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Quand Tariq Ramadan percevait 35 000€ par mois de la Qatar Foundation

Tombé en disgrâce au Qatar, le richissime émirat confetti dont l’argent, qui coule à flots, irrigue la place de Paris mais aussi la Suisse, Tariq Ramadan, éclaboussé par le scandale de sa double vie sordide, y est désormais persona non grata, perdant là son plus généreux mécène.
Le temps où l’islamologue genevois bénéficiait des faveurs de Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, l’émir en personne, est révolu. Stoppée net, son ascension à Doha, à la tête du Centre de recherche sur la législation islamique et l’éthique (CILE), et à Oxford, en sa qualité de titulaire de la chaire de sciences islamiques entièrement financée par son sponsor qatari, fut aussi irrésistible que sa chute fut lourde.
D’une extraordinaire prodigalité à son égard, le Qatar, à travers sa Fondation à but non lucratif pour l’éducation, les sciences et le développement, créée en 1995, lui versait en plus la coquette somme de 35 000 € par mois, à titre de consultant. De quoi se constituer un joli bas de laine, jusqu’au jour où la source miraculeuse s’est brutalement tarie…

Tariq Ramadan posant aux côtés de Moza bint Nasser al-Missned, l’une des trois épouses de l’émir Hamad ben Khalifa Al Thani, et de Youssef al-Qaradâwî

C’est ce que révèlent les journalistes français, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, dans leur dernier ouvrage édifiant « Qatar Papers », paru ce jeudi 4 avril, qui met en lumière le rôle joué par le Qatar dans le financement, en France et en Europe, de près de 140 projets de mosquées, écoles et centres islamiques, au profit d’associations liées à la mouvance des Frères musulmans.
Grâce à une fuite de documents en provenance de la Qatar Foundation, et en s’appuyant sur une note de Tracfin (l’organisme du ministère de l’Economie et des Finances, chargé de la lutte contre la fraude, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme), ils ont pu avoir accès aux revenus princiers qui tombaient dans l’escarcelle de Tariq Ramadan.
Grandeur et décadence, cet ambassadeur, jugé désormais trop sulfureux pour représenter la politique d’influence du Qatar à l’étranger, est devenu un paria dans l’oasis luxuriante du golfe Persique.
Dans cette même note émanant de Tracfin, on apprend que l’islamologue suisse a reçu, au moment de son arrestation en février 2018, 19 000 euros de la part d’organisations, telles que la Ligue des musulmans de Suisse, pour ne citer que celle-là.
Payé à prix d’or, la somme frisant les 100 000 euros récoltée en un temps record par sa famille, début 2018, afin de payer ses frais de justice et que Tariq Ramadan ne doit, cette fois-ci, qu’à la générosité de ses soutiens inconditionnels, n’en paraît que plus choquante.
Il n’y a pas que le Qatar qui s’est désolidarisé de l’islamologue genevois. Rappelons que la direction du Centre socio-culturel musulman Tawhid a récemment annoncé, via un communiqué officiel, qu’elle entamait « des démarches pour que l’association Horizons représentée par Monsieur Tariq Ramadan quitte ses locaux ». Dans cette droite ligne, les éditions Tawhid, son éditeur historique, ont retiré de la vente en ligne tous ses livres.
 
 

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60 commentaires

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  1. @Etienne
    Il est vrai que les chamans furent les premiers archéo-savants, mais la science doit beaucoup aussi aux moines du moyen-âge, ou à leurs agonistes musulmans. Ce sont eux qui ont conservé les écrits, développé la connaissance, enseigné, répandu la culture. Le conflit entre sciences et religions n’est apparu en fait que tardivement, peu avant l’avènement des Lumières.
    En fait, je pense que les monothéismes s’accommodaient assez bien du savoir scientifique tant qu’ils étaient les seuls à le détenir. Mais la rupture entre savants et croyants n’est intervenue que très tardivement, à la fin du Moyen Age.
    Sinon, pour répondre à Zarathoustra, l’ésotérisme est tout sauf absent de la croyance scientifique. J’entends par croyance scientifique tout ce qui relève de l’hypothèse non démontrée. La matière noire, l’énergie noire, dont les dénominations révèlent clairement le caractère magique, en l’absence de toute description formelle basée sur l’observation. Où sont la wimps? En tout cas, pas dans le LHC. Puisque vous vous intéressez aux sciences, Zarathoustra, puis-je m’autoriser à vous rappeler la fameuse théorie de l’éther, invalidée par Les M et M’s? Assez bizarrement, l’ésotérisme est toujours bel et bien présent dans les sciences. Que dire de mondes à 10 dimensions de la théorie des cordes?
    Dans le même temps, c’est souvent une approche ésotérique qui débouche sur une hypothèse novatrice.
    Bwef.

  2. @patrice.
    Vous m’avez peut être mal compris. La science n’a pas à s’ancrer dans l’ésotérisme. Elle possède comme vous le dites ses méthodes qui ont fait leur preuve. Je dis seulement que des approches spirituelles proposent une vision du monde assez comparable à la science moderne. Si vous avez une formation en science. Je vous conseille de le lire le Tao de la physique de F Capra.
    Je suis tout à fait d’accord avec vous. Les religions en tant que systèmes développent peu la spiritualité des croyants, tendent plutôt à leur imposer des codes de conduite ainsi qu’à la société dans sa globalité, en développant une dimension politique.

  3. @Zarathoustra
    Loin de moi l’idée de nier la légitimité d’une approche spirituelle, ou de nier les limites de la science. Force nous est en effet d’admettre que notre perception du monde demeurera toujours incomplète, bornée par nos sens, nos capacités d’entendement, ou l’impossibilité matérielle de visualiser d’éventuels multivers, ou l’avant Big Bang, à supposer que “avant” soit recevable, ou même la partie cachée de notre univers (au delà de 45 MAL).
    L’intuition est-elle potentiellement supérieure à l’approche rationnelle? Si l’on coupe dans les croyances chamaniques, on peut bien sûr poser l’hypothèse.
    Il n’empêche que l’approche scientifique est très gratifiante, car absente de suspicion, quand bien toutes les théories scientifiques seraient virtuellement erronées.
    Je note quand même le fait que les croyances chamaniques se marient au final assez bien avec la démarche scientifique. Entendons par là que, par exemple, les NDE et le phénomène des barreurs de feu (Par téléphone!!), ne suscitent pas trop d’exaspération chez les rationalistes. C’est juste un exemple.
    A part ça, je “connais” bien Yasmina, que j’apprécie beaucoup, avec laquelle je débattais jadis sur le blog d’Alain Gresh, du Monde Diplomatique.
    A part ça , concernant la créativité scientifique, possible qu’elle puisse être parfois inspirée par l’ésotérisme. Newton en est un bon exemple. Sauf que la création scientifique passe toujours sous les fourches caudines de la vérification.
    Enfin, les religions monothéistes demeurent au final peu spirituelles, et très politiques, avec des morales ouvertement conservatrices dévolues à la défense des nantis. Elles sont virtuellement sans intérêt, sauf pour les analystes, qui étudient la dérive de la pensée de l’extérieur, comme des entomologistes. La pensée chamanique est bien sur plus intéressante, de même que les religions qui ont repris les mêmes prémices, comme le bouddhisme. Dommage que cette option soit en train de virer politique. Du coup, on n’attend plus que le scandale de corruption impliquant le Dalai Lama, et son complice Matthieu Pastis, soupçonné de trafic de drogue et pédophilie, sans parler des fraudes fiscales. Ok! J’anticipe.

