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Rachida Dati en cire au Musée Grévin

Dame de fer immortalisée en personnage de cire, le Musée Grévin a inauguré aujourd’hui la statue à l’effigie de Rachida Dati, qui célèbre l’incarnation d’une ambition politique papillonnant dans les eaux troubles du pouvoir et des paillettes.

Plébiscitée par un comité mondain de journalistes et d’animateurs de télévision, sous la houlette de Bernard Pivot, parmi lesquels se mêlent entre autres les noms de Daniela Lumbroso, Jean-Pierre Foucault, William Leymergie, Laurent Boyer, Gérard Holtz et Stéphane Bern, il ne fait plus l’ombre d’un doute que l’intronisation de l’ex Garde des Sceaux dans ce panthéon grand public est un nouveau coup médiatique qui éclipse en beauté le livre sulfureux de son frère, et l’accusation embarrassante de conflit d’intérêt à Bruxelles relayée récemment par le très sérieux quotidien économique La Tribune.

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Dans cette pantalonnade politique glauque et indécente à laquelle se livre le gouvernement depuis plusieurs semaines, un scandale succédant à un autre sans temps mort, jusqu’au flagrant délit de népotisme en faveur du « Prince Jean », tel que le raille une presse anglo-saxonne déchaînée, aucune crise morale ne semble ronger tout ce beau monde qui, à l’image de l’égérie Sarkozyste de la diversité passée maître dans l’art d’être pistonnée, continue à s’auto-congratuler, à s’auto-gratifier, à s’auto-promouvoir, à s’auto-protéger, dans l’insouciance de l’aisance, alors même que le peuple gronde de plus en plus perceptiblement.

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