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Quand l’Algérie était une grande puissance agricole exportatrice

L’Algérie n’est jamais parvenue à atteindre l’autosuffisance alimentaire en raison de choix économiques catastrophiques au lendemain de l’indépendance,  qui ont sacrifié son agriculture, au profit d’une politique du développement des hydrocarbures. Ces mauvais choix ont contraint ce pays à tout importer, y compris des fruits et légumes,  pour une facture alimentaire totale, évaluée à plus de 10 milliards de dollars.

L’Algérie avait pourtant à la fin des années 40 une agriculture florissante, comme le démontre le reportage ci-dessous de la télévision française. La voix-off de ce reportage rappelle avec enthousiasme que “L’Algérie récolte à profusion pommes de terre, carottes, artichauts, pois, haricots verts, tomates lorsqu’en France les vergers fleurissent à peine. Les courriers d’Algérie transportent des cerises, des abricots que le soleil a fait mûrir en avance et qui sont en Europe les annonciateurs du printemps. Et quand le verglas et la neige recouvrent les campagnes européennes, les clémentines, les citrons, les oranges, dates au goût de miel mettent sur les tables par leur couleur un rayon de soleil. Citons quelques chiffre: au cours de l’automne et de l’hiver 47 et 48, l’Algérie a exporté 900 000 quintaux d’agrumes, 200 000 quintaux de dattes, 350 000 quintaux de figues sèches. Au cours de l’année tout entière plus de deux millions de quintaux de fruits et de légumes frais, pendant le seul printemps de 1948, 700 000 quintaux de pommes de terre nouvelles ont été importées d’Algérie”.

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28 commentaires

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  1. Ahahahahahahahahahah C’est un film français que vous nous offrez là ! Pas algérien ! Plutôt algérois ! Quand l’algérie était prospère ! Française quoi… C’est comme le film sur les footballeurs israéliens que vous avez pris pour des palestiniens ! Grand moment de rigolade ! Continuez comme ça. Finalement vous n’avez pas besoin de contradicteurs. Vous vous en occupez très bien vous même ! Difficile de faire mentir l’histoire. Surtout que les commentaires de vos supporters ne vous donnent pas vraiment raison ! Hey ! Journaliste c’est un métier !

  2. Poster cette vidéo de propagande de l’époque coloniale est d’une totale indécence.
    A cette époque la population totale de l’Algérie occupée était d’environ 10 millions d’habitants dont 9 millions d’Algériens. Ce qui était produit alors servait essentiellement à nourrir les colons soit 1 million de bouches. Pour le reste, nos aïeux, c’était la disette. comparons les choses honnêtement, aujourd’hui l’Algérie nourrie 42 millions de bouches qui littéralement se goinfrent! En valeur absolue la production actuelle est bien plus importante que celles de ces années du temps “béni des colonies”.

  3. Il faudrait quand même faire justice de cette légende au sujet de l’Algérie qui importe toute son alimentation. Oui l’Algérie importe 60 % de ses besoins en blé et 50 % de son lait en poudre et ça s’arrête là. En attendant que les grandes fermes laitières en cours de réalisation prennent le relais et ça ne va pas tarder. Çà nous apprendra à nous bourrer de lait, de yaourts, de boissons lactées, de flans, de fromages et de crèmes glacées vu que avec 114 litres par habitant et par an, nous frôlons l’overdose à la manière des Européens.
    Nos voisins, eux, se contentent de la moitié de notre ration en lait, ce n’est donc pas le spectre de l’importation de poudre de lait qui risque de les étouffer, leur production nationale suffit à couvrir leurs maigres besoins.
    Et quant au blé, il faut dire que ça gaspille pas mal vu le prix du blé subventionné, la faute surtout aux cantines et restaurants plus encore que les ménages. Mais aussi il faut ajouter qu’il y a en Algérie une énorme consommation de pâtisseries en tous genres, ce dont témoigne notre consommation de sucre, 35 kilos par an qui fait de nous les premiers consommateurs en Afrique. Pareil pour le café. Non, les Algériens ne crèvent pas de faim.
    Mais surtout ce qu’il faut retenir c’est qu’une énorme partie de notre blé, de notre sucre et de notre lait en poudre subventionnés alimente tous les pays limitrophes, et qu’ils passent les frontières non par kilos mais par tonnes. L’Algérie nourrit tous ses voisins frontaliers, l’Algérie est tout simplement la vache à lait de l’Afrique du Nord et du Sahel. Preuves: https://www.youtube.com/watch?v=tWlhwc_iNrI ” les Marocains préfèrent mourir que d’entendre ceci ”
    L’Algérie est parfaitement auto suffisante en fruits et légumes, viandes et est d’ailleurs la première productrice de pommes de terre en Afrique et pays arabes, la faute à notre passion pour les frites qui fait du fabuleux sandwich omelette-frites estudiantin le fleuron de nos gargotes. L’Agriculture saharienne est performante et en constante progression grâce aux concessions délivrées par l’État aux courageux entrepreneurs agricoles. Si vous ne me croyez pas, You Tube est plein de docs à ce sujet.
    Non on ne fabrique pas de bananes ni de mangues, donc on les importe, ce sont des produits exotiques et si on doit les exclure on survivra. Ce sont les petits malins de l’import qui ont importé des fruits que l’Algérie fabrique elle même qui ont fait naitre la légende de l’Algérie qui importe toute sa bouffe. C’est de la gabégie, du sabotage de l’économie nationale. De même que ces importateurs de mayonnaise, de chewing gum et de n’importe quoi d’autre que notre industrie agro-alimentaire fabrique parfaitement. Le magasin Carrefour lui même n’a pas besoin d’importer de produits alimentaires de France pour garnir ses étals au rayon épicerie, produits laitiers ou détergents, tout existe déjà sur place même du camembert Président made in bled. Il n’y a pas les milliers de référence d’un magasin européen mais l’essentiel y est et même le superflu.
    Vraiment y en a marre du bashing anti Algérie.