    • @patrice
      beaucoup d’échanges sur ce site, ont été pour moi, une véritable source d’enrichissement.
      En les revisitant, je n’ai pu que constater une évidence.
      Ils étaient en majorité conduits par des “oumanautes” développant une pensée ouverte, hors du dogme et de l’enfermement, dans lequel, le monde des “croyances” emprisonne la raison de ses adeptes.
      La pensée “circulaire” utilise toutes les subtilités, voire toutes les ruses, pour échapper au “doute”, ce qui la conduit inévitablement à la stérilité, ainsi qu’à l’agressivité, l’histoire des sciences humaines, des idéologies, des religions, le démontre amplement.
      Que de temps perdu, que d’énergie dépensée, par des intelligences qui auraient mérité d’échapper à ce gâchis, en se rendant de ce fait beaucoup plus utiles à l’humanité.
      bref
      En me recentrant sur votre propos ainsi que celui de @Zarathoustra, une citation dont j’ai perdu l’origine m’est revenue à l’esprit:
      “il fut un temps ou la science et le savoir, marchaient d’un pas égal au banquet de la connaissance”
      En effet, il y a quelques milliers d”années, tous ces éléments étaient concentrés dans les mains des élites.
      Les “mages, les chamans, les prêtres, les druides” étaient instruits des plus hautes connaissances de leur époque (souvent par initiation).
      Ils étaient à la fois docteurs en médecine, philosophes, astronomes, chimistes, voire alchimistes,architectes, mathématiciens, ingénieurs en agronomie, physiciens, et pour finir très souvent “prédictologues” !!!
      Tout cela n’a plus cours aujourd’hui, puisque chaque domaine cité est désormais exploité par des “spécialistes” et que ce qui se transmettait à l’époque dans le secret de l’initiation est pour la plus grande partie accessible à tous.
      Depuis l’apparition des monothéismes, les conflits entre science et religion ont n’ont jamais cessé. La plupart du temps au détriment de la science qui a payé un lourd tribu à la collusion entre religion et pouvoir politique.
      La science n’est pas soumise aux même règles que la religion, ce qui rend la compétition particulièrement inégale.
      Les scientifiques cherchent, et quand ils trouvent, ils doivent prouver.
      Les religieux affirment en construisant leurs “vérités”, de manière perfomative ( il suffit que j’affirme qu’une chose “est” pour qu’elle “soit).
      Il suffit de mettre en scène un “prophète” et un Dieu qui lui parle, pour que l’histoire commence.
      Le scientifique n’attends pas de “révélation”. Il n’a pas le temps, ils se contente de douter, de chercher, en un mot de travailler.
      A quoi peut bien travailler quelqu’un qui a trouvé ?
      D’ou un constat très simple:
      La science évolue,et contribue ainsi à l’évolution de l’humanité.
      Peut on en dire autant des religions ?
      Et pour conclure à propos des différents apports qui ont permis à l’humanité de se projeter collectivement sur de nouveaux plans de conscience plus élevés, que dire de la prépondérance de la Philosophie dans ce domaine, comparée à celle des religions ?
      L’Amour de la Sagesse, n’est-il pas directement à l’origine d’une des plus belles avancées de l’humanité sous la forme de “l’Humanisme” ?
      amitiés

  4. @patrice. Pour en revenir à ce vous disiez sur les points de vue plus ou moins argumentés des musulmans ici, il n’y qu’une personne dont le point de vue m’a réellement intéressé pour l’instant. Je sens que sa foi part autant du cœur que de l’esprit. Mais peut-être que je me trompe. Elle a pour prénom ou pseudo Yasmina. J’ai dialogué avec elle sous le pseudo Daniel.
    En ce qui concerne votre propos sur les théories en science, j’ai une formation en science et j’ai étudié un peu la philosophie de sciences. Les religions ne font pas œuvre de science mais plutôt de morale à mon sens, comme vous le disiez. Et comme le pense Etienne, elles recouvrent des pensées plus profondes qui ne sont pas scientifiques mais rejoignent la science moderne : toutes les religions ont ainsi un pendant mystique, ésotérique en Occident, exotérique en Orient. Etienne, je pense que le soufisme dont me parlait Yasmina est ce pendant pour l’islam. Il entretient d’ailleurs des liens avec le bouddhisme. Les traditions mystiques (de Heraclite d’Ephese à Lao-Tseu, de l’hindouisme au bouddhisme en passant par le chamanisme, du bouddhisme indien au bouddhisme zen en passant par le bouddhisme chan), toutes disent autrement et avec la même constance ce que la science moderne découvre : la réalité par essence paradoxale est indicible et insaisissable par le raisonnement. Mais contrairement aux religions (qui se retranchent derrière la foi ou invoquent les mystères insondables de la divinité), elles considèrent qu’elle est accessible par une appréhension directe, immédiate, intutive qui se traduit sous forme de fulgurances aléatoires chez les plus grands génies scientifiques mais pourrait se cultiver par les pratiques spirituelles. Wittgenstein dans sa tentative d’explication purement logique du monde arrivait à une conclusion assez similaire je trouve : ce qu’on ne peut dire il faut le taire. Mais les croyants les plus dévots et fanatiques ne font que faire parler leur livre saint toujours plus, le commentant ad nauseam. Quant aux idéologues les plus forcenés, ils ne pensent pas vraiment. C’est leur idéologie qui pense pour eux.

  5. En relisant les différents commentaires, concernant le lien entre la religion et la politique je ne peux manquer d’observer qu’une certaine confusion rend le débat assez difficile à suivre.
    Les allers et retours permanents entre philosophie, spiritualité, religion, idéologie, et politique, à l’aide de mots qui n’ont pas le même sens pour les uns comme pour les autres , n’arrange rien me semble-t-il.
    La confusion de la situation politique et religieuse dans la Palestine (romaine) de l’époque n’est pas de nature à le simplifié, je vous l’accorde, c’est pourquoi il me parait important de distinguer les éléments suivants:
    _ le Christ et Jésus n’ont qu’un très lointain rapport
    _Le Christianisme, et l’église catholique, apostolique et romaine sont à des années lumières, l’un de l’autre
    _Chronologiquement, à cette époque, le Nouveau testament n’existe pas. Les actes des Apôtres non plus et l’Eglise encore moins.
    C’est encore l’Ancien Testament et ses archaïsmes qui organisent les sociétés dans cette partie du monde.
    La religion dominante (le judaïsme) vit sous la protection militaire et politique de l’Empire Romain, qui lui fait l’aumône de nommer des rois de pacotille (hérode, philippe) totalement sous tutelle Romaine.
    La corruption spirituelle et matérielle du clergé juif irrite le peuple hébreux tout autant que l’occupation romaine.
    Jean dit le Baptiste, un des leaders Esséniens, contestataire de la première heure, sera décapité par Hérode, sans que les Romains ne s’y opposent.
    Il n’y a pas d’église, mais un temple, celui de Salomon, porteur à l’origine d’un message d’un très haut niveau spirituel, “orienté” vers l’universalisme.
    Ce temple est l’objet de toutes les crispations, puisqu’il est le théâtre de nombreux trafics le profanant, dont le clergé reste le grand bénéficiaire.
    Son autorité spirituelle largement (voire violemment) contestée par le peuple, ne lui permet plus d’exercer son magistère de manière éclairée, puisqu’il sombre dans la bigoterie et l’intégrisme, en totale incapacité de transmettre le message de Salomon, hérité des connaissance anciennes, dont la portée spirituelle lui échappe totalement.
    Ce message porteur des plus hautes connaissances (pour l’époque) a disparu selon la légende avec la première destruction du Temple par Nabuchodonosor, mais des fragments auraient été trouvé et protégés par différents courant de pensée en Palestine.
    Les Esséniens semble avoir pu en protéger une grande partie, qu’ils transmettrons à quelques initiés, dont le Christ, après l’avoir eux-même amendé et enrichi.
    Ces connaissance universelles, sont issues de la Tradition Primordiale, transmises oralement, par les élites des différentes civilisations.
    Par différents canaux, elles irrigueront depuis l’orient, le moyen orient, puis l’extrême orient, l’inde , l’Asie, l’Europe du nord pour finir, portées pas les Celtes , sur les rives de l’Atlantique.
    Deux piliers fondamentaux organiseront sa pérennité: Liberté et Justice. Le troisième pilier sera apporté par le Christianisme, au travers de la loi d’Amour révélée, qui conduira à prendre en compte la nécessité de la Fraternité.
    Quand Constantin, en 322, convoque le concile de Nicée, ce n’est pas pour exposer de telles idées, c’est assez facile à comprendre.
    Non, c’est pour jeter les bases dogmatiques d’une religion qu’il souhaite organiser à sa main, pourrait-on dire.
    A partir d’un personnage dont la réalité historique et matérielle comporte de larges parts d’ombres, il s’emparera d’une personne nommée Jésus, dont il tirera un conte pour enfant, avec ce qu’il faut de merveilleux et de romanesque pour captiver les “âmes simples” (les rois mages, la grotte, l’âne et le bœuf, une mère Vierge) rien ne manque !
    (meme Maman,Hélène pour les intimes, mouille le maillot sur ce coup là, et rapporte de Jérusalem des morceaux de la sainte croix)
    Ce qu’il souhaite établir en réalité, c’est tout simplement un instrument de domination, matériel et spirituel destiné à assujettir “le lupen prolétariat”
    Au passage,merci @ patrice qui a parfaitement exposé cette réalité.
    “une religion, c’est une secte qui a réussi,” dit Onfray, pour le coup il a raison,parce que ça va marcher, et même très bien marcher !
    Les deux projets, pour ne pas dire les deux histoires, vont se poursuivre en parallèle, dans une compétition d’une férocité totale, jalonnés de génocides plus cruels les uns que les autres, jusqu’à la révolution Française, et à l’avènement de la Démocratie, des états de droit, et pour finir de la DUDH .
    L’apparition de l’Islam au 7 ème siècle pose question.
    En décalage dans le temps, les deux prophètes ne pouvaient se rencontrer.
    Mais si cela s’était produit, que se seraient-il dit ?
    Le prophète (Mahomet) vivait dans le désert, au contact des tribus juives et des communautés Chrétiennes, qui semble-t-il lui ont beaucoup appris.
    mais qui étaient ces Chrétiens et de quel message étaient-ils porteurs ?
    Étaient- ce des Chrétiens dits “primitifs” porteurs des enseignements philosophiques et humanistes de la première heure ?
    J’avoue mon ignorance sur ce sujet.
    Et pour finir, je me pose la question suivante:
    Quel est la marche supplémentaire, le barreau plus élevé, le plan de conscience supérieur, auquel l’Islam a permis à l’humanité d’accéder ?
    Amitiés à tous

