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Proche-Orient, Iran, Etats-Unis, Union européenne : l’ère des tractations tous azimuts

Alors que l’Iran, par la voix de son guide suprême Ali Khamenei, galvanise l’opinion des pays musulmans en vue d’une mobilisation active pour « sauver la Palestine », contestant avec véhémence la solution de deux Etats palestinien et israélien prônée par les pays arabes et les grandes puissances, la France et les Etats-Unis convient au même moment Téhéran à se joindre aux réflexions sur l’Afghanistan qui seront menées fin mars à Bruxelles ou aux Pays-Bas, dans le cadre d’une conférence qui se tiendra sous l’égide des Nations unies.

Oscillant entre critiques virulentes de la posture iranienne, lui reprochant en l’occurrence une intolérable ingérence dans la politique intérieure palestinienne, et une volonté d’affichage d’établir le dialogue avec un Etat désormais incontournable sur des sujets diplomatiques cruciaux tels que l’Afghanistan, les tentatives de rapprochement entre les puissances occidentales et l’Iran s’esquissent dans un « pas de deux » complexe, où le moindre faux pas est rédhibitoire.

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Appelant de son côté à l’établissement d’un “front global antisioniste” et à “punir sérieusement les criminels sionistes”, le président Mahmoud Ahmadinejad a réaffirmé lors de la conférence de Téhéran à laquelle ont participé le président du parlement libanais Nabih Berri, allié du Hezbollah chiite libanais, le représentant très influent du bureau politique du Hamas en exil, Moussa Abou Marzouk et Mahmoud Zahar, le plus important décisionnaire du “Hamas de l’intérieur”, son indéfectible soutien au Hamas.

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