in

Quand Macron festoyait avec les oligarques algériens… mis derrière les verrous !

Les arrestations en chaîne d’oligarques algériens, parmi les plus omnipotents, laissent sans voix la France, au point de se demander si son silence est le signe de la sidération qui a saisi la présidence ou bien de la prudence diplomatique dans laquelle elle se drape… A moins que ce ne soit les deux à la fois, mon Capitaine !
C’était hier, en 2017, alors qu’Emmanuel Macron lorgnait avec convoitise le trône élyséen, rêvant de troquer son costume trop étroit de ministre de l’Economie de l’ère Hollande pour celui qu’il estimait taillé sur mesure pour lui : celui de président des riches, des très riches même
L’ancien banquier des Rothschild, inconnu du grand public et dont une caste de nantis avait fait son champion, s’était alors mis en marche pour conquérir la France, en faisant croire à la plèbe qu’il était l’incarnation d’un « nouveau monde », source d’une amère désillusion.
Dans cette phase de conquête, il traversa la Méditerranée pour aller festoyer avec d’éminents hommes d’affaires algériens, lors de banquets princiers réunissant, à Alger, le gratin des médias, des affaires et de la société civile. Il multiplia les accolades et les embrassades avec ceux-là mêmes qui, aujourd’hui, ont chuté lourdement de leur piédestal, perdu de leur splendeur et dorment désormais… en prison ! Quelle ironie du sort !

Quand on le voit prendre la pose, tout sourire, aux côtés de Issad Rebrab, le plus riche d’entre tous, qui se flattait d’être « très proche d’Emmanuel Macron », et serrer le bras d’Ali Haddad – respectivement PDG de Cevital et président du patronat algérien, fondateur de ETRHB Haddad – on se demande ce que peut bien penser le président des plus aisés qui, depuis cinq mois, tous les samedis, fait descendre dans les rues des milliers de « Gilets jaunes », de la disgrâce qui frappe ses puissants amis algériens, à la faveur de la révolution en marche de l’autre côté de la Belle Bleue…

Emmanuel Macron avec Ali Haddad

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

7 commentaires

Laissez un commentaire
  1. L’intérêt de cet article ? peut-être une leçon de morale quant à la politique et à la haute finance : attention au cynisme des prédateurs. Les requins ont sûrement plus d’empathie pour leurs congénères !
    Je pense à d’autres accueils somptueux, à Paris, pour des Kadhafi, al Assad etc. suivis de destructions massives à l’instigation des hôtes de la veille. Les petits poissons n’ont pas été épargnés !

  2. Ils sont juste allés voir leur vrai président, d’ailleurs c’est le même pour tous les algériens, les maghrébins et ceux de l’Afrique francophone.
    D’autre part Rabrab a certes profité du système en ayant l’exclusivité sur le sucre, l’huile etc… difficile de faire les choses sans le système et sans arroser les gens du système.
    Mais il mérite notre respect car lui au moins a largement investi en Algérie, il a créé des milliers d’emplois, il a créé une vraie industrie productive en Algérie.
    Les autres ne sont que des importateurs de produits bas de gamme vendus à des prix exorbitants aux algériens, ils se sont enrichis en dilapidant les devises, je ne parle même pas de surfacturations etc……. tout en tuant les entreprises locales.
    Le pire ennemi de Rebrab c’est quand même Ali Haddad qui lui a mis plein de battons dans les roues.
    Ce qui est bizarre, ce sont toutes ces arrestations soudaines avec des chefs d’inculpation, je pense c’est juste pour essayer d’orienter les gens pour qu’ils ne voient pas là où il faudrait, cela veut dire aussi qu’un clan a plein de dossiers et n’attendait que le bon moment pour les sortir, ça ressemble plus à des règlement de compte.
    Je ne pense pas que c’est le moment de les juger car rien n’est clair, surtout avec la justice actuelle qui est encore aux ordres. Peut être juste geler leurs avoirs, interdire de sortie de territoire les gens louches.
    Avant tout, il faudra d’abord régler le problème politique puis à ce moment là aller plus loin.

  3. Issad n’est pas un profiteur du système ?
    comment il a pu construire cette empire sans l’aide des généraux ?! sans avoir l’exclusivité des marchés des produits alimentaires ?
    relis son histoire dès le début
    qui a acheté le fer de Chernobyl

  4. C’est quoi l’utilité de cet article ?
    Ben oui, Macron a rencontré des hommes d’affaires Algériens. Et ?
    D’autre part, je pense que Issad Rebrab ne peut pas être qualifié de “profiteur du système”, c’est tout le contraire, le pouvoir lui mettait des bâtons dans les roues.

    • Je suis d’accord ! Je ne vois pas l’utilité de l’article étant donné que nous ignorons encore les tenants et les aboutissants de ces affaires. On s’interroge même en Algérie de ces arrestations. Au regard de l’ambiance qui règne, la justice n’obéit-elle pas plutôt à des ordres qu’à des lois ? C’est peut-être dans ce sens qu’il aurait été plus judicieux de s’interroger ?

Laisser un commentaire

Chargement…

0

Mohamed Salah nommé parmi les “100 personnalités les plus influentes du monde”

Roger Waters: “Si vous croyez dans les droits humains, Madonna, ne chantez pas à Tel Aviv”