  6. @Etienne et Zarathoustra
    Je crois, que, fondamentalement, ce qui fait défaut chez les fanatiques est l’absence de pragmatisme. Si un raisonnement théorique, ou une croyance, conduit la société à la dictature, et à la pauvreté, la violence, la négation des droits individuels, on peut, ou non, les remettre en question. On peut aussi tenter de défendre l’indéfendable via des sophismes acrobatiques, ce qui réclame d’ailleurs une certaine intelligence. Mais il n’est par contre pas nécessaire d’être intelligent pour se rendre compte que le système communiste ne marche pas, en dépit de la grande intelligence des analyses marxistes.
    C’est d’ailleurs la confrontation de la croyance avec la réalité qui augmente les clivages entre croyants et sceptiques. Plus une théorie ou une croyance apparaît comme non fiable, plus celui qui les défend aura tendance à se réfugier dans le littéralisme, sans doute de peur d’amorcer un mécanisme de remise en question globale de son dogme.
    Les islamistes ne sont pas les seuls à avoir une lecture littéraliste de leur manuel. Un militant de l’OCI a une lecture identique des écrits de Trotski. Pas une ligne ne saurait être contestée.
    Perso, ma démarche ne se situe jamais au niveau de l’interprétation des textes. Si un élément ne cadre pas avec l’observation, c’est l’ensemble de la théorie qui doit être revu. (C’était l’approche d’Einstein. On gagnerait d’ailleurs à s’en inspirer en matière scientifique, au lieu d’inventer des concepts comme la matière noire.).
    En attendant, il me semble évident que l’aptitude au doute systématique est la qualité des gens qui ne nuisent pas trop. Ca exclut bien sûr étiquettes et professions de foi. C’est également valide dans tous les domaines: Religion, politique, économie, sciences, enseignement. Ne pas confondre avec le bon sens, la qualité des savants du moyen âge qui estimaient évidente la platitude de la Terre. Car le bon sens aussi relève de la croyance.

  7. A Souaréba, le fond de l’affaire est l’étymologie, que signifie ribâ dans le Coran, pas dans le Coran traduit mais dans le qur’an? Et que signifie la ribâ au sens premier du Coran, sans aucune influence ou opinion extérieure, donc le mot ribâ tel qu’il était entendu en ce temps-là et dans le contexte Coranique? Y a-t-il débat sans se mettre d’accord wsur le sens exact du mot? Qui peut trancher la question initiale de l’étymologie? Je ne parles pas du développement du Dr Al ‘Ajamî qui est une opinion, mais une opinion possible à partir de l’étymologie que lui il précise, a-t-il raison sur l’étymologie? Seul des lettrés en Arabe et connaisseurs de la langue Coranique pourraient répondre, ni vous ni moi ne sommes lettrés en Arabe. Ou bien tels lettrés répondraient que le docteur a raison, ou qu’il a tort, ou que son étymologie est soutenable et admissible. Et en soit ça suffit. Y a-t-il sur ce site des correspondants capables de trancher sur cette affaire d’étymologie première? Interrogeons mieux versés que nous en lettres Arabes, le frère Cémwé par exemple semble assez versé dans ces choses. J’ai tendance à croire à l’étymologie d’Al ‘Ajamî, j’hésite juste sur l’obstacle d’imaginer que tant de savants pendant tant de siècles, des exégètes plus proches du temps de la révélation et ses contextes n’aient pas relevé l’erreur étymologique. Mais il arrive, hélas que des savants se trompent longtemps et de bonne foi.
    Si donc l’étymologie de “ribâ” selon Al ‘Ajamî est vraie ou seulement soutenable, ça suffit à rendre licites des opinions fondées sur cette étymologie. D’ailleurs à ma connaissance, les ahadiths affairants à cette affaire ne contredisent pas cette donnée étymologique, sauf erreur encore, Allah ahlem.
    Je transmettrais l’article à de bons Arabisans dans mes connaissances et mes contacts, juste pour qu’ils me disent leur avis sur l’étymologie, pas sur le reste d’Al ‘Ajamî ni sur cette question ni sur d’autres. Le docteur m’a l’air d’un progressisme, modernisme et féminisme qui me font douter de sa rigueur, on ira tous au paradis suggère-t-il avec son salut universel, mais n’importe qui, même un égaré peut parfois avoir raison fût-ce par accident. Si la ribâ est pratique de prêt à doublement après non-restitution à la fin de la première échéance, échéance libre d’intérêt, ce serait un prêt très primaire, cohérent avec cet univers de pénurie et rareté, à fréquentes disettes, cette pratique devait être presque toujours spoliatrice et extorquante n’enrivhissant que le seul prêteur, et non à fin d’investissement mais à fin de survie. Est-il question de cela quand nous parlons aujourd’hui de prêt financier à intérêt dans un univers économique très monétisé, où le prêt est d’acquisition et d’investissement et peut enrichir l’emprunteur adroit et travailleur? Pour secourir les pauvres, l’Islam substitue la zakat légale et surrérogatoire volontaire à la ribâ qui les étranglait, les réduisait en esclavage et les tuait. Quoi d’étonnant que cette ribâ criminelle soit ainsi défendue y compris aux gens du Livre comme les chrétiens de l’oasis de Najran alors qu’il leur était permis de garder leurs autres lois et coutumes? C’est qu’il était vital de défendre rigoureusement cette pratique meurtrière, un peu comme la rigoureuse défense de l’infantisside si on voulait vivre en société plus juste et paisible. C’est la zakat légale qui remplace la ribâ défendue. Est-ce de cela que nous parlons s’agissant de l’acquisition de logement ou du lancement et développement d’activité? La zakat aujourd’hui, ce sont les contributions sociales, par exemple en France, sauf errreur, pas ou peu de gens empruntent seulement pour vivre, ils empruntent pour acquérir ou développer l’activité.
    Que la question étymologique soit tranchée, nous verrons le reste après.
    Croissant de lune.

    • Je note l’inflexion FRANCHE dans le choix des mots et une réduction de votre verve première. On passe de « j’attends votre repentir et déjugement complets » à « je vais en parler autour de moi, d’accord ?».
      Ça fait si peur de n’être anonyme ? Ou c’est que vous saviez fort bien que vous risquiez d’être contredit et que vous craigniez que l’échange ne démontre que vous avez tort ?
      QUOIQUIL EN SOIT, et Pour éviter d’être appelé à agir en homme qui assume ses propos, je vous suggère, dans votre anonymat, de vous montrer respectueux. Celui qui vient au-devant sans se planquer restera toujours plus franc que l’eunuque qui changera de ton tant il craint l’humiliation publique.
      Je répondrai aux faussetés de al-Ajami. Et je démontrerai que ceux qui l’ont lu ne l’ont pas lu et qu’ils n’ont considéré les postulats tant ils étaient émerveillés par l’opportunité qui leur était offerte d’acheter leur Audi TT.

