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Peut-on dire que «l’homme est un singe» ?

« S’il est faux de dire que l’homme descend du singe, c’est tout simplement parce que l’homme est un singe », affirme la paléoanthropologie contemporaine. Or ce propos n’a rien de burlesque. Le discours scientifique est fondé à affirmer, preuves à l’appui, que nous appartenons à la même famille que nos cousins arboricoles. Mais que signifie exactement cette parenté biologique ? Et faut-il vraiment jeter aux orties, même sur le mode métaphorique, notre « différence spécifique » ?
L’homme et le singe : une parenté biologique
Rappelons d’abord que l’argument qui fonde une telle affirmation est emprunté à la classification des espèces, c’est-à-dire à la phylogénétique. Les hommes, comme les grands singes africains (gorilles, chimpanzés et bonobos), appartiennent à une même famille : les hominidés. Les hommes et les chimpanzés, en particulier, ont un degré de parenté biologique estimé à 97 %. C’est un fait avéré, et la science moderne l’affirme : nous partageons avec les singes africains l’essentiel de notre patrimoine génétique.
Conformément à la théorie néo-darwinienne, cette parenté est le fruit d’une évolution biologique qui entraîne les espèces vivantes, sans dérogation possible, depuis l’apparition de la vie. Notre espèce actuelle, « homo sapiens », appartient à une lignée évolutive dont la paléoanthropologie tente péniblement de reconstituer l’arbre phylogénétique. A l’instar des autres espèces, la nôtre est donc issue, par mutation génétique, d’un substrat très ancien que nous partageons partiellement avec d’autres espèces, dont les singes actuels.
Restituer précisément les étapes de notre lignée, toutefois, est devenu un exercice de haute voltige. Car les nombreuses découvertes d’espèces fossiles, depuis vingt ans, ont brouillé les pistes. La première espèce appartenant au genre « homo » serait « homo ergaster », apparu il y a 1,8 million d’années. Mais nous avons une idée très vague du processus par lequel cette espèce a émergé pour donner naissance à ce qui deviendra ultérieurement « homo sapiens ». Qui plus est, les frontières du genre « homo » lui-même, avant et après cette apparition mystérieuse, sont extrêmement floues.
La station debout, la locomotion bipède, la main différenciée et l’importance du volume crânien sont les caractères classiquement attribués à « homo ». Mais on constate qu’ils préexistent, à des degrés divers, dans une vingtaine d’espèces dont la parenté avec la nôtre, entre 8 et 2 millions d’années, demeure assez obscure. Certaines espèces antérieures à l’apparition de « homo », par exemple, utilisent diverses formes de bipédie. De même, le volume crânien ne permet plus de classer les espèces, les plus archaïques n’ayant pas nécessairement un encéphale moins développé que les plus récentes.
La science nous invite à faire notre deuil, par conséquent, du schéma linéaire d’une hominisation triomphante, fondée sur la conquête de la bipédie et l’accroissement du volume cérébral. Avant que l’homme actuel ne voie le jour, il y a 200 000 ans, un foisonnement d’espèces aujourd’hui disparues a jalonné notre lignée évolutive. Du coup, la classification y perd son latin : au gré des découvertes, telle ou telle espèce se voit élevée à la dignité générique de « homo », puis précipitée dans une obscure « pré-humanité ». « Homo abilis » (entre 2,4 et 1,6 millions d’années), par exemple, était-il humain ? Son anatomie crânienne plaide en sa faveur, mais pas son squelette locomoteur. Pour d’autres espèces, c’est l’inverse.
Les frontières culturelles de l’humanité
Mais il y a plus. La paléoanthropologie s’est également nourrie des recherches sur l’éthologie des grands singes africains. Notre parenté avec ces mammifères arboricoles, affirme-t-elle, ne serait pas seulement anatomique, mais comportementale. Dans cet effondrement généralisé des certitudes anthropologiques, le flou qui caractérise les frontières de la nature semble alors se propager, par contagion, aux frontières de la culture. Et tout se passe comme si la science, après avoir dissous les repères classiques de notre définition naturelle, entendait nous dépouiller, au profit de nos cousins éloignés, des attributs ordinaires de notre définition culturelle.
Après la locomotion bipède et la capacité cérébrale, en effet, voici venu le tour de l’outil : faut-il également abdiquer ce privilège anthropologique ? « La vision progressiste, qui associe une bipédie de plus en plus perfectionnée, un cerveau de plus en plus grand, des mains de plus en plus habiles et des outils de plus en plus diversifiés, vole en éclats ».[1]Puisque les singes cassent des noix avec des pierres, comment affirmer que l’outil est le propre de l’homme ? « L’utilisation d’outils comme l’invention de la pierre taillée précède l’émergence du genre « homo », affirme le paléoanthropologue Pascal Picq. L’outil ne fait donc pas l’homme, mais ce sont des hominidés qui font des outils ».
Or les termes mêmes de cette affirmation ne vont pas de soi et ils se heurtent au moins à deux objections.
La première, c’est que « l’utilisation d’outils » et « l’invention de la pierre taillée » ne sont pas des phénomènes du même ordre. L’animal utilise des éléments empruntés au milieu naturel, il les adapte de manière sommaire à leur usage, mais il ne les fabrique pas. Certains chimpanzés cassent des noix avec des pierres, mais ils ne taillent pas les pierres. Le propre du geste technique, c’est non seulement sa capacité à transformer le donné naturel, mais à cumuler le bénéfice de ces transformations. Comme le dit Bergson, l’homme devrait être nommé « homo faber » plutôt qu’« homo sapiens » : n’est-il pas le seul être capable de « faire des outils à faire des outils » ?
La seconde objection contre l’idée que l’outil précède l’homme, c’est qu’elle invalide la généalogie, pourtant admise, qui fait précisément de « homo ergaster » (l’homme artisan) la première espèce humaine. Or il faut choisir. Soit l’outil est le propre du genre « homo » dont l’espèce « homo ergaster » signe l’avènement évolutif. Soit l’outil précède le genre « homo » et il n’y a aucune raison de dater l’avènement de l’homme en le reliant à l’avènement de l’outil. Faute de tirer les conséquences de cette affirmation, la paléoanthropologie oscille entre deux points de vue, comme si l’outil pouvait être à la fois le propre de « l’homme » et du « pré-homme ».
Un homme-singe ?
Cette ambiguïté du discours sur la culture redouble celle, précédemment analysée, sur notre nature biologique. Nos incertitudes progressant au même rythme que nos connaissances, la prolifération déconcertante des squelettes anthropoïdes paraît dissoudre les limites naturelles du genre « homo ». Mais la paléoanthropologie contemporaine va beaucoup plus loin : elle affirme qu’il en est de même de ses limites culturelles. Pas plus que les caractères anatomiques ou les répertoires locomoteurs, les conduites culturelles ne détermineraient plus, nous dit-on, les frontières de l’humanité.
Pourquoi ne pas admettre, demande Pascal Picq, que les singes, comme nous, « font de la politique » et connaissent « la distinction entre le bien et le mal » ? Et si, en faisant de l’homme un singe, on faisait du singe un homme ? Corollaire de l’animalisation de l’homme, cette humanisation du singe repose sur un flou conceptuel impressionnant. Si les singes font de la politique, sait-on à quelles règles obéit cette activité ? Par quel symbolisme s’effectue leur appropriation consciente par les individus ? Que le mâle dominant d’une communauté de chimpanzés noue des alliances en vue de conserver son hégémonie dans la compétition sexuelle, soit. Mais est-ce de la politique ?
Mieux encore, cet anthropomorphisme par extrapolation, étrangement, déborde aussi sur la sphère morale lorsqu’on attribue aux chimpanzés la « conscience du bien et du mal ». Mais parce que les grands singes sont des animaux sociaux, faut-il vraiment les considérer comme des êtres moraux ? Que faudrait-il penser, si c’était le cas, de la moralité des fourmis, dont l’organisation sociale est au moins aussi complexe que celle des chimpanzés ? Sauf à nier l’évidence, les comportements sexuels ou affectifs de ces primates supérieurs ne témoignent d’aucun sens moral, classiquement entendu comme la distinction consciente entre le permis et le défendu.
Certes, les grands singes africains manifestent des dispositions qui ont été longtemps ignorées de leurs cousins biologiques. Dans le milieu naturel, les jeunes chimpanzés réalisent des acquisitions complexes qui attestent d’une véritable plasticité du comportement. Au contact des hommes, les tentatives d’apprentissage du langage ont parfois abouti au maniement de signes conventionnels non iconiques ou de gestes empruntés au langage des sourds-muets. Mais il faut admettre que ces acquisitions hâtivement qualifiées de « linguistiques » sont un  maigre tribut payé à notre parenté génétique. Et il est clair qu’elles ne franchissent jamais certaines limites.
Ignorant l’interrogation et l’injonction, elles se cantonnent à l’usage rudimentaire d’un nombre déterminé de « symboles » correspondant à des situations stéréotypées. Toujours assortis de récompenses alimentaires, fondés sur la reconnaissance de signaux et non sur la compréhension de signes,  ces apprentissages ne sont-ils pas une forme élaborée de dressage ? En réalité, nous aurions davantage à apprendre des grands singes si nous étions capables de comprendre comment ils communiquent en notre absence. « Depuis quelques décennies, on s’efforce d’enseigner différentes formes de langage à des grands singes. Mais que peuvent-ils nous dire d’autre que ce que nous attendons d’eux ? ».[2]
La parenté biologique entre l’homme et le singe, en réalité, n’exclut pas la différence spécifique qui permet de les distinguer. La reconnaissance de notre origine animale nous permet de savoir à peu près d’où nous venons, elle nous situe dans le vaste courant de l’évolution. Conscients de cet ancrage naturel, nous ne perdons pas de vue, pour autant, que nous sommes dotés d’une étonnante faculté d’expression symbolique. Nous avons la possibilité de nommer ce qui n’existe pas, de nous interroger, de fixer des règles et de les modifier. Les singes, eux, ne l’ont pas. Car « l’homme invente et comprend des symboles, l’animal non. Tout découle de là ».[3]
On a beau montrer la continuité entre nous et les espèces actuelles ou fossiles dont nous sommes proches, nous sommes ce que nous sommes en vertu d’une différence qui nous singularise au sein de notre famille d’origine. Or quelle est cette singularité ? La principale énigme, en ce qui nous concerne, n’est pas tant de savoir à quelle lignée évolutive nous empruntons nos caractères anatomiques. C’est plutôt de savoir pourquoi nous avons substitué, en guise d’adaptation au milieu, la culture à la nature, l’éthique au biologique, la règle à l’instinct. Le plus important, c’est de savoir pourquoi, mentalement, nous ne sommes pas des singes.

