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Sarkozy est de retour et exhorte à “fixer urgemment les règles d’un nouvel islam de France”

Il restera dans les annales de la Vème République comme le président cynique et opportuniste du « mouton dans la baignoire », qui aura désacralisé la fonction suprême et libéré la parole raciste comme jamais, inspirant des logorrhées haineuses dans la France d’en haut et d’en bas, Sarkozy, le semeur de la division nationale qui n’aura eu de cesse d’opposer « la France qui se lève tôt à celle qui se lève tard » est de retour et lorgne, toute honte bue, vers le trône élyséen dont il a été éjecté sans gloire.

Devant 800 militants, tout entier acquis à sa cause, venus boire ses paroles près de Lille, l’ex-oligarque de l’identité nationale, grâce à qui le FN a été remis en selle et la préférence nationale a embrasé durablement les esprits, a entonné à nouveau son antienne « La France, tu l’aimes ou tu la quittes », mais de manière moins abrupte en exaltant ses valeurs chrétiennes.

Le président du parti rebaptisé « Les Républicains », comme pour mieux nous convaincre qu’il n’en a pas que le nom, et qui n’a pas encore officialisé sa candidature à la primaire à droite, ménageant un suspens dont il ne faut pas être grand clerc pour deviner l’issue, s’est exclamé avec emphase : la France est un  « pays chrétien dans sa culture et dans ses mœurs, un pays ouvert, accueillant, tolérant »« un pays que doivent respecter ceux qui veulent y vivre ».

Mais chasser le naturel, il revient au galop ! L’ennemi juré d’Alain Juppé, son plus sérieux rival à la primaire de tous les coups bas, n’a pu s’empêcher de renouer avec sa stratégie calamiteuse de la bouc émissarisation, dénonçant la “tyrannie des minorités qui fait chaque jour davantage reculer la République” et jetant l’anathème “sur les lycéens, les « zadistes », les syndicalistes en grève ou encore les casseurs”, devant lesquels, selon lui, l’Etat a capitulé de la même manière que devant les islamistes radicaux.

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Un one-man show de Sarkozy ne serait pas complet si ce dernier n’avait pas à nouveau enfourché son cheval de bataille bassement électoraliste, l’islam, pour s’ingérer sans vergogne dans le culte musulman en exhortant à ” fixer urgemment les règles d’un nouvel islam de France”.

Une chose est sûre : avec un tel revenant, comme seule notre République peut en produire et faire renaître de ses cendres, à qui le chaos libyen est entièrement imputable et dont on ne compte plus les casseroles qu’il traîne derrière lui, le renouveau politique en France, tant sur le plan générationnel que de l’intégrité et des idées, c’est pas pour demain !

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