      • @souraéba, juste pour comprendre vous mettez l’usure et l’intérêt sur le même pied d’égalité ?
        J’ai aussi lu votre échange sur la riba avec une autre personne : vous mettez également ces 2 personnes sur un pied d’égalité quand au fait que c’est illicite et donc que la punition sera la même pour le prêteur à intérêt et le débiteur ?
        Si vous pouvez s’il vous plaît donner une réponse rapide ?
        Merci

        • je les emploie souvent comme synonymes mais il y a (désormais) une différence en tant que “usure” se rapporte à un intérêt que l’on juge excessif.
          et ces deux sont une acception de riba car ainsi que je l’écrivis :
          “Dans votre nota bene, vous me demandez la raison qui me fait employer «usure» pour l’arabe riba et vous pensez que le concept de «prêt à intérêts» conviendrait. il faut déjà noter que le terme est commun à l’arabe et à l’hébreu, mais aussi que riba ne se limite nullement au prêt à intérêts. ainsi que je le développais et bien que vous n’ayez vu la pertinence de mon essai, il est prohibé d’échanger deux paniers de dattes de façon non équivalente (c’est-à-dire 1 contre 2, par exemple) et ceci, quand bien même un panier contiendrait des dattes de haute qualité et qu’en les deux autres il y aurait des dattes de qualité standard. en effet, les dattes, l’or, bref : le même bien utilisé en tant que monnaie doit être échangé pour la même quantité de part et d’autre. il est relaté en un hadith que Bilâl (ce me semble) réalisa l’opération ci-avant décrite et lui dit le Prophète : «C’est là l’essence même de riba que Dieu interdit.»
          Par suite, voyez que je ne puis réduire riba à «prêt à intérêts» car il n’en est, au fond, qu’une des manifestations les plus connues. je reconnais toutefois très généralement employer riba dans cette acception mais le concept la dépasse clairement.
          Et c’est pour cela que j’en vins à conclure que riba était, en fin de compte, un échange inégal de monnaie. puis je tente d’exposer le mal qu’il y a en la chose. ainsi, et à rebours de ce que vous tenez, je n’ai pas mis l’extrait de mon essai pour rien. il faut aussi ajouter qu’entre Goldman Sachs et vous qui empruntez, la seule différence est de degré d’intensité, en ce sens qu’eux pratiquent l’usure de façon industrielle quand vous en êtes à un niveau amateur. vraiment, encore une fois, je ne saisis pas comment vous avez pu ne pas comprendre le rapport entre mon essai et notre discussion.
          Vous dites par ailleurs que le Coran ne parle pas de prêts sans intérêts. or si le Coran prohibe riba (qu’on approximera ici à «prêts à intérêts») et que simultanément le plus long de ses versets soit relatif aux dettes (2:282), que faut-il y comprendre, sinon que les prêts sans intérêts sont les seuls autorisés ? en effet, n’est-ce pas un prêt, une avance que de recevoir un bien dont on n’a versé la stricte contrepartie monétaire ?”
          pour votre dernière question, oui ; prêteur et emprunteur me paraissent similaires, identiques et solidaires en tant que l’un ne saurait exister sans l’autre.

  8. @patrice. Je suis effectivement intéressé de voir les différents points de vue. Bien sûr que les plus extrémistes peuvent défendre le leur avec une certaine logique. Ils ont même des idéologues. Pas sûr en revanche que ça soit parfaitement rationnel. Les prémisses sont souvent contestables 😉

  9. @Zarathoustra
    En fait on est généralement sur la même longueur d’onde, tout comme Etienne Dolet, d’ailleurs, qui défend les mêmes valeurs laïques et libertaires. Ca n’interdit pas de se pouiller sur des détails, histoire de s’occuper en attendant la mort. Mais il y a aussi sur ce site une grande diversité d’opinions, y compris extrémistes ou fondamentalistes, mais aussi défendues rationnellement, ce qui rend le débat très intéressant. D’ailleurs, à la question: “Peut-on être extrémiste, raconter des conneries, et être intelligent quand même?”, je réponds catégoriquement oui.

    • @patrice
      @Zarathoustra
      “Peux t on être extrémiste, raconter des conneries et être intelligent quand même?”
      moi aussi je répond carrément oui.
      A titre individuel, pour commencer
      Dire des conneries, on en est tous capables, c’est clair (même que quelque fois ça fait du bien !)
      On a tous notre petite part d’intelligence également (qu’il nous arrive assez souvent d’oublier de solliciter)
      être extrémiste, c’est la même chose (développer une pensée radicale, par paresse ou facilité, reste très largement à notre portée je crois )
      Bon, mais dans ma petite sphère d’influence, les conséquences (de ma lourde part de connerie) n’ont finalement qu’une importance relative. ( me dis-je pour me consoler, quand je m’afflige un peu trop)
      Et si je veux me mettre le coup de grâce, il suffit de me pencher sur mes écrits de quelques années en arrière, pour m’accabler définitivement !
      Bref
      Sur les thèmes évoqués,les sorties de route balisent notre parcours à tous, me semble-t-il.
      Mais de là, à en faire un métier, c’est autre chose.
      Les plus grands génocidaires, les pires bourreaux de l’humanité, avaient pour la majorité fait de brillantes études, et étaient construits intellectuellement.
      Pour n’en citer qu’un, au hasard : Maximilien Robespierre.
      Avocat brillant,excellentes études, immense culture, bref un intellectuel de très haut niveau.
      Qui est capable d’organiser au champs de Mars “les journées de la Raison”, pour déclencher quelques mois plus tard, (lui incorruptible, qui n’a que les mots “liberté et justice” à la bouche) l’effroyable boucherie que fut la “Terreur” !
      Visiblement l’intelligence est nécessaire, mais pas suffisante.
      Elle peut suffire aux “technocrates”, mais pas aux humanistes, c’est ma conviction en tous cas.
      On peut posséder les plus hautes valeurs morales et intellectuelles ,c’est tout à fait possible, mais cela ne suffit de mon point de vue.
      De plus, en considérant que cela “suffit” on devient inévitablement “suffisant”.
      Cela se transforme vite en catastrophes, dès lors que nous avons un peu de pouvoir, pour se terminer en guerres mondiales, si par malheur, nous en avons beaucoup.
      Relier le cœur à la raison dans une démarche spirituelle, ou l’esprit garde toute sa place, n’est pas à la portée de tous, on ne peut que le déplorer.
      Gandhi, l’Abée Pierre, Simone Weil , le Christ, Marx, Einstein, Colluche, on, avec bien d’autres, ouvert la voie .
      De mon point de vue, c’est la seule, mais bon !
      Les idéologues sont toujours là, tapis derrière la porte, et les religions contribuent encore et toujours à alimenter la litanie des massacres aux quatre coins de la planète.
      Bref c’est pas gagné !
      amitiés à tous deux et cordialement aux autres

  10. @Souareba. C’est bien plus compliqué et ça ne retire au rien au fait que Jésus distinguait pouvoir spirituel et pouvoir temporel comme l’illustre cette citation. Jésus évite le piège tendu par les pharisiens parce qu’il connaît le contexte politique de l’époque, à savoir l’occupation de la Judee par Rome incarnée par Ponce Pilate, d’une part, par Herode choisi par les romains d’autre part, pour gérer le peuple juif. Et plus généralement Jésus promeut le royaume de Dieu, le pouvoir spirituel et ce faisant trace une frontière nette avec le pouvoir temporel qu’il s’agisse d’un pouvoir usurpé par l’occupation romaine ou d’un pouvoir légitime faussement incarné par Herode. Lui même ne se reconnaît jamais comme le roi des juifs d’ailleurs. Quant au fait qu’il aurait eu peur d’être condamné c’est absurde. La crucifixion de Jésus est justement ce qui lui permet d’accomplir sa mission salvatrice. Bref rien à voir avec un délire maçonnique. Patrice l’a dit d’ailleurs. C’est Paul qui a transformé le message de Jésus. Le christianisme sans des hommes comme lui aurait peut-être été laïque.
    A part ça, pourquoi vous vous opposez à Al-ajami ? Ça me paraît plus intéressant à comprendre pour ma part.

    • je n’ai pas tenu que Jésus aurait eu peur d’être condamné.
      pour vous répondre, https://oumma.com/linterdiction-de-lusure-debat-avec-un-contradicteur/
      si ça ne suffit pas (ce qui est, à mon sens, étonnant), attendons que l’eunuque ait décidé de sortir de sa confortable planque de lâche. je ferai en sorte de publier l’échange.
      et si cela ne se produit, malgré tout, j’estime que ce lien que je vous donne est bien assez.

      • @Souareba.
        Ok vous n’avez pas lu al-Ajami en fait. Et le point de vue que vous défendez porte sur la ribâ. Le point de vue de al-Ajami est simple : la ribâ ne peut être compris que comme prêt à doublements. Il ne doit pas être entendu au sens de prêt, prêt à intérêt, prêt à intérêt usuraire ou usure. Et il le « démontre » à travers sa méthode d’analyse littérale et intra textuelle du coran. C’est ce que croissant de lune essaie de vous dire, il me semble. Mais j’ai bien compris que vous vous défiez l’un l’autre. Je vous laisse donc à vos affaires ?

