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Pour le chef des Jeunes avec Wauquiez : “la première génération de musulmans bossait, leurs enfants brûlent des voitures”

Si jeune et déjà obsédé par l’islam, Aurane Reihanian, le jeune loup aux dents longues des Républicains, a enfourché le même cheval de bataille que celui pour qui il roule aveuglément, Laurent Wauquiez, se rêvant en président des Jeunes Républicains en misant sur la future consécration de son champion de la droite dure.

Du haut de ses 24 ans, l’assistant parlementaire de Isabelle Valentin, la députée LR de Haute-Loire, se croit promis à un grand destin, d’autant plus si l’ambitieux Laurent Wauquiez assouvit sa soif de pouvoir et s’empare avec avidité des rênes des « Républicains », qui lui semblent d’ores et déjà acquises…

En attendant le verdict des urnes, le 17 décembre prochain, à l’issue d’une parodie d’élection interne dont on ne connaît que trop les ressorts cyniques, Aurane Reihanian s’emploie à incarner la nouvelle génération des démagogues de bas étage, surfant allègrement sur les peurs et flattant les bas instincts de son jeune électorat. Il a très vite compris qu’il avait tout à gagner en reprenant le flambeau de la stigmatisation des musulmans, notamment des plus jeunes d’entre eux.

 « La première génération de musulmans, ils ont bossé. Ils ne brûlaient pas des voitures comme leurs enfants », a lâché récemment le visage du renouveau de la droite radicale qui reprend, sans état d’âme, les vieilles recettes de la politique Sarkozyste, particulièrement celle de la bouc émissarisation de l’islam. Si jeune et déjà si vieux !

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On peut compter sur ce fils d’immigré arménien, au discours bien rôdé, pour marteler que la jeunesse de droite est une « une génération attentats, une génération qui veut qu’on défende les intérêts de la France, qui refuse les prières de rue, qui refuse la viande hallal dans les écoles ». N’en jetez plus !!

Dans un mail adressé à Mediapart, Aurane Reihanian a effectué un rétropédalage dans la semoule dont sont coutumiers les vieux briscards de la politique politicienne : « Je n’ai pas prononcé cette phrase de la sorte. L’idée était de vous expliquer que les musulmans de la première génération avaient travaillé et s’étaient intégrés sans avoir de revendications communautaristes et sans sombrer dans la délinquance et qu’à cette époque, on ne brûlait pas des voitures ».

Le très droitier Laurent Wauquiez peut être pleinement rassuré : avec son jeune dauphin, entré en croisade contre le nombre de mosquées en Seine-Saint-Denis, qui se verrait bien un jour calife à la place du calife, la relève est assurée.

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7 commentaires

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  1. il n’y a pas de parents musulmans qui éduqueraient leurs propres enfants pour qu’ils cessent leur provocations en tout genre dans les écoles et dehors pour donner une très mauvais image des français d’origine africaine qui étaient aux antipodes de leurs comportement et donc exemplaires il y a plus de 50 ans.
    la fin des victimisés

  2. Ce type devrai se demander pourquoi on brule les voitures.
    Ou se trouve l’origine de ces actes.
    Quelle a été le sort des parents ou grands-pères harkis?
    Quelle est le sort des jeunes arabes?
    Pourquoi malgré ses efforts d’intégration, ne sont pas admis?
    Pourquoi dans les pais limitrophes de France, il n’y a pas de problème.
    Mais ce cretin lui-même issu de l’émigration se permet le racisme.
    Alors le racisme des turques contre les arméniens, serai justifié a se yeux?

  3. Bah dans cette droite ça ne vole pas haut dans tous les cas :
    – Ceux qui cassaient les voitures ne sont pas uniquement d’origine musulmane !
    – L’islam proscrit de casser des voitures et toute manifestation violente ; alors le jour où il verra un musulman pratiquant et sincère faire ce genre d’acte odieux et bien les poules auront vraiment des dents.
    En France, les parents bossaient, la nouvelle génération (tout type de compatriote confondu) ne pense qu’à se bran… . C’est un dur constat M. Wauquier.

  4. Quant à Vauquier et ses proches, lui se fait entretenir par le contribuable qui travaille et dont une partie des bénéfices produits par lui sont détournés par ses patrons ou par l’Etat pour entretenir des politiciens qui ont les moyens de se faire payer une campagne électorale et un accès aux gros médias. Pour ce qui est des immigrés de la première génération, la chose qu’il faut retenir à leur égard, hormis le fait d’avoir travaillé pour développer une industrie aujourd’hui délocalisée par les promoteurs de l’UMPS, “républicains” en marche ou pas, c’est leur rôle notoire dans les luttes sociales et dans le développement d’un syndicalisme combattif qui s’est largement éteint avec l’adhésion des grandes centrales syndicales françaises à la Confédération européenne des syndicats et à la Fédération syndicale internationale. Il faudrait surtout célébrer cette combativité aujourd’hui car on en a à nouveau bien besoin ! Et ce que beaucoup de jeunes de ladite seconde génération cherchent dans l’islam, c’est justement cette radicalité là et cet esprit de justice. Donc prolétaires de tous les pays et de toutes les religions, Unissez vous ! Comme le disait Sankara, on ne lit pas le Coran ou la Bible de la même façon si on est pauvre ou si on est riche, si on est possédant ou si on ne possède rien que la force de son travail (et éventuellement ses dettes pour ceux qui ont été entrainés dans la spirale vers les intérêts usuriers). Ce qui est une évidence que nous pouvons constater chaque jour si l’on ouvre ses oreilles !

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