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Pour Frédéric Mitterrand, le gouvernement tunisien n’est pas une dictature

Que pouvions-nous espérer d’autre que le mutisme lâche, ou l’aveuglement autiste, de la part des barons du parisianisme face aux représailles sanglantes du pouvoir tunisien ?

Que pouvions-nous escompter d’autre de la part de la personnalité sulfureuse du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, que son soutien indéfectible au régime tortionnaire en place, préférant réserver son indignation corporatiste aux turpitudes de son clan, les plus indéfendables et sordides soient-elles, à l’image de Polanski ?

Nos grands bourgeois se garderont bien de donner de la voix pour dénoncer une tyrannie qui éclate au grand jour. Nos habituels donneurs de leçons ne se relaieront pas cette fois-ci dans un énième ballet médiatique pour blâmer haut et fort la dictature tunisienne en action, trop soucieux de préserver leur eden ensoleillé, où se nichent leurs riads cossus, dans lesquels ils se retirent servis comme des princes.

Non, ces puissants là ne s’égosilleront pas dans une protestation ampoulée pour mettre Ben Ali et sa clique au ban des démocraties, ils ne verseront pas de larmes pour des citoyens morts pour avoir osé crier leur désespoir. Pour cette élite là, le sort tragique des plus humbles est sacrifié sur l’autel exécrable de leurs prés carrés.

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Frédéric Mitterrand sur Canal Plus, dimanche 9 janvier

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