  11. A Souaréba Diabby Gassama, que ne débattez-vous avec le Dr Al ‘Ajamî lui-même. Et pour rester précis, sur le seul article de la ribâ. Je ne connais rien d’autre de cet auteur, un Coraniste probablement, ou quelqu’un qui part du résultat avant le développement supposé démonstratif comme il y en a beaucoup, je ne sais. Mais son articl sur la ribâ est convainquant, même s’il était égaré tout le reste du temps, il a probablement raison sur cet élément particulier. Et même si on n’établit pas totalement et parfaitement son analyse comme référence incontestable, il faut et il suffit d’établir que cette analyse est une opinion permise en Islam, que les Musulmans et les gouvernants Musulmans peuvent s’appuyer sans forfait sur cette analyse et ainsi animer et organisé un secteur et un métier de banque et de finance comme on anime toute activité dont on doit encadrer par normes cohersitives si nécessaire et surveiller les excès. Si la ribâ est ce qu’expose notre auteur, elle a peu à voire avec le prêt à intérêt, même usuraire, on est dans l’extorction, le vol sous couvert de prê secourable au départ Donc en effet on doit réprimer sans faiblesse la pratique de la ribâ si on l’observe ici ou là ou des pratiques aprochantes et en même temps encadrer et surveiller les métiers de finance apparemment nécessaires. Comme des métiers dérivés et apparentés au commerce lequel il faut encadrer et surveiller. Sinon vous voulez quoi dans le monde concret?
    Je vous ai poséla question suivante en substance, restée sans réponse significative à ce jour. La gouvernance dun pays pauvre de Musulmans peut-elle emprunter à la banque mondiale à long terme et à taux raisonnable pour développer ses infra-structures basiques, indispensables à son développement pour sortir de la misère? Allez-vous répondre que telle gouvernance ne doit pas emprunter pour l’espoir des jeunes et l’avenir? Telle gouvernance et tel peuple serait bien heureux d’entendre la profonde auto-satisfaction d’un Souaréba. Exemple, la Tunisie au moment de son indépendance devait bel et bien emprunter en plus de ses ressources prope en ce temps-là et en plus des aides. Pas moyen de construire le système d’instruction publique dont on a tant parlé sans contracter d’emprunt. Fallait-il le faire ou pas? Il semble q’au total le bilan soit bon, jusqu’à ces dernières années, la Tunisie payait ses emprunts à l’heure. Et pourtant, globalement le pays s’est développé dans tous les sens du mot, l’instruction publique initialement efficace a fourni des compétences propres au développement. Sans parler des routes et tout le reste, en 1956, Tunis avait encore ses remparts qu’on a abattu, plus les travaux d’assainissement de grandes zones marécageuses, sources d’épidémies.
    On peut s’en laver les main de tout ça encore faut-il assumer. Qu’eut fait le meilleur des hommes, le prophète paix sur lui, s’il eut gouverné un pays pauvre de Musulmans au lendemain de son indépendance? Emprunter ou ne pas emprunter?
    Répondez donc au problème de l’étymologie du mot ribâ, si celle d’Ajamî vous convient, alors il a raison, c’est juste ça. Je ne parle pas de ses autres développements je n’en sais rien, mais savoir ce qu’est vraiment la ribâ défendue est capital non? Débattez avec le docteur sur ce seul article, si débat il y a, puisque si un chat est un chat et si la ribâ n’est pas le prêt à intérêt, on va discuter pour rien lol.
    Croissant de lune.

    • vous adhérez aux propos de al-Ajami et m’avez demandé de me déjuger et même de me repentir LOL. c’est donc que vous admettez avoir compris son propos et être même capable de l’expliquer en plus de le défendre.
      c’est donc avec vous que je débattrai à la régulière, et avec votre nom.
      votre développement vaseux ne fait que témoigner de votre crainte d’être fessé publiquement. l’anonymat convient aux lâches, aux traîtres et aux pourris. 😉
      je reste toutefois prêt à vous châtier en un octogone.
      j’attends votre courriel où vous expliciterez votre position et à laquelle je vous répondrai. car c’est trop facile de me demander un correctif et un repentir publics sans que vous ne donniez votre nom. mais les lâches se reconnaissent toujours à leurs méthodes.
      si vous ne voulez pas être humilié, je n’ai aucun souci à ce que vous fuyiez ce débat de vérité et alliez souscrire un prêt à intérêts en nos actuelles institutions financières.

  12. @Zarathoustra.
    Je vous donne bien entendu raison. A l’instar de la religion juive, l’Islam fut dès sa naissance une religion d’état, contrairement au christianisme, qui puise son inspiration philosophique dans la pensée essénienne, une secte du judaïsme proche du peuple. Peut-être St Jean le Baptiste est-il le seul d’ailleurs à avoir eu une existence réelle. En tous cas, les évangiles canoniques reprennent la pensée plutôt égalitaire et tolérante de cette philosophie au final plutôt à gauche. …Contrairement à Paul, l’apôtre qui n’a jamais connu le Christ, et qui a tenu dès l’an 34 des propos dignes du Maréchal (Le fameux Maréchal Le Pen). On peut supposer que c’est pour le contrer que les théologiens chrétiens ont rédigé les évangiles, dont l’esprit, si l’on met Luc de côté, reflète assez bien la philosophie égalitariste essénienne.
    Mais c’est bien en 313, comme le souligne Souaréba, que tout bascule. L’accession au pouvoir des chrétiens se fera au prix de la renonciation au message évangélique, et seul l’enseignement de Paul sera retenu. La monarchie de droit divin, c’est Paul. Le rejet de l’hédonisme, la haine du corps et du sexe, c’est encore lui. La religion chrétienne est très caractéristique en tant qu’elle a longtemps refusé de mettre la Bible à la disposition de ses fidèles. Aux débuts du protestantisme, la possession d’une Bible vous valait le bûcher. On aurait pu espérer que les protestants renoueraient avec la philosophie plan-plan des évangiles, mais ils se sont recentrés sur l’AT, viscéralement réactionnaire.
    Normal au final. “Croyant”, et “Réactionnaire” sont synonymes par construction. (Comme déja analysé).
    Amitiés.

  13. @patrice. Absolument toutes les religions ont une visée politique, afin d’imposer leurs vues et s’organisent parfois comme de véritables systèmes politiques très hiérarchisés.
    Mais l’islam s’est imposé d’emblée par le jihad à la fois comme religion et comme système politique, social et moral et ce, du temps de son instigateur. Il n’y a pas eu d’espace entre politique et religion au moment de sa création d’où sans doute le combat des salafis contre la laïcité.
    Le christianisme lui est né persécuté par le pouvoir en place et ne s’est imposé que progressivement comme religion d’état en Occident. Jésus disait « il faut rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » reconnaissant la séparation des pouvoirs temporel et spirituel. Quand le christianisme a finalement dominé politiquement, c’est par le biais des monarchies catholiques, pas sous forme de régime théocratique universel, dominant la Oumma, comme le veulent encore une fois les salafis. Bref l’islam est né politique au sens où religion et politique n’étaient pas séparées, ni du temps de Mahomet ni du temps de ses successeurs a travers les califats. En particulier, la loi divine et la loi des hommes étaient identiques. Si vous ne prenez pas en compte cette histoire, je pense que vous manquez quelque chose dans la compréhension de l’islam d’aujourd’hui.

    • Constantin, empereur romain, qui réunit le concile de Nicée…
      les rois de France qui faisaient débuter leurs actes par la formule : “Louis, par la Grâce de Dieu, roi de France”… quand de nos jours, on met : “République Française, au nom du peuple français”
      et ça croit encore au bobard du christianisme qui aurait séparé temporel et spirituel….