 


[1]Pascal Picq, « Au commencement était l’homme », Odile Jacob, 2013, p.11.
[2]Dominique Lestel, « Sommes-nous assez intelligents pour comprendre l’intelligence des singes ? », dans « Aux origines de l’humanité II, Le propre de l’homme », Fayard, 2001.
[3]Emile Benveniste, « Problèmes de linguistique générale », Gallimard, 1966, p. 27.
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80 commentaires

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  1. Bonjour,
    L’immense essor que l’étude des sciences naturelles a pris semble n’avoir qu’un but : découvrir l’histoire positive de l’évolution de l’homme et des animaux.
    Il est dans l’esprit de tous que la solution de cet immense problème ouvrira de nouveaux horizons à la science, que l’histoire définitive du développement primitif sera le premier mot d’une ère scientifique nouvelle.
    Cette idée règne depuis longtemps dans l’esprit humain. Elle a été formulée par Socrate lorsqu’il disait aux philosophes qui cherchaient à pénétrer les secrets de la Nature : Avant tout connais-toi toi-même.
    L’histoire de l’évolution n’est plus, aujourd’hui, une question philosophique ; elle ne peut plus être traitée autrement que sur le terrain des sciences positives. Les hypothèses n’ont plus de place dans la science. Pour avoir le droit d’appeler l’attention des savants sur une nouvelle doctrine il faut apporter des faits et des preuves ; il est donc indispensable de suivre une méthode rigoureusement scientifique, l’importance de la question ne permet pas qu’il en soit autrement.
    Pour que l’histoire de l’évolution soit complète il faut la diviser en trois parties :
    La première doit comprendre l’Évolution anatomique, c’est-à-dire l’histologie et la morphologie qui en est la conséquence.
    La seconde comprend l’Évolution physiologique, elle s’occupe de l’apparition et du développement des fonctions organiques.
    La troisième comprend l’Évolution chimique ; c’est la plus difficile à faire. Pour y arriver il faut suivre pas à pas les combinaisons diverses qui se forment dans le corps vivant aux dépens du protoplasma originaire.
    Deux méthodes seulement ont été considérées jusqu’ici comme pouvant être employées pour arriver à faire l’histoire de l’Évolution : l’Embryologie et la Paléontologie. Comme la Vérité est une, il faut forcément que les mêmes données historiques résultent de ces deux ordres de recherches, il faut que l’Évolution, dans ces trois divisions, aboutisse aux mêmes conclusions par la paléontologie et par l’embryologie. Si, cependant, nous nous trouvions en face de contradictions apparentes, quelle est, de ces deux sciences, celle à laquelle nous devrions accorder le plus de confiance ? C’est, sans aucun doute, l’Embryologie. Le développement de l’ovule est continu et sans lacunes, les données fournies par la paléontologie sont incomplètes. Il faut donc, en dernier lieu, recourir à la méthode infaillible.
    De larges extraits consacrés à cette nouvelle théorie de l’Évolution de l’homme et des mammifères démontrée par le développement embryonnaire se trouve dans l’article dont je transmets le lien ci-dessous.
    Il est conseillé à ceux qui, en général, liront cette nouvelle doctrine d’une grande hardiesse parce qu’elle est d’une grande simplicité, et à ceux qui se livrent à l’étude, si intéressante, de notre origine, de mettre en pratique, dans cette occasion, la méthode de Descartes, de faire table rase, dans leur entendement, de toutes théories existantes, de se mettre dans la situation d’esprit d’un homme qui n’aurait aucune notion des hypothèses émises sur ce sujet et d’examiner, avec cette liberté d’esprit, les diverses phases traversées par l’embryon pour devenir soit un homme soit un animal quelconque, c’est-à-dire de regarder la Nature telle qu’elle est.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/06/nos-veritables-origines-nos-racines.html
    Cordialement.

    • @Sylvie anne
      Merci pour vos louanges, mais vous vous trompez!!
      Le créationnisme a fait son come back chez les Évangéliques américains, qui représentent 100 millions de personnes, et la base du vote Républicain. Ils constituent aussi la majorité du mouvement sioniste, pour des raisons religieuses assez imbitables. La fin du monde viendra quand les juifs auront récupéré le Grand Israël. Le Seigneur les exterminera ensuite, et seuls les justes seront invité dans le Royaume de Dieu. Comprenez par “justes”, les évangéliques. Cette secte, ainsi définie pas la Miviludes, est celle de Georges Bush Junior, mais elle a soutenu Trump. Quand on parle du “lobby juif”, comprenez aussi que celui-ci est majoritairement évangélique, vu que les juifs ne représentent que 2% de la population américaine.
      Les Évangéliques sont des fondamentalistes surtout accros à l’AT, qu’ils apprennent par coeur (cf Pulp Fiction). Ce sont eux qui ont relancé le créationnisme dur, alors que le darwinisme cohabitait tranquillement avec les monothéismes, sans susciter de questions dérangeantes. Je me souviens d’une époque où on enseignait Darwin à l’école, et la Genèse au catéchisme, sans que celà ne dérange qui que ce soit. Mais aujourd’hui, la religion remet les sciences en question, et conteste même la sphéricité de la Terre.
      Ces dérives n’ont contaminé l’Islam que depuis peu, mais progressent très vite dans le monde musulman, du fait de la radicalisation inspirée par les FM et les salafistes. De faux scientifiques, comme Yahya, un escroc avéré (en prison actuellement), ont largement concouru à cette opération d’enfumage.
      La vérité est bien sûr que les religions n’ont pas à se mêler de science, et vice versa. Comprenez que les religions sont détentrices d’une sagesse qui nous échappe souvent, et que les sciences n’ont pas à prendre en compte les textes sacrés.
      On atteint hélas actuellement des sommets concernant la dérive de la science en lien avec la religion, avec le platisme, une théorie “scientiforme”, qui nie l’observation, avec des arguments typiquement conspirationnistes. Là encore, ce sont les protestants qui l’ont inventée de toute pièce, à partir d’expériences scientifiques truquées, sans parler d’une description du monde qui appartient au registre du comique.
      Plus d’un siècle après la publication de la Relativité Générale, je trouve ça peu glorieux.

  2. A propos des “fausses sciences”….
    La démarche scientifique procède par étapes.
    – Observation et mesures.
    – Analyse du phénomène.
    – Construction d’une théorie hypothétique.
    – Formulation de prédictions à partir de la théorie.
    – Vérification de la pertinence des prédictions.
    Cette méthode est globalement complétée par la méthode expérimentale, qui reprend les deux derniers aspects décrits ci-dessus. Exemple, la fameuse expérience de Mickelson et Morley, destinée à conforter l’hypothèse du vent d’éther, mais qui l’a au final invalidée.
    Une autre chose importante à comprendre est qu’aucune théorie n’est “juste”. Une théorie nouvelle est simplement plus performante que la précédente. Exemple: La Relativité Générale, qui s’est substituée à la Gravitation newtonienne. Mais aucune de ces deux théories n’est “juste”, ou “fausse”. Einstein explique juste plus de phénomènes que Newton, plus, mais pas tous.
    La Théorie de l’Evolution, telle que formulée initialement par Darwin, comporte de nombreuses erreurs, dont certaines ont été corrigées ensuite. Mais elle n’explique pas très bien l’évolution des bactéries, lesquelles semblent échapper à la pression sélective.
    Contester une théorie scientifique est tout à fait légitime. C’est ainsi que progressent les sciences. A charge ensuite pour l’auteur de proposer une théorie résolvant les contradictions avec l’observation. C’est ce qu’a fait Jay Gould dans les années 70 puis 80.
    En revanche, la démarche de gens comme Yahya, consistant à critiquer (en recopiant…), sans proposer de théorie alternative démontrée, n’est pas une démarche scientifique. De la même manière, s’appuyer sur des croyances non prouvées pour démonter une théorie scientifique démontrée n’a pas plus de sens. En fait, on abandonne le monde des sciences pour pénétrer celui de la métaphysique, où tout est permis…. Y compris la remise en cause sans preuves des évidences avérées.
    La Théorie de l’Evolution s’appuie sur une infinité d’observations sérieuses, et aussi sur l’expérimentation. Le fait que cette théorie évolue, donc, change au fil des décennies, n’invalide en rien la pertinence de l’idée de départ. Mais, si une théorie nouvelle et démontrée invalidait Darwin, je ne connais pas un scientifique qui la rejetterait a priori. Il en va de même pour la Relativité. Einstein a travaillé jusqu’à l’heure de sa mort dans l’espoir de découvrir une “théorie du Tout”, plus performante que celle que lui même avait formulée en 1915.
    Le propre des savants, les vrais, est de savoir se remettre en question. … Mais à partir de faits et d’expériences, pas de mythes antiques.
    Ne confondons jamais cette ouverture d’esprit avec la licence de contester des éléments démontrés à l’aune de la croyance religieuse. Quand on affirme que la Terre est plate avec comme seul argument que c’est marqué dans la Bible, on est juste hors sujet.
    A noter d’ailleurs le fait que la Bible, entre autres, contient des erreurs historiques patentes, comme la fuite d’Egypte, ou l’importance supposée du Roi David, un chef de bande minable sacralisé par l’AT.
    On devine aussi qu’Abraham et Moïse n’ont jamais existé.
    Il n’empêche que Léonard Cohen a écrit une superbe chanson sur ce sujet (Story of Isaac. “The door it open slowly, my father he came in, I was nine years old, and he stood so tall above me, aso”).
    Sauf que mon Léonard que j’aime n’est pas un scientifique. C’est bien mieux: Un poète.
    La vilaine sorcière ajouterait sans doute: Un juif. Enfin, si elle était là. Mais elle s’est noyée dans son vomi, autant que je sache. Ou dans le mien. On la regrettera.
    Ou pas.