    .

      • Tout est vérifiable sur Google, je ne m’avance jamais sans biscuits. Et je vis en Algérie, j’y fais mes courses donc je sais de quoi je parle. On a pas besoin des tomates et des fraises marocaines, le Sahara bourré de flotte souterraine pourvoit très bien à nos besoins.
        Ce n’est pas parce que l’Algérie n’exporte pas de fruits et de légumes à outrance que l’Algérie n’en produit pas pour sa population interne. L’Algérie est un pays pétrolier-gazier, pas un pays de paysans illettrés réduit à vivre de son agriculture pour récolter des devises.

        • Je ne parle pas du Maroc dans mon poste, je ne vois pas pourquoi vous introduisez ce pays qui n’est pas l’objet de l’article… Je vous engage juste à faire preuve de réalisme, de vérifier vos sources, de ne pas être le relais d’un Etat autoritaire et menteur.
          Ce n’est pas en mettant des des oeillères qu’on progresse.
          J’espère de tout mon coeur que l’Algérie sera indépendante sur le plan agricole, sans forcément copier le modèle de leur voisin marocain tout à fait respectable mais dépassé en raison de la raréfaction des ressources en eau entre autre.

          • Avez vous fait l’effort de parcourir Google ? Sur quoi croyez vous que je m’appuie pour avancer mes pions? Quelles vérifications supplémentaires me faudrait il en sus, sinon celles de mes propres yeux ? Les marchés algériens sont remplis de fruits et de légumes locaux, idem pour la viande et le poulet, nous n’avons absolument pas besoin d’appoint local. Seules exceptions: le blé et le lait en poudre.
            Grace au Sahara et à l’irrigation fournie par nos nombreux barrages, malgré les sécheresses récurrentes nous produisons en abondance tous les fruits et légumes méditerranéens habituels ainsi que des pommes, des poires mais pas de scoubidous .
            Les supérettes sont fournies en produits fabriqués localement. Les produits laitiers et fromages et les boissons en particulier sont une filière saturée, d’où nos importantes importations en lait.
            Si vous ne me croyez pas, branchez vous sur les chaines de supérettes algériennes qui vendent en ligne et déroulez le catalogue. Ou bien allez donc sur la frontière marocaine, dès fois que nos contrebandiers continueraient à alimenter tout l’Oriental marocain dans des souk el fellah locaux. Si ce n’est plus le cas pour cause de tour de vis à la frontière, les habitants frontaliers en gardent sûrement un souvenir ému et pourront vous conter le temps béni où ils mangeaient à moitié prix grâce à l’Algérie.
            Maintenant rien n’empêche que de la moutarde, du sucre, du café et de l’huile française et des pommes des Alpilles etc… voisinent sur les rayons avec les produits algériens; l’Algérie pouvait se le permettre au temps des vaches grasses, maintenant la disparition des produits importés ne nous manquera pas. Ces prétextes à faire des affaires juteuses ne manqueront qu’aux barons de l’import qui importaient des marchandises étrangères superflues en concurrence avec des produits agricoles ou agro-alimentaires made in DZ de même ou meilleure qualité.
            Je ne soutiens pas le pouvoir algérien, je ne fais que rétablir des vérités contre l’algérian-bashing orchestré par vos soldats du Net qui colportent des ragots sur l’Algérie qui-meure-de-faim et qui ne-sait-pas-fabriquer-une-aiguille. Et puis moi je vois le verre à moitié plein, pas le verre à moitié vide.