      • @Souaréba.
        Malheureusement vous ne m’avez pas lu. Je vous ai parlé de Jésus qui a reconnu la séparation des pouvoirs temporel et spirituel et des débuts du christianisme comme religion qui s’opposait au pouvoir politique en place. Le christianisme est donc né avec ma nécessité de faire avec le pouvoir temporel, avec l’idée de la laïcité. Ça ne veut pas dire qu’il l’a promue, bien au contraire. Il s’est installé comme religion d’état (Toujours est il que les rois catholiques ont coexisté avec un système religieux à part, à savoir l’Eglise). C’est la progression de l’athéisme qui a rendu possible la loi sur la laïcité en France. Les églises chretiennes l’ont combattue. Mais tout ça est évident. Vous enfoncez des portes ouvertes et manquez mon point.
        En islam rien de tel car il est né politique je le répète. Mahomet a dominé de son vivant. Le schisme entre sunnisme et chiisme résulte d’une lutte de succession pour le pouvoir, spirituel et temporel. Et le salafisme permettrait sans doute de remonter en deçà, au temps de Mahomet, et de restaurer l’unité. Quand, d’un autre côté, la condamnation de l’apostasie ne favorise pas la pluralité des opinions religieuses, la liberté de conscience et donc l’installation durable de la laïcité, sans cesse menacée.
        L’islam est donc particulièrement sujet à être politisé, si bien même que le message spirituel se perd. Al-ajami a raison de vouloir revenir au coran pour s’extraire de cette gangue politique qui étouffe les croyants sous des tonnes de littérature contradictoire comme les haddiths authentiques ou inauthentiques, qui tue la relation directe entre le croyant et Dieu et en même temps la dimension spirituelle présente en chaque être humain. L’islam, ou tout du moins ses courants, sont bien une religion construite par certains hommes pour s’accaparer un pouvoir sur autrui : les califes mais aussi les imams, les oulémas, les ayatollahs.
        En qui croyez vous vraiment au final ? En ces hommes, en Mahomet ou en Dieu qui lui a délivré son message ? C’est ce que je ne comprends pas. Et je me dis au final que le croyant tout simple, qui n’est pas versé dans la théologie, croit en son cœur, règle sa conduite sur une morale universelle que l’on retrouve également dans le message de Jésus, est bien plus proche de Dieu que tous les bonimenteurs qui veulent dominer leurs coreligionnaires sous prétexte qu’ils détiendraient la moindre science. Mais j’ai bien peur qu’ils ne détiennent rien. Ils ne sont que des hommes qui s’arrogent le message de Dieu pour servir leur ego. Humain trop humain.

        • désolé pour le temps de réponse, j’attendais que l’eunuque «Croissant de lune» m’ayant provoqué m’écrivît (ce qu’il n’a pas fait).
          la parole que vous citez de Jésus ne me paraît clairement pas prouver la différenciation entre «spirituel» et «temporel». Jésus, et à supposer que cette parole soit vraie, répondait alors à un piège qui lui était tendu par certains juifs. car si il avait dit qu’il fallait payer l’impôt, c’était donc, selon eux, faire la promotion de l’impiété ; et si il avait dit l’inverse, c’était donc, selon eux, les mettre en mauvaise posture. pour leur répondre, Jésus a donc dit de regarder à qui en réalité sont ces pièces -et elles proviennent de Rome-, par suite, il fallait qu’ils rendissent à leur propriétaire légal ces pièces, ce qui se fait notamment par l’impôt. en disant : «rendez à Dieu ce qui est à Dieu», c’est plus profond que vous le dites. par là, il est question de ne pas s’enfermer dans les fausses problématiques piégeuses comme les excogitent les pharisiens. Dieu n’a que faire de ces considérations : il observe notre cœur. «ces pièces, vous n’avez pas le choix que de les utiliser ? utilisez-les donc mais ayez Dieu en votre cœur, toujours, partout. vous n’avez pas abjuré ainsi que vous le font croire les pharisiens car Dieu voit votre situation. ce qui est à Dieu, c’est le TOUT qu’Il a Lui-Même créé et ordonnancé et duquel vous êtes une part ; agissez selon les possibilités qui sont les vôtres mais ne Le trahissez point en votre cœur», voilà sûrement, une bonne explication de ce que Jésus voulait dire. il n’y a pas d’équivalence quelconque entre Dieu et César.
          ce n’est qu’une interprétation maçonnique qui me semble à l’origine de ce délire voulant que le Christianisme sépare les deux, comme pour mieux faire accepter aux Français catholiques la République laïque.
          bref, sur l’origine même du propos, je ne vois pas que Jésus a admis la moindre séparation qui soit.

  14. @Zarathoustra
    En fait, toutes les religions sont politiques, à part peut être les anciens cultes animistes. Proposer une morale, c’est proposer une vision sociétale précise. Marx l’avait bien compris, qui assimilait la croyance à une manipulation opérée par les possédants.
    On s’aperçoit d’ailleurs que les autres religions que l’Islam jouent toutes un rôle politique déterminant! La religion évangélique aux USA et en Afrique, la religion juive en Israël, la religion orthodoxe en Russie, la religion hindouiste en Inde, la religion bouddhiste en Birmanie, et la religion catholique en Europe. L’histoire des deux derniers millénaires nous confirme que ce phénomène n’est pas nouveau.
    Bref, “Islam politique” est un pléonasme.

  15. @Croissant de lune.
    Ré islamiser les musulmans se réfère au fait d’islamiser à nouveau mais je devrais être plus précis : ré islamiser et ré arabiser les musulmans. Les musulmans en France sont essentiellement issus du Maghreb, voire de l’Afrique subsaharienne. Le Maghreb a été islamisé et arabisé une première fois. Je connais des kabyles qui ne se considèrent pas arabes bien que leur arabisation et leurs islamisation les ont conduits à devoir considérer l’arabe comme leur première langue et l’islam comme leur religion. Je connais d’autres berbères qui rejettent la langue arabe comme l’islam en se prétendant d’abord laïques. Vous êtes au courant quand même que les berbères sont l’une des premières populations du Maghreb, qu’ils ont une langue propre et n’étaient pas musulmans avant les invasions arabes ?
    Donc les maghrébins en France sont ré islamises et ré arabisés notamment par les frères musulmans qui veulent leur expliquer ce qu’est le « vrai » islam, les amener à se considérer comme musulmans plutôt que français d’abord. Est-ce que c’est plus clair ? Il ne s’agit donc pas de « de-islamiser » les maghrébins mais d’arrêter de leur faire croire qu’ils ne sont pas de bons musulmans sous prétexte que leurs pratiques ne seraient pas conformes à une vision moyenâgeuse et discutable de la religion du temps de Mahomet. Car en France nous n’avons que faire de « musulmans ». Nous avons surtout besoin de français qui respectent la laïcité quelque soit leur croyance et se comportent comme des citoyens français plutôt que comme l’avant poste du monde arabomusulman. Est-ce que ça vous paraît acceptable ou est-ce que vous vous sentez « offensé » qu’on considère la religion comme une affaire privée qui ne doit pas donner lieu à ostentation ou revendication communautaire ?

  16. Salam Souaréba Diabby Gassama, vous avez lu je pense l’article récent sur la ribâ et la finance? Puisque vous êtes l’homme de vérité, alors ayez le courage de vous déjuger de vos propres articles sur la question, vous ne pourrez pas le faire sur la page de l’article fermée aux commentaires, ce que je trouve sain afin que ne pilulent pas les commentaires d’ignorants et partisans, parfois c’est le moindre respect qu’on doit au noble Coran de ne pas permettre à n’importe qui de mettre son grain de sel, même pas à Souaréba. Ben oui, c’est drôle, mais littéralement parlant, la ribâ dans le Coran n’a pas le sens que vous lui donniez, ça fait mal de se gourrer, hein?
    Sur le cas de Tariq Ramadan, vous avez maintenant un indice sérieux, d’après celui-là, les articles à son sujet sur ce site n’étaient pas de pur et simple indignation, ça sentait bien une certaine haine à laquelle s’ajoute à présent la haine envers l’émirat du Qatar, vous ne pouvez pas soutenir ça je pense, non? Pas le moindre article sur l’état de semi-siège autour de l’émirat chétif ni sur le récent sommet de la Ligue Arabe à Tunis, n’y a-t-il pas sélection d’information? Eh non, les choses n’étaient pas si simples, donc le parti de la vérité supposait qu’on aille jusqu’au bout et qu’on informe aussi sur toute la profondeur de l’affaire Tariq Ramadan. Ou bien il ne faut pas se dire partisan de la vérité, ça ne marche pas come ça, c’est pas la vérité quan ça nous arrange et l’oublier quand ça ne nous arrange pas. Au fait, où en est Eric Zemmour, a-t-il réussi à condamner vraiment les faits de Christchurch et comment? Pondez-nous un article sur le remplacement, le grand remplacement de population, allez-y.
    Croissant de lune.

    • salam
      je n’ai pas lu ni ne lis le docteur al-Ajami, en général.
      si j’ai eu tort sur l’usure, je le reconnaîtrai volontiers.
      mais vu que vous ne dites en quoi (à dessein ?), je prends votre premier paragraphe comme l’envie de me voir pris à défaut. ça doit pas vous faire zizir de ne parvenir à me contredire, hein ? 😛
      PS : je ne suis pas plus homme de vérité que vous, sauf si vous n’êtes pas musulman 😉
      après, on a chacun son application de la chose, c’est pour cela que sur Tariq, j’ai été neutre jusqu’à un temps et que vous, en véritable ignorant, vous vous répandiez en insulte et en bêtises pour enfin reconnaître publiquement avoir été tourné en bourrique et être pris en vos passions.