    • Pas de souci, ami.
      Je connais un peu le Coran, mais je suis tout sauf un expert en ce domaine. Ces discussions sont pour moi l’occasion de compléter mes lacunes. J’espère qu’elles vous sont aussi profitables.
      D’ailleurs, à quoi bon discuter quand tout le monde est d’accord?

    • Alikhan07, excusez moi, j’ai lu un peu trop vite votre commentaire. Mais ce n’est pas le votre qui m’a attristé, c’est d’autres sur le mur. J’aurai du être plus clair dans mon commentaire et je ne vous visez pas spécialement. Vraiment désolée si je vous ai froissé.

  3. C’est un joli article pour peu qu’on le comprenne.
    Les commentaires parlent d’eux-mêmes. Les religieux scientologues (= scientifiques en herbe) sont de sortie bien qu’ils n’y comprennent rien.
    Entre l’antireligion victimaire @Tucas FERREIRA, entre @Patrice et @Foulan, les croyants en la religion dogmatique athée occidentale qui énonce :
    – Tout vient des grecs (putain en 300 ans d’existence avant de finir enterrés ils en ont fait des choses ces polythéistes)
    – on est des mutants primates analogues aux singes
    – ceux qui ne singent pas votre discours sont moins intelligents
    C’est sûr que quand on lit wikipédia, même la lune est une invention grecque. Si si, ils ont tout découvert les lgbt de l’antiquité. On se demande comment ils ont disparu de la surface de la terre. En fait c’était des reptiliens d’une autre planète.
    Ces croyants ci-dessous qui voient d’un bon oeil les extra-terrestres mais d’un mauvais oeil les anges sont pour le moins marrants. Je crois qu’on descend du singe vois-tu et que les martiens et les ovnis, peut-être même les reptiliens existent. Alors toi avec ta croyance en Dieu et les anges, tu me sembles bien arriérés et vieux jeu. On est des mutants, bon sang, c’est scientologie et vie qui te le dit alors crois le à défaut de comprendre qu’on t’arnaque. On est même pas capable de te dire ce qu’il y a eu il y a 10 000 ans mais par contre on t’explique parfaitement notre cheminement d’il y a 2 milliards d’années ouais. Moi je descend de Lucie, la plus vieille primate ok et pas d’adam et ève.
    Ceci dit le ridicule ne tue pas. L’idéologie occidentale a bien réussi sa propagande envers les faibles d’esprit. Ce n’est plus Jésus qui le dit mais king kong. Merci hollywood et x-men, on adore tes chewing gum et tes pop corn. Hey bollywood, après les singes, tu vas nous inventer quoi …. ? Les vaches.
    Bref, entre les primates mutants et les vaches qui rient, préférons rester humains et divins. A chacun sa croyance finalement.
    Rions à defaut d’en pleurer…de rire

  4. @patrice Je suis bien d’accord avec vous, et je le devine sur beaucoup de choses et aussi quand vous dites : “Enfin, je trouve le site Oumma extrêmement ouvert.” et pourtant “oumma”
    En effet, ouvert et parlant franchement de tout, et avec des articles intéressants. Mais je maintiens : je ne peux, en tant que chien infidèle, discuter ou débattre ici, en étant non-croyant. Je ne peux, comme je le sais depuis longtemps, qu’observer et me taire. Les commentaires, ici, de ceux qui sont adeptes et croyants ne supportent aucunes mises en débat, en tout cas avec des non-muslmans, il en va de même avec les juifs orthodoxes et les différents courant chrétiens intégristes, je l’ai déjà expérimenter aussi.
    Disant cela, je ne peux cependant pas m’empêcher de réagir qua d la goutte faix déborder le vase (celui de la décence intellectuelle)

  5. NINA ma soeur en islam, tu à raison pour la barrière. Patrice ce trompe lui même , car il est ignorant en ce qui conserne le coran,d’accord avec la science moderne ,mais pas surtout car beaucoup de chose son caché à l’humanité aux sujets des révélation coraniques (sciences) qui prouve que DIEUX existe ! A plus inchallah !

    • Bonjour Alikhan07. Je crois qu’on n’évolue qu’en discutant avec courtoisie avec tout le monde. L’insulte n’a jamais menée à rien. A part ternir l’image de celui qui s’en sert. J’ai lu avec attention tous les commentaires de Patrice et il est poli et ne se moque de personne, ne dénigre pas le coran ou les musulmans. Il mérite aussi qu’on le respecte même si on ne partage pas ses idées. Chacun doit être libre de s’exprimer sans être attaqué. 🙂 Franchement, je trouve ça triste d’insulter les gens pour défendre le coran, c’est indigne et dégradant. Bonne journée Alikhan07

      • Je vous remercie d’avoir compris mes intentions.
        Discuter, en confrontant des théories très opposées. Je trouve que c’est plus enrichissant que de débattre avec des gens qui pensent comme vous.
        A part ça, je fréquente beaucoup de musulmans, et je les apprécie. Je pense être aux antipodes du racisme, ou de l’intolérance. J’aime bien les juifs, aussi, même si je condamne la politique israélienne, comme je condamne Erdogan, d’ailleurs.
        Mais je défends aussi des convictions. Comme dans les années 70, durant lesquelles j’étais gauchiste, mais je me pouillais au quotidien avec des militants du Gud, qui venaient quand même manger chez moi.
        Tant qu’on discute encore, aucun drame ne survient. Et puis, c’est amusant de se pouiller. Je ne m’en lasserai jamais…. Enfin, jusqu’à la tombe, qui se profile à l’horizon, et qui devient sacrément nette.
        Bref, soyez assurée de mon amitié.
        J’ai eu aussi de longs échanges avec Malik, il y a quelques mois. On n’était d’accord sur rien, mais on s’est bien éclatés ensemble. Je crois aussi qu’on a appris plein de choses l’un et l’autre. C’est l’essentiel. La tolérance et l’amitié. Et ça n’empêche pas de combattre, comme sur un ring. Il ne faut pas croire que les boxeurs se détestent. Une salle d’arts martiaux est l’endroit le plus convivial qui soit. (j’en ai fait 20 ans).

    • “que Dieux avec x”
      Le très grand Le très grand péché là ! Tu ne serais pas monothéiste ? Tu vas donc aller en enfer !
      Blagues à part, les « révélations du Coran » les « miracles du Coran », etc. ne sont que balivernes pour les bergers e l’époque et les enfants qui aiment bien les contes de fées.
      Et surtout, on ne peut absolument pas prouver que dieu existe, ni le contraire d’ailleurs. Et cela n’a aucune importance, puisque les religions elles-mêmes parlent de « FOI » (et dont pas de certitudes)
      Prouver que dieu existe ? Mais il y aurait partout et tout le temps et depuis des siècles d’énormes « manifs » dans toutes les rues des régions où on « croit » !
      J’ai du respect pour la foi, mais pas pour les religions, surtout quand elle se mêlent des sciences, de la logique et de la philosophie !

  6. @Mak
    Encore une nouvelle bordée d’injures en lieu et place de réponses aux objections sensées que je me suis autorisé à produire. Juste pour mémoire, quand je cite un auteur, ou un site, je mets la citation entre guillemets et j’indique la source. Je ne me souviens pas d’avoir recouru à un copier/coller au cours de nos échanges, et pour cause, puisqu’on a à faire à une sujet que tout le monde maîtrise depuis l’école.
    Enfin, tout le monde sauf vous et quelques fanatiques incultes comme vous, à savoir des évangéliques, des salafistes, ou des juifs orthodoxes, ou, si vous préférez, des gens qui auraient mieux fait de bosser à l’école au lieu de se perdre dans les ouvrages mythologiques, ou, bien pire, les sites conspirationnistes.
    Mais merci quand même de m’avoir consacré du temps ci dessus. Dommage que vous ayez gâché une vingtaine de lignes en insultes diverses, au lieu de répondre à la question posée à votre alter ego: Pourquoi la rotation des étoiles s’inverse quand on change d’hémisphère? Et pourquoi ne s’agit-il plus des mêmes étoiles?
    Ne vous torturez pas la cervelle, ou ce qui en tient lieu. La seule réponse possible est: “Parce que la Terre est sphérique et tourne sur elle même.
    Enfin, il est toujours amusant de voir une personne infoutue de comprendre des évidences traiter les autres d’imbéciles bornés. Je me console en me souvenant du fait qu’Albert Einstein faisait aussi partie de ce groupe d’imbéciles bornés, alors que l’Imam de Brest représente les gens éclairés.
    Vous savez quoi? J’étais sincère en affirmant que vos propos ne pouvaient relever que de l’humour. Et, pour ne rien vous cacher, je trouvais même ça très drôle, d’autant que, assez bizarrement, vous vous exprimez correctement.
    Et merde! Du coup, ça me remet le doute. Vous ne seriez pas du Mossad, ou un truc du genre? Un mec payé pour ridiculiser les musulmans? C’est pas bien. Drôle, mais pas bien.
    A bientôt, frère primate. C’est tout sauf une critique. J’en suis en effet un autre.

