Quand le sport roi a le goût de la victoire politique, sur une pelouse qui n’avait pas été foulée officiellement depuis 50 ans, cela donne un match de football historique, qui a eu lieu le 9 mars dernier à Ramallah, opposant la Palestine à la Thaïlande dans le cadre de la qualification pour les JO-2012 de Londres.
Pour l’équipe nationale d’un pays en mal de reconnaissance, classée d’office dans le groupe Asie afin d’éviter une collision frontale avec les crampons de ses assiégeants israéliens, le ballon rond de tous les exploits était aussi et surtout celui de la souveraineté palestinienne en marche.
“Ce match sera une occasion historique pour déterminer si nous méritons un stade à domicile ou non“, a déclaré M. Abdul Majeed Hijeh, secrétaire général de la Fédération palestinienne de football. Même si l’équipe palestinienne, entraînée par un français, l’ancien Sochalien Moussa Bezaz, a capitulé d’extrême justesse, après un tir aux buts très frustrant de 4 tirs à 5, la victoire de la Palestine résonnait de l’allégresse de ses milliers de supporters, qui brandissaient les étendards de la fierté nationale.
Chargement…