        • Honte à vous , c’est grâce à ces “paysans illettrés que vous pouvez consommer les fruits et légumes lesquels légumes ne couvrent pas les besoins de 40 millions d’algériens. Si les “paysans illettrés” cessent de produire vous, vous réduit à vous nourrir de pétrole et de gaz

  4. C’est pourtant facile pour ne pas se tromper , indépendance veut dire trois choses :
    La nourriture.
    L’industrie du médicament.
    L’industrie des armes.
    Dans l’histoire, des armées ont mi l’arme au pied faute de nourriture.

  5. Personne n’a donc compris qu’il s’agit d’un film de propagande (le genre qu’on passait en “actualités” au cinéma) dans la France de 1948 qui vit sous perfusion économique américaine et qui veut montrer au bon citoyen qui vit encore avec les tickets-ration qu’elle a ses propres ressources. Sauf que celles-ci proviennent des colonies, et ne sont donc pas françaises à proprement parler. Ces mêmes Français qui trois ans auparavant collaboraient avec l’occupant nazi n’ont aucun scrupule à “faire suer le bournous” et à s’enrichir sur des terres volées, avec une main d’oeuvre misérable. Sans parler des clichés répugnants: la petit fille blonde qui mange une orange juteuse, l’arabe qui grimpe aux palmiers, et l’avalanche de statistiques qui démontrent combien la colonie rapporte en vérité.

    Cette colonie il faut garantir qu’elle restera française, alors que cette même année l’Angleterre a perdu l’Inde, et que la guerre d’Indochine en est à ses prémisses. Au contraire, l’Algérie doit être la tête d’affiche, le modèle idéal de “la communauté entre Européens et indigènes”… plus les illusions sont profondes, plus le réveil est brutal. Tahiya al-Djazaïr!

    • Oui, ça pousse bien tant que vous videz la mer de Galilée pour irriguer les terres arides, mais comme ce lac est presque à sec, c’est bientôt fini votre tour de passe passe.

      Et puis facile de critiquer l’agriculture du voisin quand vous lui volez toute son eau, lui volez ses meilleures et déracinez ses oliviers.

      C’est bientôt fini pour vous de toute façon.

      Vous allez regretter d’avoir percé la barrière de dhul qarnayn quand on va débarquer, et que l’on fermera vos grandes gueules pour de bon :=)

  6. Censuré encore ?

    La critique de l’après-indépendance est donc interdite ?

    Croyez-vous que l’Algérie va évoluer si elle ne regarde pas son passé depuis 1962 ?

    Débarrassez-vous du FLN !!! Faites des élections libres sans voter islamiste. Essayez de créer des partis qui comptent, non religieux.

    Éblouissez-nous…

  7. C’est incroyable…
    L’Algérie coloniale produisait donc plus pour se nourrir que maintenant ?
    Qu’a-t-elle fait de son indépendance ?
    Peut-être que les colons avaient développé un tant soit peu le pays. Mais chut : le dire n’est pas politiquement correct. Pourtant, il est bon d’ouvrir les yeux et de réfléchir sans idéologie victimaire. Et voir les choses en face.
    Je souhaite bonne chance aux Algériens : virez le FLN, c’est une sangsue !

    Et mes amitiés à la censure habituelle.

  8. Rappelons qu’en 1917 la famine frappe les Algériens (plus à l’est qu’à l’ouest) tandis que l’Algérie continue à être le grenier à blé de la France en guerre. Les hommes valides acceptent la maigre solde et s’engagent pour nourrir leur famille. En 1918 la grippe espagnole va rajouter aux ravages sanitaires parmi la population algérienne déjà démunie et affaiblie. Jusqu’en 1921, ce sont les Européens qui ont la plus forte poussée démographique en Algérie. Ce n’est que lorsque l’immigration européenne en Algérie ralentit puis cesse que l’équilibre démographique s’établit.

    Le XIXème siècle a été pire encore au niveau des massacres de civils algériens et de famines prolongées. Entre le début de la colonisation française (officiellement en octobre 1844) et la fin du siècle, la population algérienne a été réduite de plus de 30%, selon les statistiques coloniales! Puis il y a aussi les victimes de la guerre de libération nationale, entre 700.000 et 1 million. On ne le dira jamais assez, dans une certaine mesure le peuple algérien est un peuple de survivants.

    Nous, enfants d’immigrés, sommes porteurs d’une mémoire douloureuse et qui doit être mise en lumière. Et que les beaufs et autres républicains laïcards ne viennent pas nous dire que nous ne sommes pas assez “intégrés”, la terre a reçu plus de sang de graines à germer au nom de la France…

    • “entre 700.000 et 1 million. On ne le dira jamais assez, dans une certaine mesure le peuple algérien est un peuple de survivants”.