      • @Nina
        Merci.
        Il n’y a pas d’incompatibilité entre science et religion, pas plus qu’entre poésie et analyse économique, par exemple. On ne parle pas de la même chose, et les mots n’ont pas la même signification.
        L’erreur est le littéralisme religieux. On peut, et même on doit être littéraliste en sciences, mais on commet une erreur en prenant des concepts religieux au pied de la lettre.
        René Girard disait: “les mythes en savent plus que nous”. Car ils sont détenteurs d’une sagesse qui est celle de l’inconscient collectif. Reste à la décrypter. Mais une parabole du Christ, par exemple, n’a d’autre signification que symbolique. Il ne s’agit pas d’un récit historique.
        La grande erreur des fondamentalistes est l’incompréhension de ce principe.

  7. Un jour qu’Ibn Khaldoun se trouvait face à un auditoire d’étudiants, l’un d’entre eux posa cette longue question :
    « Vous avez écrit que, dans l’univers de la Création, le règne minéral, le règne végétal, et le règne animal sont admirablement liés… Vous avez ensuite, je vous cite, ajouté qu’au sommet de cette création le règne animal se développe alors, ses espèces augmentent et, dans le progrès graduel de la Création, il se termine par l’Homme — doué de pensée et de réflexion. Le plan humain est atteint à partir du monde des singes… où se rencontrent sagacité et perception, mais qui n’est pas encore arrivé au stade de la réflexion et de la pensée. À ce point de vue, le premier niveau humain vient après le monde des singes : notre observation s’arrête là… Vous dites donc, Maître, que l’Homme est un singe ? Que le Tout-Puissant a créé l’Homme et le singe à partir du même moule ? Que cette possibilité d’évolution réciproque, à chaque niveau de la Création, constitue ce qu’on appelle le continuum des êtres vivants ? Vous avez donc affirmé que le singe est au voisinage de l’Homme. Dieu aurait donc fait du singe… un parent de l’Homme ? »
    À ce long discours, Ibn Khaldoun a répondu calmement :
    « J’ai écrit ce qu’une observation attentive permet de découvrir. Dieu seul, qu’Il soit glorifié, dispose du cours des événements, connaît l’explication des choses cachées ».
    C’est très courageux de la part d’oumma.com de publier cet article tant la communauté musulmane aujourd’hui, à la différence de l’époque qui a produit Ibn Khaldun, est victime de préjugés empêchant de faire confiance à l’esprit critique et à la discussion scientifique qui constituent pourtant la base du texte coranique. Chaque fois qu’il y a une divergence apparente entre la science et le Coran, il faut choisir d’écouter la démarche scientifique car, soit elle est vraie et il faut alors relire le Coran autrement car le Coran ne peut pas se tromper mais ses lecteurs le peuvent eux, soit elle est fausse et le problème est classé …jusqu’à la prochaine nouvelle hypothèse scientifique. La science c’est un débat constant qui accepte de débattre rationnellement de tout. Pour ce qui est de l’évolution, il n’est pas écrit dans le Coran que Adam a été créé en une seule fois, il est tout à fait possible au regard des écrits qu’il a été créé dans un long processus, à partir de l’argile en passant du cycle minéral puis végétal puis animal et Adam n’était que le premier homme, celui qui fit un bon qualitatif humain, produit dans le cycle animal. Si on lit bien le texte, rien n’interdit cette interprétation. Ayons les yeux ouverts car Allah préfère celui qui cherche et se trompe à celui qui ânonne une vérité sans l’avoir passer par le filtre de la réflexion critique.

    • Je vous trouve bien manichéen, en dépit de votre incontestable ouverture d’esprit. La progression du singe, ou du primate d’il y a 10 millions d’années, vers l’Homo Sapiens d’aujourd’hui, comporte des milliers d’étapes successives. L’homme de Heidelberg était il un homme? Ou Erectus, qui pratiquait des rituels d’inhumation il y a 500 000 ans? Ou le cousin Neandertal avec son gros cerveau (plus gros que le nôtre)?
      On cherche à construire des frontières entre les époques comme on en a construites entre l’homme et l’animal. C’est d’ailleurs le même mécanisme intellectuel qui sépare artificiellement ce qui constitue pourtant une continuité.
      Méfiez vous aussi du piège sémantique, qui consiste à ranger dans le même tiroir, sous l’étiquette “animal”, le chimpanzé et le moustique. Du coup, l’homme évite l’animalité et peut donc s’estimer comme seul détenteur d’une conscience. Alors que la vérité est que nous sommes bien plus proches du singe que du moustique.
      Enfin, Même si le Coran affirme que la Terre est plate, cela ne signifie pas pour autant qu’elle l’est. Les vérités du Coran sont d’ordre symbolique, pas scientifique. Vous me faites un peu penser à Pie XII, qui assimilait le Big Bang à la Création, telle que décrite par La Genèse, au grand dam de l’Abbé Lemaître, inventeur de la théorie.
      Les Livres Saints et les ouvrages scientifiques ne parlent tout simplement pas de la même chose.
      A noter enfin le fait qu’en dépit des progrès de ces dernières années, les scientifiques s’avouent encore incapables de préciser les modalités de la chimie prébiotique, autrement dit, la naissance de la vie. Ce n’est donc pas un ouvrage du Moyen Age qui nous en apprendra plus…. Au plan scientifique. Pour ce qui est du contenu religieux, tout le monde demeure libre d’apprécier.
      Reste aussi à déterminer ce qui est essentiel, sans jamais oublier que le langage des Livres Saints s’apparente au langage poétique. Qui pourrait prétendre comprendre un poème en l’analysant au mot à mot? C’est juste une image.

      • Patrice, pas le coran. Le coran est aussi étudiée par certains scientifique car il parle de faits qui sont découvert des années après l’apparition du livre.
        Par exemple :
        La science moderne (le commandant Cousteau) a découvert qu’aux endroits où deux mers différentes se rencontrent, il y a une barrière entre elles. Cette barrière sépare les deux mers de façon à ce que chacune conserve la température, la salinité et la densité qui lui sont propres.1 Par exemple, l’eau de la mer Méditerranée est chaude, saline et moins dense que celle de l’océan Atlantique.
        Ors le coran en parle de ces mers (ou océan) d’eau douce et d’eau salé qui se rejoignent mais ne se mélangent jamais.

        • @Nina
          Je ne sous-estime pas les connaissances du passé. Les égyptiens, ceux de l’antiquité, maîtrisaient des techniques qui nous échappent encore. On serait incapable, avec les moyens modernes, de construite la pyramide de Khéops en moins de 25 ans. Les aqueducs romains sont également des merveilles technologiques, et on ne redécouvre qu’aujourd’hui les étonnantes performances du béton romain, à base de pouzzolane.
          Que l’Arabie du VIIème siècle ait eu accès à des connaissances scientifiques pointues, je n’en doute pas…. Mais pas dans tous les domaines.
          Pour ce qui est de la représentation de la planète à cette époque, le monde entier adhérait à la théorie platiste. Je n’en fais pas reproche au Coran. Je dis juste qu’on dispose aujourd’hui d’instruments d’observation qui nous permettent de corriger le tir. Idem pour la théorie de l’évolution, qui ne fut qu’une idée au XIXème, avant d’être démontrée au XXème, grâce à la génétique et aux procédés de datation (carbone 14, et uranium/thorium).
          Bref, il est toujours loisible de s’émerveiller face aux connaissances d’un lointain passé, mais il ne faut pas pour autant demander l’impossible aux anciens. il y a aussi un petit côté Nostradamus dans les interprétations scientifiques du Coran. J’entends par là que certains ont tendance à interpréter plus que de raison. (comme quand on prétend que Nostradamus avait prédit le règne d’Hitler).

          • J’ai lu Nostradamus, mais cela fait longtemps… Je ne me souviens plus tres bien. Pourtant, il me semble qu’il a vu juste sur beaucoup de point. Mais comme tous les livres, c’est une question d’interpretation et d’orientation.
            Apres tout, nous sommes dependant des idées et des penchants des scientifiques qui etudient toutes choses.
            Je crois en la science mathématique, chimique, celle qui se prouve par des formules que l’on peut appliquer et démontrer. Les sciences humaines ont une bonne base, celle des ossements et des traces concrètes retrouvés. Mais tout le reste n’est que suppositions et imaginations.
            Patrice, vous dites bien que nous sommes incapable, aujourd’hui, de faire mieux ou aussi bien que les anciens. Comment se fait il que nous ne soyons pas capable de trouver un moyen de faire mieux que les égyptiens qui est une civilisation beaucoup plus proche de nous que celle de l’homme de Neandertal dont on devine les moindres faits et gestes ?

          • Juste une précision, le coran est sujet a interprétation. J’ai posé la question a Youssef Hindi, qui est beaucoup plus érudit que moi sur le sujet, voici sa réponse :
            “Nulle part le Coran ne parle de la terre plate, au contraire. Dans le Sourate 79, au verset 30, le Coran dit :
            “Et quant à la terre, après cela, Il l’a étendue” (Sourate 79, verset 30)
            Le terme en arabe, mal traduit en français par “étendue” ou “aplanit”, est “dahaha”. La racine du verbe “dahaha” est “duhya” qui signifie “oeuf d’autruche”. La forme de l’oeuf d’autruche est précisément comme celle de la terre, puisqu’il est rond et légèrement aplanit au deux extrémités.

