m’a-t-elle dit qui l’a reprise de l’éléphant, mais sans forcer, doucement sans faire mal ou défier l’animal, il a desserré doucement la trompe et l’a reprise. Du courage sans doute mais aussi du sang-froid, de l’à-propos, pas un jeune mais homme mûr et réfléchi, le réflexe adéquat.
    Mais bon, ce genre de truc arrive plus souvent qu’on croit et j’ai tendance à croire que les Maghrébins ou autres minorités interviennent souvent pour séparer dans des bagarres et autres voire dans des situations d’agression de femme, se mêlant beaucoup de ce qui ne les regarde pas à priori, ce qui est parfois un tort parfois un bien.
    Croissant de lune.

    • Croissant de lune : Effectivement, mon cher Croissant tout chaud, tu devrais par ailleurs, écrire un livre, qui relatent toutes tes histoires, que tu vendrais a la sauvette, sur la place de la mosquée, lol
      Les minorités, sont alors meilleurs que la majorité ?
      Discours purement idéologique !

      • cheyennee,
        les minorités(ici musulmanes) ont tout simplement gardé leur nature généreuses,altruiste et humaniste.EIles n’ont pas encore été dénaturés par le mondialisme robotisé et individualiste.Ces qualités se retrouvent évidemment chez beaucoup d’autres individus non minoritaires,s”il en était autrement ,le monde aurait disparu…

      • Non Chéenne, tu voudrais te convaincre que c’est purement idéologique mais tu n’y crois pas toi-même. Les minorités, je n’ai pas suggéré toutes les minorités, mais celles qui ne sont pas dénaturées et qui ont encore des principes plutôt que des valeurs haussières et baissières savent encore se sacrifier pour autrui. Oui, je sais que c’est grave ce que je suis en train d’écrire, je souligne en effet une relative supériorité éthico-morale effective et pratique de certaines minorités qui défendent encore les faibles et prêtent main-forte à l’occasion. Alors que d’autres pensent que leur devoir est accompli quand ils ont alerté les autorités avec leur joujou, c’est parfois efficace mais pas toujours quand le temps presse. Mon ancienne compagne trouvait chez l’homme Arabe une proportion à protéger autrui supérieure à l’ordinaire des gens. D’ailleurs, cette disposition-là est cohérente avec un rapport différent à la violence, vous ne pouvez pas dire que ces gens sont plus disposés à violence et en même temps pas plus disposés que d’autres à prêter main-forte, à un moment donné il faut pas se contredire soi-même. Cette disposition différente, ce vécu différent de la violence est en réalité plus normal que celui de l’Européen ordinaire qui se croit au paradis et revendique la sécurité et régularité du papier à musique, c’est ça qui n’est pas normal mais hors du commun, insoutenable dans la durée, résultat d’une situation de longue prospérité amolissante qui augure mal de l’avenir si cette prospérité cesse d’être, comme c’est très très probable. Cet homme individu, a-t-il les vertus voulues pour supporter des épreuves? Tu sais très bien que non. Si tu prends le train, dans un wagon où se trouvent quelques Arabes tu te sentiras plus sûre de toi qu’autrement, que tu l’admettes ou non n’y change rien. Le long embourgeoisement devait détruire chez beaucoup de gens les vertus viriles et généreuses qu’on ne ressuscite pas comme ça. Colles ce commentaire sous le nez d’un identitaire, il poussera des ho et des has mais sera obligé d’en convenir.
        Croissant de lune.

        • Croissant de lune : J’ adore les amalgames idéologiques, !
          Pour vous contredire, il suffit de lire la presse régionale, qui pour le coup, ne peut pas être taxée de politique, et surtout pas dans la rubrique des faits divers !

  3. Comment ce monsieur, sa femme et ses 4 enfants, tous sans papiers ont pu atterrir en France ?
    La France est une vraie passoire, certains pensent que c’est un hôtel, d’autres un pays raciste mais tous veulent y venir et y rester. Une fois les papiers en poche, la France devient un pays colonisateur, raciste, discriminant, mais ça c’est après avoir quitter les bureaux de la préfecture !

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