Dans un entretien accordé au magazine ultra-conservateur Valeurs actuelles, Nicolas Sarkozy est revenu sur ses propos tenus le 20 juillet en Tunisie à l'égard de l'Algérie . Ce bonimenteur avait notamment déclaré "La Tunisie est frontalière avec l'Algérie (et) avec la Libye. Ce n'est pas nouveau… Vous n'avez pas choisi votre emplacement" avait-il déclaré avant d’enchaîner avec une phrase qui a suscité la fureur générale : "L'Algérie, qu'en sera-t-il dans l'avenir, de son développement, de sa situation ? C'est un sujet qui, me semble-t-il, doit être traité dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée" (voir vidéo ci-dessous)
Suite à la réaction indignée de l'Algérie par le biais de son ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra qui a affirmé que "la pensée coloniale que l’histoire a complètement disqualifiée ne serait pas en train de tenter de se régénérer à travers des exercices stériles de manipulation de la géographie » Dans Valeurs actuelles, avec son bagout habituel, Sarkozy à exprimé son étonnement : "J'ai été surpris car rien dans mes propos ne se voulait critique à l'endroit de quiconque, certainement pas de l'Algérie pour laquelle j'ai, chacun le sait, une profonde amitié". Le président du parti Les Républicains a estimé dans ce même entretien que ses propos ont été mal interprétés par certains: "Très sincèrement, je crois que rien de ce que j'ai dit ne l'était, ni ne justifiait une polémique, qui s'est d'ailleurs moins nourrie des paroles que j'ai prononcées que de l'interprétation que certains ont cherché – à tort – à leur donner. Je le regrette". Ce nouveau bobard sarkozyste ne parviendra pas à convaincre les autorités algériennes qui ont toujours nourri la plus grande méfiance à l'encontre de l'ex-président français, dont la responsabilité majeure dans le chaos libyen n'est plus à démontrer.
Chargement…