          • @Nina
            Il est vrai que certaines techniques de l’Egypte antique se sont manifestement perdues, mais on en a quand même découvert nombre d’autres depuis.
            Concernant Neandertal, on ne sait pas grand chose. On suppose, sans en être sûr, qu’il réalisait des peintures pariétales, comme Sapiens, qu’il se peignait le corps avec des pigments, et qu’il fabriquait des bijoux. Je crois me souvenir qu’il pratiquait aussi des rituels d’inhumation, mais Erectus aussi! Juste pour mémoire, ces rituels attestent de croyances religieuses (dans le genre du culte des mânes des Etrusques).
            On sait aussi que Neandertal a disparu il y a 28000 ans, après avoir migré au Portugal et au Sud de l’Espagne. Mais on ignore encore ce qui a tué ces proches cousins. (trois hypothèses en compétition!).
            Bref, on connait infiniment mieux l’Egypte antique que l’humanité d’il y a 30 000 ans. Et, plus on remonte dans le passé, plus le paysage s’obscurcit. Par exemple, certains chercheurs affirment qu’une vie complexe serait apparue il y a 2.1 milliards d’années, avant de s’éteindre totalement, pour rejaillir à l’identique (!) il y a 550 millions d’années lors de l’explosion cambrienne (avec des datations à 50 millions d’années près.
            Vous avez parfaitement raison d’écrire qu’on imagine, on invente, on extrapole beaucoup, souvent, à partir de traces assez confuses. On retrouve quelques os éparpillés, et on en déduit la structure d’un squelette complet, de laquelle on tire un joli dessin représentant l’animal entier, voire une vidéo le montrant en activité.
            Mais c’est la fonction même des sciences que de donner corps aux raisonnements, y compris les plus hypothétiques.
            Pour ce qui est de la Théorie de l’Evolution, elle a d’ailleurs tellement progressé depuis le milieu du XIXème qu’on parle désormais de néo-Darwinisme. Ceci dit, Darwin ne disposait pas des instruments d’analyse du XXI ème siècle. Il n”en avait que plus de mérite à avoir découvert le schéma général de l’Evolution, sans même connaitre les lois de Mendel, publiées quelques années plus tard, les chromosomes, l’ADN, les systèmes de datation. Il n’empêche que ce génie a commis pas mal d’erreurs, entre autres, en niant la réalité des sauts évolutifs. Mais il n’y a pas que ça…
            Enfin, s’agissant de Nostradamus, je pense qu’on a à faire à une habile imposture. Ses quatrains décrivent un nombre infini d’événements possibles, si bien que c’est l’interprétation a posteriori qui construit la prédiction. On cite souvent l’exemple du “Mont Gaulsier” transformé en “Montgolfier”, puis en montgolfière, alors que ce mont existe bel et bien, vu que Nostradamus habitait en face. Sinon, prédire des guerres, des massacres, et des éruptions volcaniques, je peux en faire autant. Et pourtant, je ne suis pas devin.
            Dernier point. La Terre plate était la Terre telle que perçue au VIIème siècle, et décrite dans la Bible. La Terre et ses sept cieux, évoqués par la Bible et le Coran. Mais tout le monde voyait la planète ainsi. “Le bon sens, c’est la qualité qui permettait aux savants du Moyen Age de décréter que la Terre était plate”. C’est de Mémai Poufcha, le plus grand bluesman de la Galaxie.

  8. Je ne crois pas plus à l’évolution de l’espèce animale en espèce humaine qu’en cette histoire d’Adam et Eve qui, à eux deux, ont réussi à peupler la planète entière.
    Dire que c’est scientifiquement prouvé c’est croire tout ce qu’on nous raconte. Apres tout, Darwin a bien “prouvé” que la taille de la boite cranienne était liée à l’intelligence d’une race. Et que de ce fait on pouvait affirmer sans aucun doute que les blancs ayant un cerveau plus grand était supérieur aux noirs ou aux arabes…. On a arrêté cet enseignement dans les écoles, parce que c’est politiquement incorrect. La réalité, c’est que l’histoire est construit de façon subjectif. On trouve des ossements, on les étudie et on en émet des hypothèses que tout le monde finit par admettre comme étant des faits.

    • Vous avez au moins raison sur un point: L’humanité moderne n’a pas une origine unique. Le premier mutant Sapiens, ou la première mutante, a du se reproduire avec un individu de l’espèce antérieure. La génétique nous confirme aussi le fait que de nombreuses lignées nous ont précédées, qui se sont re-brassées après avoir divergé. Le fameux Arbre de l’Evolution aurait donc plutôt l’aspect d’un caillebotis, ou d’un réseau très complexe. Par exemple, nous avons divergé avec la branche Neandertal il y a 500 000 ans. Mais nous nous sommes à nouveau brassés avec cette espèce il y a 40 000 ans. C’est un peu comme si, dans un arbre, les branchettes fusionnaient.
      – La taille du cerveau est liée à l’intelligence, mais sans plus. Par exemple, notre cerveau est plus petit que celui de Neandertal, ou que celui des premiers Sapiens. (respectivement: 1600cm3, 1500 cm3, contre 1350 pour nous). Reste le nombre de synapses que nos neurones sont capables de produire, et la répartition des zones dédiées à l’intérieur de notre boîte crânienne. Pex, on perd en odorat, mais on gagne en analyse mathématique. La taille du cerveau est aussi corrélée à celle du corps, du fait du volume d’informations sensorielles à traiter. Pex, le cerveau féminin est plus petit que le cerveau masculin, mais la réussite scolaire des filles est meilleure que celles des garçons. On a aussi vu des individus affligés d’un cortex ultra-fin capables de mener une vie normale, sans apparaître comme des débiles.
      – “Partout où l’Européen porte ses pas, la mort semble poursuivre les indigènes […] les variétés humaines semblent réagir les unes sur les autres de la même façon que les différentes espèces d’animaux, le plus fort détruit toujours le plus faible » (Voyage, II, Darwin).
      La récupération des thèses de Darwin par les eugénistes Spencer et Galton (le cousin…), a largement contribué à salir la mémoire d’un chercheur, qui, bien que raciste à une époque où tout le monde l’était, luttait au quotidien pour la défense des “indigènes”.
      Enfin, Darwin est juste celui qui a compris les principes de l’évolution, à une époque où on ignorait tout des chromosomes, de l’ADN, ou même des lois de Mendel, des systèmes de datation, etc. Pourtant, il ne s’est pas souvent trompé.

  9. Vraiment intéressant… Mais si nous descendons du singe, pourquoi l’évolution ne s’est pas faîtes pour tous ? Pourquoi il existe encore de nombreuses espèces ? Et si au contraire, c’est le singe qui descends de l’homme ? Cela me semblerait plus logique, après tout comment peut on être certains de la chronologie des événements ?

    • Le singe, le rat, le moustique sont aussi évolués que nous, c’est à dire adaptés à leurs niches écologiques. L’Evolution est une succession d’adaptations à des écosystèmes en mutation permanente. Les premiers hominidés se sont adaptés à la déforestation (due à la sécheresse). Dans les forêts, nos cousins singes n’ont pas beaucoup changé car leur morphologie était performante tant qu’ils continuaient à vivre dans les arbres.
      Comprenez que l’évolution ne vise ni la force, ni l’intelligence, juste la survie dans un milieu donné.
      Enfin, oui, l’homme pourrait engendrer dans un lointain futur des animaux ressemblant aux singes, par exemple, si la forêt envahissait tout le globe. Mais c’est purement théorique, même si certains animaux on réalisé dans le passé ce type d’aller et retour. Sauf qu’on ne revient pas à la case départ, même si ça y ressemble (cf les adaptations successives du Gecko).

      • Votre explication est logique, une évolution physique pour s’adapter a l’environnement. Mais je ne suis pas sûr que ce soit si simple. Comment expliquer les types par continent (type asiatique, type africains, type europeen, type amerindiens….). Chaque continent descendrait donc d’une espece particuliere de singe ? je trouve que c’est un peu simpliste.

        • L’humanité Sapiens a une origine unique, africaine, très peu diversifiée depuis “le goulot d’étranglement” d’il y a 72000 ans, une éruption volcanique monstrueuse qui a engendré la mort de la plupart des Sapiens, ne laissant que 3 à 10 000 survivants dans la même région d’Afrique. Du coup, notre race est extrêmement homogène. Je veux parler de la race Sapiens.
          Lors du “Out of Africa”, le deuxième, il y a 60 000 ans, après l’échec du premier (- 100 000 ans), nos ancêtres noirs se sont adaptés aux climats tempérés. Peut-être ont-ils profité de certains gènes néandertaliens codant pour une peau claire. En cause, la captation des rayons solaires nécessaire à la synthèse de la vitamine D (pour éviter le rachitisme). Une partie de ces “blancs” a voyagé en direction du nord est, et y a rencontré des climats très froids. La peau “jaune” doit sa couleur à l’épaississement de la couche graisseuse située sous l’épiderme. Ca permet de mieux supporter le froid.
          Mais ces différences d’aspect ne sont que des différences d’aspect. La différence génétique entre deux individus est largement plus grande que celle entre deux groupes ethniques.
          Cependant, la sélection naturelle a entériné ces adaptations climatiques du fait de leur caractère vital. A priori, ça n’a rien à voir avec l’intelligence, ou le comportement, qui varieraient surtout d’un individu à l’autre.
          D’ailleurs, depuis qu’on est capable de décrypter le génome, on s’est aperçu du fait que tel “blanc” pris au hasard, pouvait avoir un génome presque identique avec celui de tel pygmée, par exemple, dont l’aspect est pourtant spectaculairement différent. (ou d’un chinois, ou un inuit, comme le docteur Schweitzer) (Il est inuit, docteur Schweitzer, hi, hi).
          Le racisme, c’est un peu comme créer une catégorie “voitures rouges”, incluant des Clio et des Ferrari.
          Bref.
          Dans le même temps, les mutations avantageuses sous tous les climats, comme celle qui permet de digérer le lactose, se répandent graduellement sur toute la planète, à une vitesse impressionnante. (déja 35% des africains concernés, après seulement 9000 ans de diffusion de cette mutation d’origine européenne, née peu après la découverte de l’élevage).