      Ce que vous écrivez est typique de l’idéologie victimaire.
      En 1830, la population est inférieure à 3millions d’habitants. En 1962, elle est de presque 9 millions. Et vous voici pour votre malheur 38 millions qu’il faut bien nourrir et loger, plus trouver du travail…
      Au fait si vous vérifiez, le nombre de morts de la guerre d’Algérie, admis par la plupart des historiens, ne peut quand même pas dépasser proportionnellement le nombre de mort en France de la 1ère guerre mondiale (1400.000).
      Le reste est de la propagande victimaire comme d’habitude. Faites des efforts avant de vous plaindre…

      • leroy
        Il y a longtemps que vous vous êtes discrédité avec vos racisme et islamophobie notoires. Puis vous vous posez en “historien” alors que vous êtes un affabulateur névrosé: au lieu de harceler les intervenants avec vos messages délirants, demandez-vous ce que vous apportez au dialogue, ce que vous venez faire sur un site musulman jour après jour…

        PS: Votre exercice de copier-coller de sites de la fachosphère est d’un comique!

      • Mais on n’en sait rien combien d’Algériens il y avait en 1830. Qui a fait un recensement, les troufions français, le temps de descendre de leur canasson entre deux embuscades de la résistance algérienne laquelle a duré des décennies?
        A supposer que cela aie été fait, ce dont je doute fort, les recenseurs ont ils compté les nomades éparpillés dans la steppe, les montagnards perchés sur leurs crêtes qui guerroyaient encore en 1841 lors de la grande révolte d’El Mokrani? Ont ils compté les Touaregs qui à cette époque ne faisaient même pas partie de l’Algérie historique ?
        Avec les marocains frontaliers devenus Algériens pour cause de découpage colonial ( les marocains ne cessent de nous réclamer Béchar et Tindouf, aujourd’hui quatre fois plus peuplés qu’en 1966 ) plus ceux qui ont émigré en Algérie à la faveur de la colonisation et les Maliens et les Nigériens qui ont été généreusement couronnés Algériens après l’Indépendance pour cause de regroupement familial des Touaregs et qui se sont reproduits deux fois plus que les Arabo-Berbères du Nord de l’Algérie, ça nous en fait des pièces rapportées; et voilà qui donne à réfléchir sur la véracité des chiffres avancés par les Français, tant ceux de 1830 que ceux de 1962 et sur le sens du quadruplement de la population algérienne en 55 ans.

  9. Que des erreurs aient été faites depuis l’indépendance certes, mais il faut faire la différence entre une politique qui a construit les bases de l’industrialisation, le développement de l’enseignement et la généralisation de l’hygiène et de la santé publique, ce qui a réussi à quintupler la population du pays et donc multiplié les bouches à nourrir, d’où la fin de l’agriculture exportatrice (dattes mises à part). Mais cette politique productiviste et constructive là ne doit pas être confondue, malgré ses limites, avec celle tout à fait opposée qui a commencé à être appliquée à la mort (louche) de Boumedienne lorsque des généraux véreux et des importateurs gloutons de concert avec les usuriers du FMI ont dénoncé le socialisme pour mieux kidnapper des secteurs clefs de l’économie et brader les usines et leurs machines à vil prix tout en ouvrant les frontières à n’importe quelle importation sans laisser aucune protection ni même préparation pour la production nationale. Pour prendre un exemple concret parmi des centaines d’autres, la grande usine de parfum de la région Boufarik qui exportait en France à partir de la culture d’herbes locales a été dépecée et ses machines vendues clandestinement on ne sait par qui et à qui, la nuit, à la faveur de la terreur des années noires dont ont profité les gros importateurs et leurs associés véreux. Combien d’usines dépecées à l’ombre de la terreur “islamiste” ? Pourquoi Chadli et sa clique ont-ils couvert la montée du FIS contre ce qui restait du vrai FLN de la plate-forme de la Soummam et aussi contre le mouvement réislamisateur pacifique d’un Bouslimani qui allait être assassiné par les tueurs “islamistes” parce qu’il avait refusé d’appeler les conscrits algériens à déserter pour rejoindre les terroristes ? Il est temps que les bouches s’ouvrent, mais pas pour dénoncer pêle-mêle tous ce que les Algériens ont réalisé depuis l’indépendance mais pour séparer le bon grain de l’ivraie et savoir qui a tué qui et quoi, et pour l’intérêt de qui ? Mais aussi qui a construit le pays avant qu’on ne le détruise.

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