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Quand le nouveau président du CRIF considérait que la victoire de Le Pen en 2002 aurait été un “message aux musulmans”

Comme il fallait s’y attendre, le CRIF a changé de tête, et après l’ère de Richard Prasquier, longue de six ans (2 mandats consécutifs), voici revenu le règne, à droite toute, de Roger Cukierman qui reprend des rênes laissées en 2007.

A 76 ans, le nouveau président du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France, ex-cadre dirigeant du groupe bancaire Edmond de Rotschild, promet des lendemains placés sous le signe "d'une lutte implacable, constante et déterminée contre l'antisémitisme et pour le respect du devoir de mémoire", ainsi qu'il l'a déclaré à l'annonce de son élection.

Le ton martial de sa gouvernance est donné et n’est pas sans nous rappeler une petite phrase menaçante prononcée en 2002, lors du second tour de la présidentielle, alors que la France était en proie à la stupeur après l’incroyable percée de Jean-Marie Le Pen qui se retrouvait seul en lice face à Jacques Chirac : "Le score de Le Pen servirait à réduire l'antisémitisme musulman et le comportement anti-israélien, parce que son score est un message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles", avait alors laissé échapper hâtivement Roger Cukierman, dans un entretien au quotidien israélien Haaretz, au risque de voir s’installer à l'Elysée un négationniste patenté, nostalgique des chemises brunes, qui considérait les "chambres à gaz comme un point de détail dans l’histoire de la Seconde guerre mondiale".

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Quand le sentiment anti-musulmans viscéral conduit à des paradoxes qui dépassent l’entendement, et interroge grandement sur la politique qu’il inspirera au nouveau leader du CRIF.

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