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Sarkozy – Kouchner : les visionnaires de notre politique étrangère…

En marge du mini événement que constituait la visite du président de la république en Irak le 10 février dernier, fidèle à sa stratégie d’occuper le terrain international et d’apparaître en précurseur du rétablissement des liens avec Bagdad, ce sont surtout les insidieuses fourberies et impérities de notre couple de duettistes Sarkozy-Kouchner qui ont frappé les esprits les plus avisés, les plus chagrins pour d’autres…

Avec Sarkozy, c’est une nouvelle ère de la diplomatie qui s’ouvre, ou comment pousser le sophisme jusqu’à s’afficher sur le devant de la scène médiatique en premier visiteur d’un pays non belligérant, alors même que son obséquieux et grandiloquent chef de la diplomatie fut un des plus fervents partisans de la guerre en Irak et de l’allégeance inconditionnelle à l’axe Atlantique.

Au-delà de toutes les déclarations d’intention de notre président sur le potentiel économique que pourrait représenter l’Irak pour notre pays en quête effrénée de nouveaux marchés, le tandem de visionnaires qu’il forme avec Kouchner vire carrément au grotesque quand on se souvient que le premier ministre, Nouri Al-Maliki, aujourd’hui l’interlocuteur incontournable du pays, est celui-là même dont notre « French doctor » exigeait la tête il y a encore peu…

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Soucieux de s’affranchir de l’oppressante tutelle américaine, Nouri Al-Maliki a clairement indiqué à Nicolas Sarkozy que le soutien de la France se ferait « sans ingérence » …

Un message net, compréhensible par tous. Mais, est-ce que nos deux oracles de la diplomatie, en plus d’un strabisme pénalisant seraient atteints de surdité ? A suivre…

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