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Prières de rue : une caserne désaffectée pour pallier la pénurie de places dans le 18ème

Plus d’un an après « l’appel à la résistance » ultra cocardier lancé sur Facebook, qui n’avait de bon enfant que le nom « l’apéro saucisson-pinard », et pour cible le quartier multicolore de Paris, la Goutte d’Or, et ses prières de rue du vendredi, le Préfet de Police Michel Gaudin a suggéré aux responsables du culte musulman de pallier la pénurie de places, en mettant à la disposition des administrés musulmans une caserne désaffectée du 18ème arrondissement.

Un an après les offensives fleurant bon le racisme du terroir de groupes laïcards, tels Riposte Laïque ou Résistance Républicaine, et de mouvements d’extrême droite, comme le Bloc Identitaire, auxquelles s’est mêlée la voix tonitruante de Marine Le Pen dans une analogie hivernale funeste, qui a hélas fait date « les prières de rue ressemblent à l’Occupation », un courrier a été adressé au recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur et au président du Conseil Français du culte musulman (CFCM) Mohammed Moussaoui en leur proposant cette solution “temporaire” dans le quartier emblématique de la diversité.

Cette caserne, moyennant une redevance qui devra être établie par le service des domaines, pourrait accueillir des fidèles “dès la mi-septembre“, selon la Préfecture de Paris, après environ quinze jours de travaux pour réhabiliter le bâtiment conformément aux normes de sécurité.

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A Paris, il y a 17 lieux de culte musulmans, tous saturés, et ils ne peuvent accueillir que 13.000 personnes. C’est évidemment insuffisant“, a déclaré un haut fonctionnaire dans un sursaut de clairvoyance… L’islam des caves ou du bitume a vécu, mais il est fort dommageable qu’il ait fallu que les plus franchouillards d’entre nous battent le rappel sous des airs faussement conviviaux pour faire sortir les autorités d’une torpeur irresponsable.

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