          • D’accord avec vous évidemment ! D’ailleurs l’article de Oumma n’est pas mal du tout. Ce sont les commentaires qui sont parfois pénibles. A propos de l’Afrique, ceux qui ont migrer et se sont adaptés se sont, ce qu’on ne pensait pas possible jusqu’à il y a quelques années encore, mélangés par copulation avec des néandertaliens, branches humanoïdes qui commençaient déjà à s’éteindre.
            Et donc l’homo sapiens sapiens pur se trouve encore en Afrique, ça la fout mal pour les racistes, les africains qui n’ont pas migré sont donc plus évolués que nous, génétiquement parlant. Mais de toute façon, comme nous le montrent les projections, les mélanges sur terre deviendront en plus en plus nombreux, ce qui est bien, et, By The Way, les “blasian”, assez nombreux aux US (black + asiatiques) donnent de superbes mélanges !

          • @Tucas
            Vous avez globalement raison, mais…
            – On évoque récurremment le “Out of Africa”, sans tenir compte des retours vers l’Afrique à l’occasion des glaciations. Et même en l’absence de glaciations, les gènes avantageux se propagent extrêmement vite. (digestion du lactose, résistance aux maladies, etc).
            – Rien ne permet d’affirmer que Neandertal était moins intelligent que Sapiens, ni d’ailleurs plus intelligent. Probable qu’il ne nous ait apporté que la peau claire et les cheveux raides.
            – La branche “intacte” de toute contamination est celle des aborigènes australiens, qui a coupé avec le reste de l’humanité il y a 60 000 ans. Elle a ensuite évolué séparément. Je me souviens d’une époque, dans les années 60, où l’on disait: “Tous les Sapiens sont globalement identiques, statistiquement parlant, sauf les aborigènes d’Australie”. A ma connaissance, cette hypothèse logique n’est pas confirmée par la génétique. Cela relativiserait sérieusement l’effet de brassage avec Neandertal.
            – J’ai lu il y a peu que la fertilité des échanges entre Sapiens et Neandertal avait été asymétrique, favorisant les hybrides majoritairement Sapiens. On peine d’ailleurs à découvrit des hybrides “50/50”, ce qui explique aussi le fait qu’on ait longtemps nié leur existence.
            – Enfin, l’humanité gagnerait beaucoup à se re-brasser, ne serait-ce que pour éviter l’érosion génétique. Mais les re-brassages sont aussi des accélérateurs d’évolution, n’en déplaise aux eugénistes. La prochaine famine mondiale fera le tri. A moins qu’elle n’élimine l’espèce.
            – Concernant les commentaires, on a de tout. C’est comme dans les débats sur la sphéricité de la Terre. Une enquête récente a établi que 18% des français étaient créationnistes, et 9% “platistes”. La prévalence de ces pathologies cognitives est encore pire chez les jeunes, à cause des sites complotistes ou agonistes. Les tenants de ces théories sont parfois cultivés et logiques, ce qui encourage les vieux cons comme votre serviteur à essayer de renouer le dialogue. Et puis, c’est un curieux et passionnant exercice que celui qui consiste à redémontrer des évidences. D’une certaine manière, c’est comme un voyage dans le passé, à l’époque ou Galilée se castagnait avec les salafistes catholiques. Sauf que c’est quand même moins risqué, sous la réserve expresse de ne pas écrire dans Charlie.
            – Enfin, je trouve le site Oumma extrêmement ouvert. Bien qu’athée et laïcard, je n’y ai jamais été censuré. Beaucoup d’intervenants sont très positifs, aimables, et ouverts, même quand on attaque leurs convictions.

  10. Le singe est un animal.
    Tout peut évoluer en fonction du temps, sauf l’intelligence , la faculté d’apprendre, et le pouvoir de choisir, ceux sont des qualité indépendantes du temps et qu’on doit avoir à l’avance.
    En ma connaissance, de toutes les créature d’Allah, seul l’homme possède ses qualités,
    Meme les anges n’ont pas ses qualités.

    • Vous devriez vous intéresser aux observations réalisées sur le perroquet gris N’Kisi. (Ou sur les chimpanzés). Ca vous permettra de relativiser la stupidité des animaux. Cela devrait aussi nous inciter à mieux traiter les bêtes, entre autres, dans les élevages intensifs ou les abattoirs. Ces êtres que nous maltraitons ne sont pas si différents de nous.

      • L’anima fait partie d’une nation semblable à celle des êtres humains (ce que dit le coran).
        On partage avec l’animal les mêmes sentiments, la joie , tristesse, le danger, la sécurité, la communauté….
        L’animal n’est pas un remplacent de dieu sur terre et c’est pour cela qu’il n’est pas concerné par le dernier jugement.
        L’homme le plus chanceux sur la planète finira, si son cerveau reste entre les oreilles, par souhaiter être un animal.
        Je suis contre l’agroalimentaire intensif, ma façon de voir reste artisanale.

        • J’explique plus haut le fait qu’on ne peut opposer des arguments scientifiques à des croyances. La science ignore la croyance, à savoir, les opinions non démontrées. Corollairement, la religion ignore les arguments scientifiques.
          La cohabitation entre ces deux approches du réel n’est possible que si l’on comprend le caractère symbolique du sacré. Mais on peut aussi, comme moi, réfuter toute forme de croyance, ou, comme vous, réfuter les évidences scientifiques parce qu’incompatibles avec les Livres Saints.
          Entre les deux extrêmes, on trouve des gens comme Newton, Descartes, ou Einstein qui étaient croyants et scientifiques.
          A ce propos, vous allez rire: Newton était créationniste, tendance dure. A ses yeux, la Terre avait été créée il y a 6000 ans, en 6 jours, comme le soutient l’AT. Le découvreur de la Gravitation est d’ailleurs le premier à avoir daté la Création.
          Comme quoi vous avez doublement raison, puisque même les savants les plus géniaux peuvent dire des conneries de temps en temps.

          • On croit par connaissance, sinon le mot croire n’a plus aucun sens.
            La croyance juste, rationnelle est la science,
            Le reste est un savoir faire, le métier qui rentre, l’homme qui fait et refait, apprend de son erreur, la faculté d’apprendre.
            L’homme pour commencer sa mission de remplacent de dieu sur terre, il fallait qu’il prenne sa première décision, utiliser son pouvoir de choisir, c’était l’histoire Adam et l’arbre.
            Cette décision, ce premier choix , bon ou mauvais, peut importe.
            Le plus important , cette première décision marque le début de la mission de l’homme remplacent de dieu sur terre.
            Depuis, tout homme prend une décision , fait un choix.

      • Chaque être humain est cerné par deux anges policiers.
        Celui de la droite écrit les bons actes.
        Celui de la gauche écrit les mauvais actes.
        L’ange de droite commande celui de gauche.
        Au dernier jugement, les policiers remettent le rapport de l’homme remplacent de dieu sur terre, mission accomplie.
        C’est peut être sans le savoir, , je n’ai jamais été de tendance gauche.

  11. Intéressant. On ne peut plus dire à nos enfants que l’homme descend directement d’Adam et Eve (ou Hawa). C’est beaucoup plus complexe, et l’évolution de TOUTE le espèces est maintenant un fait avéré.
    Dire que l’homme est un singe n’est pas plus insultant que de dire que l’homme est un être doté de facultées exceptionnelles. On sait maintenant de façon certaine que l’homme n’est plus le seul mammifère doté d’une conscience (voir les expériences avec des dauphins ou des chimpanzés) et, qui plus est, peuvent aussi faire preuve d’empathie envers leurs semblables.

    • Il arrive que l’évolution procède par sauts, soit du fait d’une baisse de la pression sélective, soit suite à la mutation d’un gène architecte, soit les deux. (Cf les travaux de Jay Gould).
      En fait, selon la théorie des Équilibres Ponctués, les phases d’harmonie et d’évolution lente alternent avec les phases d’évolution accélérée. Exemple déja cité: Une trentaine d’années pour la transformation d’un lézard carnivore en herbivore.

  12. La théorie de l’evolution Des espèces est la plus grandes escroqueries des esprits de toute l’histoire , car elle n’a aucun fondement scientifique, aucun scientifique sérieux ne défends cette these, qui relève plus de l’ideologie Et de la propagande Athée, Maconique, voulant couper l’homme de son créateur,

    • Vous dites n’importe quoi. Au contraire l’immense majorité des scientifiques, en tous cas les biologistes, vont dans le sens de l’évolution des espèces. Si vous considérez Adnan Oktar (Harun Yahya) comme scientifique (escroc professionnel en fait) alors c’est pas étonnant qu’on puisse lire vos affirmations gratuites.
      Laissez la propagande athée, franc-maçonne, illuminati, reptilien (et que sais-je) de coté et intéressez-vous plutôt au sujet en lisant et cherchant sur la génétique et la paléontologie. Le sujet est vaste et complexe mais accessible pour peu qu’on s’y intéresse sérieusement. Vous serez surpris d’apprendre qu’à partir d’une cellule ADN on peut reproduire le clone à l’identique de l’espèce en question. Un mamouth très bien conservé dans des glaciers de Siberie fut découvert. Le clonage de ce mamouth est possible en transplantant ses cellules ADN intact dans l’ovule d’une éléphante. C’est juste une question d’éthique et de coût qui divise les scientifiques concernant le clonage du mamouth. Sinon des clones de coyotes ont déjà été realisés en transplantation sur des chiennes. La chienne eu une portée de 6 coyottes qu’elle éleva comme ses petits.