      • Hé Souaréba, que vous ne lisiez pas en général le Dr Al ‘Ajamî, parchoix, parce qu’il ne vous plaît pas, on n’en a rien à cirer, c’est pas un argument d’aimer ou de ne pas aimer tel ou tel auteur. Il propose juste l’étymologie du mot ribâ, étymologie Arabe et de langue Coranique, il ne se contente pas d’une traduction. Donc la vraie ribâ n’est pas votre ribâ, vous saisissez? Je comprends que ça vous ennuie, il déconstruit cruellement vos développements hasardeux sur ce thème et en plus ça ruine le livre que vous avez eu tant de peine à écrire, tout est renvoyé à l’insignifiance, ça fait mal, pas vrai? Remarquez qu’il est d’accord avec vous sur un point, il réfute tout ce qui est de la dite finance Islamique qui n’a même pas lieu d’être. Comment? En lisant littéralement le Coran et ne le comprenant littéralement, justement en courcircuitant tous les savants qui ont tant écrit sur une ribâ sans savoir vraiment ce que c’est. Comme quoi, la mauvaise compréhension d’un vocable peut avoir des conséquences fâcheuses pendant des siècles. C’est à vous d’essayer de réfuter l’article, mais pas moyen, vous ne le pourrez pas, donc il faudra bien corriger vos propres articles ou demander que le site les retire, quant à votre livre, ou bien le feu, ou une sérieuse correcction. Je ne le savais pas moi, mais je sentais bien d’instinct que quelque chose clochait dans l’association et la confusion entre ribâ, prêt à intérêt et usure. J’ai développé plus long dans l’article consacré à l’agression de ce ou cette trans nommé ou nommée Julia. Ben oui, la ribâ est péché plus grave que l’hommossexualité, oui mais c’est quoi la ribâ? A-t-on le droit de parller et d’écrire longtemps sur la ribâ sans savoir ce que c’est? Non, autant brasser du vent. La ribâ c’est la ribâ, c’est pas traduisible en Français, donc une traduction Coranique fidèle devrait laisser le mot sans le traduire. J’ignore s’il y eut des équivalents Européens de la ribâ, c’est possible mais où et quand était-ce? Je vous prête encore l’article ici, je veux votre copie demain, sinon j’aplique la ribâ, après-demain il faudra double déjugement, oui malheureux.
        https://oumma.com/la-riba-le-pret-a-interet-et-lusure-sont-ils-haram-selon-le-coran-et-en-islam/
        Croissant de lune.

        • Je vous prends en débat contradictoire sur le sujet.
          Seules conditions :
          *Il sera fait par courriel puis publié
          *Pour assurer le tout, vous indiquerez votre identité (nom et prénom) qui figurera aussi dans notre débat publié
          Si vous êtes chaud, [email protected]
          Je ne doute pas que vous soyez honnête à ce point. Car avec ce débat, beaucoup qui ont lu les faussetés de al-Ajami sauront qu’il avait tort. De plus, votre identité me garantit une protection face à la mauvaise foi. Voyez : ai-je moi-même peur ?
          Donc si vous êtes si sûr de vous, venez.

        • Que le public sache que nous approchons des vingt-quatre heures depuis le lancement du défi et que l’eunuque « croissant de lune », si prompt à raconter des salades et qui pense que j’ai tort sur ma compréhension de l’usure, n’est toujours pas venu dans l’OCTOGONE. Je n’ai reçu aucun courriel ! l’exigence de donner son nom a du le refroidir sec !
          Comme quoi, on aura toujours ce qu’il faut en lâches, traîtres et pourris quand couverts par l’anonymat. Demandez-leur de venir à visage découvert tel un homme qui assume ses propos et sa pensée que ça fuira.
          Finalement, celui qui avait raison, c’est très sûrement moi, malgré les délires de ce guignol apeuré et castré.
          Il n’y a pas longtemps, une jeune femme me disait qu’il n’existe plus d’hommes au vrai sens du terme. Ce sombre individu, tout bon à garder le harem, en est une parfaite illustration. Seuls les retournés agissent comme lui.

    • @croissant de lune, vous dites : “ce que je trouve sain afin que ne pilulent pas les commentaires d’ignorants et partisans, parfois c’est le moindre respect qu’on doit au noble Coran de ne pas permettre à n’importe qui de mettre son grain de sel,”
      n’est ce pas vous qui pendant des mois disait que Tariq Ramadan n’avait rien fait, et que la justice allait montrer qu’il était victime de complot ???
      Si c’est bien vous, il n’y a pas plus ignorant et partisan que vous.
      Quant au respect au noble Coran, encore une fois lisait le début des sourates 23 et 24 du noble Coran et ARRETER de défendre Tariq Ramadan dans ces histoires extra conjugales !!!

    • @Croissant de lune.
      Moi j’ai non seulement lu l’article ici de Al’Jamî sur la rîba comme prêt à doublements mais je suis également allé sur son site. C’est passionnant. Voir ce qu’il dit de l’abus du terme harâm, de sa dérive sémantique (du sacré à l’illicite) afin de permettre une répression juridique qui peut être d’une grande violence. Il distingue d’ailleurs le coran, message de Dieu, de l’islam, religion des hommes qui en a fait une interprétation souvent dévoyée a des fins politiques. Sa méthode d’analyse littérale est extrêmement intéressante : expliquer le coran à partir du coran sans se référer à l’exégèse que l’islam en a fait de manière constante.

  17. @Mohammed.
    Bonsoir,
    Ok pour le Qatar. Ko pour les reste.
    Il existe bien un salafisme politique. Pour le coup c’est vous qui manquez de connaissance sur le sujet :
    Le salafisme politisé (al-salafiyya al-hizbiyya ou al-harakiyya) émerge de la rencontre entre le wahhabisme saoudien et l’idéologie des Frères musulmans lorsque ceux-ci sont accueillis dans le royaume au moment de leur répression en Syrie et en Egypte pendant la deuxième moitié du XX ème. Il connait un essor rapide pendant les révolutions arabes à la suite desquelles il se mobilise essentiellement de manière ‘’négative’’, notamment par sa lutte contre les infidèles et la laïcité. Les salafistes politisés – ce sont par exemple les partis An-Nῡr et Al-Assalah en Egypte, Jabhat al-Iṣlāḥ en Tunisie, Ittihad al-Rachad au Yémen, et Hizb al-Umma al-Islamī en Arabie saoudite –, bien qu’ils partagent le même corps doctrinal que les quiétistes, sont accusés par ces derniers de dévier de l’orthodoxie sunnite (bida’, innovation) et ainsi de contribuer à la factionnalisation de l’umma (fitna). Leur foi dans la capacité du politique à faire advenir une société islamique est par ailleurs tournée en dérision par les jihadistes.
    Idem sur les frères musulmans qui ne cherchent pas à islamiser les musulmans. On se demande bien d’ailleurs pourquoi le Qatar les finance en même temps que la construction de mosquées. C’est aussi assez amusant de vous voir rapprocher les francs maçons des frères musulmans quand l’extrême-droite les rapproche des juifs. Dans les 2 cas, il s’agit de confusionnisme pour alimenter des thèses complotistes.
    A vous lire, l’islam politique n’existe pas alors que l’islam est né politique.

  18. À mon humble avis, monsieur Tarik ramadan est estimé pour être , le seul intellectuelle francophone capable de défendre et débattre des idées du courant islamique,je ne connais pas beaucoup de musulmans qui peuvent le faire comme lui. S’il est imam je ne prierai pas derrière lui ,mais j’ai hâte de le revoir à nouveau sur les chaines télévisées françaises.

  19. Un article qui a le mérite de mettre les points sur les i et les barres sur les t. Non Ramadan n’est pas un saint. Oui les frères musulmans sont financés par les pays du golfe pour re islamiser les musulmans et faire des plus gogos d’entre eux leurs marionnettes, avec leurs interprétations fascistes du coran. J’espère que les français musulmans seront plus malins que ceux qui vivent encore sous le joug des arabes avec leur islam politique salafiste et qu’ils donneront ainsi tort à l’extrême-droite.