      • Tous fau, vous vous accrochez a une theorie que personne n’a voulu remettre en cause depuis prés de deux siecles, Darwin lui meme emet beaucoup de reserves sur ce qu’il avance, Il ya eu des procés d’evolutionnistes qui ont carrement Fabriqué des squelettes, pour presenter les chainons manquanst, aucun defenseur de cette theorie n’est reelement scientifique, la plus part entretiennent ce mythe pour des raison de propagande philosophique,
        Il est impossible partant dune cellele primitive, qu’on arrive a des systemes aussi complexes et sophistiques, que la structure de l’ADN, le fonctionnement de l’oeil, la parfaite construction et fonctionnement de l’extraordinnaire machine biologique, c’est la nature qui a mis en place cela, par quel miracle
        Un exemple avant de batir le systeme nerveux avec toute l’ingenoisité morphologique, fonctionnelle, comment la nature a t elle pu le finir, en passant par des etapes d’esquises ou d’evolution, ce qui est fini est viable, comment cet etre peux passer par des etapes de prototypes, qui ne sont pas finis et donc non viables,
        La theorie de del’evolution des especes est vide d’arguments, car trés loins des dernieres connaissances de la biologie cellulaire,

        • Bon, désolé de ne pas poursuivre avec vous dans les méandres de supputations crasses érigées en « sciences ».
          Descendre d’Adam et Eve (elle-même tirée d’une côte d’Adam) avec sont lot de relations consanguines entre frères et soeurs et ayant par la suite peuplé la terre c’est très scientifiques et très solides au niveau des preuves.
          Bonne journée.

          • Décrassez votre petite cervelle d’homme des cavernes, ou Darwin et consoeurs vont ont enfermés, et vous cachent de la lumière de la science,
            Vous etes incapable de toute reflexion ordonée
            Soyez honnete, c’est votre atheisme qui parle

      • Pour revenir a Adnan Oktar, les defenseurs de l’evolutionisme, comme vous n’ont eu envers lui aucune demarche scientifique, ni argumentation ni contre a argumentation de ce qui’il resentait, lui qui a fait un veritable travail de documentation,
        comme , vous allez plus facilement a l’insulte et a la vindicte comme au moyen age quand on jetaient les gens au bucher,
        JE VOUS LE REPETE LES EVOLUTIONISTES N’ONT JAMAIS DONNE LA PREUVE DE LEUR THEORIE CAR IL N4ONT PAS FOURNI LA PREUVE DES INDIVIDUS INTERMEDIAIRES
        D’un individu A à B il ya un individu C, mais si on trouve C, il faut prouver D qui est entre A et C et E qui est entre C et B,
        Certains pseudo chercheurs Evolutionnistes on meme eté tentés par les fabriquer, et les presenter, il ont eu des procés, mais dont on ne parle pas, car il faut laisser l’ordre etabli, pour ceux qui veulent nous reduire au une société d’ANIMAUX

        • Votre Yahya est en cabane pour escroquerie. Il n’a bien entendu jamais été publié par des revues à comité de lecture. Son Atlas de la Création est une imposture, qui reprend sans le citer des objections de Jay Gould à la théorie darwinienne, sans présenter les réponses de cet auteur aux contradictions décrites. Pourtant, ce “savant” connait parfaitement les réponses aux “questions” qu’il pose avec malveillance, vu qu’il connait Darwin et Gould par coeur, et adhère de toute évidence à la Théorie de l’évolution. On le devine sans peine en le lisant, sous réserve de savoir de quoi on parle, ce qui, au moins qu’on puisse dire, n’est pas votre cas.

        • Vous avez tout faux ! Vous voulez à tout prix vous accrocher au livre (le grand pif gadget, avec Adan et Eve etc.)
          Inutile d’essayer de vous montrer que vous ne pourriez pas parler avec Yves Coppens, par exemple, et tant d’autres scientifiques que vous n’avez pas lus, et qui vous aligneraient une somme de recherches, de preuves que vous réclamer alors qu’elles ont écrites et lues et approuvées par les différentes académies des sciences. Inutile, car, comme je le demandais à un de mes étudiants qui pensait comme vous, étant lui aussi partisan de l’obscurantisme, “Vous trouvez donc cela “sale” qu’on descendes de tout ce qu’il y a dans l’arbre de l’évolution depuis l’unicellulaire en passant par des hominidés-singes ?
          “ceux qui veulent nous reduire au une société d’ANIMAUX” dites-vous.
          En fait ce sont des gens comme vous qui voudrait nous réduire à cet état primitifs et obscurantistes d’animal tel que vous concevez ce terme.
          D’ailleurs, on peut dire qu’il y a dans l’homme encore de l’animalité, jusqu’à la huitième semaine le fœtus humain possède encore une queue qui va ensuite disparaître, c’est comme les têtards que les gosses aiment bien pêcher et voir se transformer dans l’aquarium en voyant leur pattes pousser et leur branchies disparaître au profit de poumons. Mais pour vous c’est diable et magie que tout ça.
          J’ai fait un autre commentaire plus haut que vous pourriez lire, mais je pense que ce sera trop pour vous. Restez donc dans vos croyances, elles font si bien avancer notre monde !

          • Vous avez tort!!
            Tort de renoncer, car l’esprit humain est souvent long à la détente.
            Les intervenants qui acceptent la discussion ne se rendent peut être pas compte du fait que, commencer à échanger, c’est aussi commencer à douter.
            “De la discussion naît la lumière”…. Ca ne vous fait pas penser à Lucifer (lux, ferre)?
            Pour assurer leur emprise sur les fidèles, les sectes cherchent à les couper de leurs proches. La dé-radicalisation passe par le processus inverse. C’est une image, bien sûr, car tous les créationnistes ne sont pas des assassins.
            Je dis juste que celui qui commence à douter de certitudes absurdes va presque automatiquement les confronter, dans l’espoir de les conforter. Mais cette démarche le conduira souvent à revenir sur Terre. Aux yeux des religions, la réflexion est diabolique, d’où mon allusion à Lucifer, cet alter ego de Prométhée, et la double signification du mot “lumière”.
            A part ça, je ne connais pas cette personne, ni d’ailleurs aucun ogre ou lutin. Quant à Prométhée, je me demande s’il n’avait pas un problème d’alcool. (plaisanterie à destination du happy few).
            Bref.
            Bref.

    • Tout a fait d’accord avec vous WinDar. l’ADN d”un crocodile, ne peut évoluer avec le temps en ADN d’une girafe. Car Dieu différencie clairement la création des êtres.
      J’ai crée les anges, les démons, les animaux et les hommes.
      Un être qui n’est pas un simple animal mais un être doté de facultés intellectuelles, esthétiques, morales, spirituelles et capables de poursuivre des idéaux). Béni doit donc Dieu, le Meilleur des créateur ! Après quoi, vous êtes appelés à mourir, pour être ressuscités au Jour du Jugement dernier. » (S.23, 12-16)

      • @Dias
        “l’ADN d”un crocodile, ne peut évoluer avec le temps en ADN d’une girafe. “CAR” Dieu différencie clairement la création des êtres.”
        Dans le vrai monde, une affirmation scientifique ne saurait être justifiée via un “Car” en forme d’affirmation théologique non prouvée.
        Ceci étant posé, la distance génétique entre les reptiles et la girafe est en effet assez grande. Leur ancêtre commun doit remonter à 300 millions d’années, à la louche. Ca ne signifie pas pour autant que la girafe descend du crocodile. Mais les deux branches ont divergé avant même l’arrivée des dinosaures.
        Dans tous les cas, ces deux lignées descendaient des poissons. Des poissons du passé. Qui descendaient des éponges (d’où notre propension à l’alcoolisme), qui descendaient de colonies bactériennes complexes.
        Evidemment, c’est pas glorieux.
        La réalité ne l’est jamais.
        C’est pas grave.
        On va tous mourir. Vous, vous rejoindrez le paradis d’Allah, et moi, celui des koufars. Enfin, dans le meilleur des cas. Ou la poubelle. Mais, dans ce cas, vous aussi. C’est ballot.
        Ok, on s’en fout.