    • Bonjour,
      juste pour corriger 2 erreurs dues probablement à votre peu de connaissance sur le sujet:
      – “les frères musulmans sont financés par les pays du golfe pour réislamiser les musulmans”: uniquement le Qatar, pas les autres pays du golfe. Les frères musulmans ne cherchent à rien islamiser (bien au contraire), il ne s’agit que d’un mouvement politique très loin de l’Islam. Historiquement, ayant pris naissance en Egypte avec une tradition musulmane bien ancrée, ils ont juste mis un vernis “Islam” pour attirer les foules. A la base il s’agit d’un mouvement d’inspiration maçonnique (Cf. Djamal Eddine Al Afghani et Mohammed Abdou).
      – “islam politique salafiste” : antinomique, les salafis ne font pas de politique, mais je pense, comme la majorité des gens vous faites la confusion avec les khawarijs/takfiris, ce qui n’est pas la meme chose.

      • Salam Mohammed le salafi, donc les Frères Musulmans sont d’inspiration Massonique écrivez-vous. Etiez-vous là en 1948, lorsque des volontaires parmi les Frères Musulmans se sont levé lors de la première guerre que nous a livré l’entité Sioniste nouvellement installée? Non, assurément vous n’étiez pas là, vous n’êtes là que pour déverser vos calomnies de vil salafi sur le compte de gens qui ont beaucoup plus que vous sacrifié pour l’Islam et les Musulmans. Je rappelle aux letceurs de ce site, que Jamel Eddine El-Afghani et Mohammed Abdou n’étaient pas “Frères Musulmans”, et pour cause, s’ils l’étaient ça ne pouvait être qu’en substance, puisque la dénomination n’existait pas encore, la jemaha ne fut constituée qu’après eux. Ah c’est parce que l’un et l’autre ont voyagé en Europe ou rencontré des personnages Massonistes que, c’est suffisant comme indice, ça? N’est-il pas écrit qu’il suffit à un Musulman de répéter un mensonge pour être lui-même menteur? Si ce n’est qu’une antienne de vos références salafis, ça ne prouve rien, amenez la preuve par vous-mêmes ou vous êtes vil menteur! Des shoubohats, des calomnies ramassées sur la toile parmi les salafis en effet faibles et quiettistes et paresseux et improductifs, oisifs comme vous, j’ai jamais vu unsalafi travailler et nourrir sa famille des fruits de son travail, vous en connaîtriez par hasard? Voyez où descend le royaume d’Arabie, n’estce pas le fruit de l’enseignement de vos semblables? Réduit à quémander pour sa seule gouverrnance s’enten, la protection étrangère en la payant très cher, c’est la prostituée péninsulaire qui paye, au lieu de se faire payer, la culture de la paresse et de la faiblesse devait avoir ce résultat affligeant. Au point même que l’émir félon maintenant ne veut plus des sheikhs salafis, il ne veut plus de vous il ne veut pas vous payer malgré vos courbettes, vous coûtez trop cher alors que vous ne produisez que des mots. Qu’est devenu le fameux sheikh Mohammed Raslan? Nest-il pas mis à la retraite comme j’ai cru comprendre? Comble de tout, il est réfugié en Turquie, byzare, non? Quelles violentes charges cet hystrion n’a pas porté contre le principe de gouvernancedémocratique! Eh bien ça na servi à rien, il a eu beau féliciter le rebel Al-Sissi, le voilà réduit à séjourner en Turquie pourtant pas salafi du tout ce pays au peuple travailleur, qu’Allah l’en préserve.
        Et les sheikhs salafi au temps de leur faveur, n’ont-ils pas reçu de bonnes payes? Combien les rémunérait-on pour inonder la toile de leurs vidéos ineptes? L’hystrion et comédien Raslane devait se faire bien payer, j’ai parfois quand-même malgré moi vibrer en écoutant certaines de ces vidéos, notamment celle sur la défaite psychologique, quelle voix, que de creschendo, quel souffle! Et Rachid Abou-Houdeyfa, enfin il a repris son vrai nom Rachid El-bey, il se faisait payer combien? Eh, il s’est fait des-sa-la-fi-ser, oui parce qu’en France il paraît qu’il y a des centre de dé-sa-la-fi-sa-tion,il est allé en HP quoi. ourquoi n’y allez-vous pas vous aussi? Arrêtez, arrêtez vos conneries les Musulmans souffrent trop pour supporter des gens comme vous, vous êtes la ruine et la honte de la oumma!
        Croissant de lune.

    • @Zarhatustra, puisque réislamiser les Musulmans est blâmable selon vous, et comment faire pour re islamiser des Musulmans, vous relisez-vous? En conséquence il faudrait au lieu de les réislamiser ou je ne sais quoi, les désislamiser, je me trompe? Allez au bout de vos pensées malgré vos incohérence et malgré votre ignorance, je suis là pour vous analyser. Pensez-vous par vous-mêmes, découvrez-vous le monde par vous-mêmes ou vous suffit-il de répéter ce que d’autres ont dit avant vous? Allez, et ne vous prenez pas les pieds dans votre propre tapis.
      Croissant de lune.

  20. N’oublions pas les sommes versees au hamas on parle aujourd’hui de 30.000.000 millions US par mois a la condition que cet argent serve la population Gazaoui exigence d’Israel,cet argent etait remis avant a Abbas,a quoi joue le Qatar?en eliminant Abbas en supportant les freres musulmans qui sont a Gaza,il montre sa preference et veut plaire a Israel en injectant des sommes a Israel pour payer leur electricite et produits d’alimentation pour une population affamee la Qatar se sert des pauvres dans quel but?….

  21. Et si il était là le grand complot international ? Un pays qui paye des types pour évangéliser d’autres personnes… Et bien sûr tout cela n’est qu’une grande et vaste escroquerie… Le plus drôle ce sont tous les couillons qui ont filé du pognon. Pleins de pauvres et ignorants qui versent leur obole à des gens très riches et un peu moins crétins. Le parallèle entre tapie et ramadan est pertinent. Les deux usent des mêmes subterfuges : Le bagou et l’opium du peuple (foot et religion). Mais bon va faire comprendre ça sur un site qui refourgue des lampes coraniques…

  22. Un loser ? Certainement pas car les vérit1bles loser sont les élites françaises et les médias car ils s’enfoncent dans la pire des médiocrité et qui font régresser la France dans les ténèbres et la bêtise

  23. Quand Oumma parle de Tariq Ramadan, je me suis souvent demandé qu’est-ce que ce noble monsieur vous a fait. On sent la joie face aux difficultés que vit votre frère. En tant que musulmans, vous devez vous efforcez de cacher les difficultés de Tariq Ramadan, pas les étaler comme je suis amener à le constater. Ne faites pas ça à votre frère ! De toutes les facons Dieu ne lâchera jamais Tariq même si beaucoup de gens impatients le font. Cela prendra le temps que ça va prendre mais il sera innocenter, incha Allah !

  24. Quand on disait ici, que l’Usurpateur de titre recevait de grosses sommes d’argents… C’est fou comment ceux qui ont osé participer à la cagnotte, n’ont rien dans la tête :(…
    Non ou plutôt se sont laissé avoir par les sentiments et croyant faire une bonne chose.
    Mais j’espère que leur argent leur sera rendu, ça ne se fait pas… Une belle famille d’escrocs…

    • N.importe quoi , Tariq Ramadan est un brillant intellectuel que les élites françaises ne supportent pas.
      Pour se déplacer et faire des conférences d.un continent à l’autre, cela a un coût financier.

      • Non mais là n’est pas le problème, on s’en fiche qu’il soit brillant ou pas et on s’en fiche du pourquoi du comment de ses revenues:
        Je fais juste le parallèle, avec le fait que les gens se sont laissé bernés avec cette histoire de cagnotte.
        Au fait, Christian Quesada semblait brillant…, mais ça n’empêche que… Les médias s’amusent avec lui en ce moment, là aussi ce sont les Elites Françaises et il fallait l’éliminer? 😉

      • Excellent un monde incertain !! A mourir de rire !!
        Vous êtes l’exemple type et presque inespéré de genre qui répond parfaitement à l”adage :
        “quand tu montres la lune à un imbécile il regarde le doigt”.

  25. Sur que la reconversion ne va pas être facile. Qui embaucherait un pareil loser? Un cinéaste, pour jouer son propre rôle dans “Le retour du fils de Jésus contre les mécréants”. Bien sûr, Tarik y jouera le rôle de Blofeld, un milliardaire juif homosexuel ennemi du genre humain. Sinon, je le verrais bien dans le rôle de Judas, et dans un remake de la Vie du Christ. Par chance, Sarkozy a décliné.
    Dur, quand même, cette descente aux enfers. Tarik me fait un peu penser à Bernard Tapie. Plus personne ne les aime. Ils sont malades, ruinés, anéantis, et montrés du doigt par la populace, sans la moindre considération pour leur malignité.
    Mais on vit dans un monde injuste. Heureusement qu’il existe encore des gens pour songer à couper la main des enfants, sinon, où irait-on?

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