        • @patrice,
          Je n’ai jamais dis que j’irai au paradis et que vous à l’enfer, il se peut que ce soit l’inverse et que vous ayez plus aidé autrui que moi, Dieu seul Sait.
          Quand, nous prenons un livre qui a 1439 ans et qui démontre maintes faits scientifique prouvés, il est normal que nous croyons à ce livre et à son auteur et nous somme dans la rationalité.
          1) Le docteur T. V. N. Persaud
          Le docteur T. V. N. Persaud est professeur d’anatomie, de pédiatrie, et d’obstétrique-gynécologie et des sciences de la reproduction à l’université du Manitoba à Winnipeg, Manitoba, Canada. Il y a été le président du Département d’anatomie pendant 16 ans. Il est très reconnu dans son domaine. Il est l’auteur ou l’éditeur de 22 manuels et il a publié plus de 181 articles scientifiques. En 1991, il a reçu le prix le plus distingué attribué dans le domaine de l’anatomie au Canada, le J.C.B., Grand Prix de l’Association canadienne des anatomistes. Lorsqu’on l’interrogea sur les miracles scientifiques du Coran, qu’il a étudiés, il déclara ce qui suit:
          “D’après ce qu’on m’a dit, Mohammad était un homme très ordinaire. Il ne savait pas lire et ne savait pas écrire; c’était un illettré. Et nous parlons d’un homme qui a vécu il y a plus de douze [en fait plutôt quatorze] siècles. Alors vous avez quelqu’un d’illettré qui fait, à propos des sciences naturelles, de profondes déclarations qui sont étonnamment exactes. Et personnellement, je ne vois pas comment cela pourrait relever du simple hasard. Il y a trop d’exactitudes et, comme le docteur Moore, je n’ai pas de difficulté à accepter l’idée que c’est une inspiration divine, ou une révélation, qui l’a amené à faire ces déclarations.”
          2) Le docteur Joe Leigh Simpson
          Le docteur Joe Leigh Simpson est président du Département d’obstétrique-gynécologie, professeur d’obstétrique-gynécologie, et professeur de génétique humaine et moléculaire au Baylor College of Medicine, à Houston, Texas, États-Unis. Auparavant, il était professeur d’obstétrique-gynécologie et président du Département d’obstétrique-gynécologie à l’Université du Tennessee à Memphis, Tennessee, États-Unis. Il a aussi été président de la Société américaine de Fertilité. Il a reçu plusieurs prix, dont, en 1992, le prix de la reconnaissance du public décerné par l’Association des professeurs d’obstétrique-gynécologie. Le professeur Simpson a étudié les deux hadiths suivants du prophète Mohammad:
          “Dans chacun d’entre vous, tous les éléments de votre création sont rassemblés dans l’utérus de votre mère en l’espace de quarante jours…” [1]
          “Si l’embryon dépasse le stade de quarante-deux jours, Dieu lui envoie un ange qui le façonne et crée son ouïe, sa vue, sa peau, sa chair et ses os…” [2]
          Il a beaucoup étudié ces deux paroles du prophète Mohammad (paix et bénédictions sur lui); il a remarqué qu’en effet, les quarante premiers jours constituent un stade que l’on peut clairement distinguer des autres stades dans la genèse de l’embryon. Il a été particulièrement impressionné par la parfaite exactitude de ces paroles du prophète Mohammad. Et, au cours d’une conférence, il a émis l’opinion suivante:
          “Donc les deux hadiths (paroles du prophète Mohammad) que nous avons retenus nous fournissent un calendrier très précis du développement embryologique général durant les quarante premiers jours. Comme les autres conférenciers en ont fait la remarque à plusieurs reprises, ce matin, ces hadiths n’ont pu être révélés sur la base des connaissances scientifiques qui étaient disponibles à l’époque où ils ont été écrits… Il s’ensuit, je crois, que non seulement il n’y a aucun conflit entre la génétique et la religion, mais qu’en fait, la religion peut guider la science en apportant des révélations aux approches scientifiques traditionnelles. Et il y a, dans le Coran, des déclarations dont le caractère véridique a été démontré des siècles plus tard, ce qui prouve que les connaissances scientifiques que l’on retrouve dans le Coran proviennent de Dieu.”
          3) Le docteur E. Marshall Johnson
          Le docteur E. Marshall Johnson est professeur émérite d’anatomie et de biologie liée au développement à l’université Thomas Jefferson à Philadelphie, Pennsylvanie, États-Unis. Il y a été, pendant 22 ans, professeur d’anatomie, président du Département d’anatomie, et directeur de l’Institut Daniel Baugh. Il a également été président de la Société de Tératologie. Il est l’auteur de plus de 200 publications. En 1981, au cours de la Septième Conférence Médicale à Dammam, en Arabie Saoudite, le professeur Johnson déclara, lors de son exposé sur son travail de recherche:
          “Résumé: le Coran décrit non seulement le développement externe, mais met aussi l’accent sur les stades internes, les stades à l’intérieur de l’embryon, c’est-à-dire les stades de sa création et de son développement, et il met l’accent sur des faits importants reconnus par la science contemporaine.”
          Il a dit également:
          “ En tant que scientifique, je ne m’occupe que de choses que je peux clairement voir. Je suis capable de comprendre l’embryologie et la biologie liée au développement. Je suis capable de comprendre les mots du Coran qui me sont traduits. Comme l’exemple que j’ai donné tout à l’heure, si je vivais à cette époque-là, tout en sachant ce que je sais aujourd’hui, et que je voulais décrire les choses, je serais incapable de les décrire de la façon dont elles ont été décrites. Je ne vois pas comment on pourrait réfuter l’idée voulant que cet individu, Mohammad, a dû prendre ses informations quelque part. Donc je ne vois rien, ici, qui vienne contredire le concept selon lequel ses paroles ont été prononcées sous l’influence d’une intervention divine.” [3]
          7) Le professeur Tejatat Tejasen
          Le professeur Tejatat Tejasen est le président du Département d’anatomie à l’Université Chiang Mai en Thaïlande. Auparavant, il était doyen de la Faculté de médecine de la même université. Au cours de la Huitième Conférence Médicale saoudienne à Riyadh, en Arabie Saoudite, le professeur Tejasen se leva et déclara:
          “Durant les trois dernières années, je me suis intéressé au Coran… D’après mes études et ce que j’ai appris au cours de cette conférence, je crois que tout ce qui a été rapporté dans le Coran il y a quatorze siècles est la vérité, qui peut être prouvée par des moyens scientifiques. Comme le prophète Mohammad ne pouvait ni lire ni écrire, Mohammad est nécessairement un messager qui a transmis cette vérité, qui lui a été révélée à titre d’édification par celui qui est le Créateur. Ce Créateur est Dieu. Par conséquent, je crois qu’il est temps, pour moi, de déclarer La ilaha illa Allah, il n’y a pas d’autre dieu qui mérite d’être adoré en dehors de Dieu, Mohammadour rasoulou Allah, Mohammad est le messager (prophète) d’Allah (Dieu). Finalement, j’aimerais présenter mes félicitations pour la très réussie et excellente organisation de cette conférence… Cette conférence m’a beaucoup apporté du point de vue scientifique et religieux, et j’ai eu l’occasion de rencontrer plusieurs scientifiques très connus et de me faire plusieurs nouveaux amis parmi les participants. Et la chose la plus précieuse que j’ai gagnée en venant à cette conférence est La ilaha illa Allah, Mohammadour rasoulou Allah, et d’être devenu musulman.”
          La suite, voici le raccourci; http://aemul.asso.ulaval.ca/wp/7-commentaires-de-savants-sur-les-miracles-scientifiques-du-coran/

          • @Dias
            Grand merci pour cette longue réponse, parfaitement argumentée.
            – Comme indiqué plus haut, je ne sous-estime pas le niveau scientifique de l’Antiquité, au moins dans certains domaines, comme l’architecture, ou la médecine. …Entre autres.
            – On peut donc supposer que toutes ces connaissances ne s’étaient pas perdues entre l’antiquité et le VIIème siècle.
            – Si le Prophète était illettré, il n’était sûrement pas inculte. C’était, par exemple, un théologien érudit, et rien n’indique qu’il n’ait jamais eu accès à d’autres domaines de la connaissance. Il faisait aussi, récurremment, l’apologie de la réflexion, ce qui est la marque des gens cultivés.
            – Les arguments du type: “C’est tellement intelligent que ça ne peut venir que de Dieu”, me font un peu penser à ceux du style: “Les pyramides sont tellement fabuleuses que seuls des extra terrestres ont pu les bâtir”.
            – Au VIIème siècle, la transmission du savoir était verbale. Les prêcheurs, les théologiens, les philosophes communiquaient par la parole, et presque jamais par des écrits. Mais Socrate non plus, 12 siècles auparavant, n’a jamais rien écrit. De là à le considérer comme inculte…Bref, vous voyez un miracle là où je perçois juste les connaissances d’une époque, parfois étonnantes, parfois très limitées, surtout si on compare aux acquis du XXIème siècle. Il est vrai, cependant que des techniques très anciennes se sont perdues, et que l’occident en porte la responsabilité. Entre la bibliothèque d’Alexandrie, et le “delenda est Carthago” de l’horrible Caton, puis, les Croisades, puis la colonisation, nous avons sans doute commis nombre de dégâts irréparables.
            – En ce qui me concerne, vu que je suis athée, je considère le Coran comme la représentation d’une époque, avec ses règles, ses coutumes, et ses connaissances. Qu’on puisse y découvrir de éléments scientifiques, philosophiques, ou métaphysiques emplis de sagesse n’a rien de bien étonnant. Je note quand même le fait que la Coran reprend nombre d’éléments de la Bible, un ouvrage qui lui même reprenait nombre de mythes antérieurs, comme, au hasard, les Tables de la Loi, d’origine égyptienne. (il en existe des représentations, brandies par Pharaon).
            – Bref, je ne sous-estime, ni ne surestime les Livres Saints. Je comprends même qu’on puisse adhérer à certaines des croyances qu’ils contiennent, mais, bien entendu, pas à toutes. Un bouquin qui affirme que la Terre est plate doit pouvoir être contesté, au moins sur ce point.
            – Mais, encore une fois, partant du principe que Dieu n’existe pas, je ne peux envisager l’hypothèse selon laquelle Il aurait dicté un texte au Prophète. Enfin, Lui, ou l’Ange Gabriel. ceci dit, si vous y croyez, n’oubliez pas que les sourates on été retranscrites par des hommes….
            – On a le même problème avec le Nouveau Testament. 15 évangiles qui se contredisent à 100%, parmi lesquels on a sélectionné quatre winners, après avoir benné ceux qui ne cadraient pas du tout. Et rien ne permet d’affirmer que les 4 gagnants n’ont pas été réécrits. C’est le problème sur lequel on bute récurremment avec les dieux qui ne savent pas lire. Ils savent tout, sauf lire, écrire, et 6 X 7.
            – Désolé. Juste un réflexe stylistique. Mais j’ai beaucoup aimé votre réponse élaborée, et très intéressante.

          • Que de Docteurs avec palmes académiques et tout ce qu’il faut pour nous dire que toute la science est dans le coran. Cette liste de docteurs et leurs témoignages ressemblent à ce que font les publicités pour des régimes amaigrissants où on nous présente une série de personnalités pour dire « que c’est vrai », qu’on a raison, etc.
            Bientôt, on va nous expliquer que les post-it, et le four à micro-ondes, c’était déjà dans le coran aussi !
            Tout ça est assez drôle et est gobé tout entier et d’un seul coup par les personnes peu instruites et sans grande culture.
            Cependant, le coran, à propos de l’embryologie à propos de tout cela, de “la goutte mélangée”, de l’ « alaca » dans la sourate 23:14, Le mot arabe “moudghah” dans la même sourate, etc. Non ! Ce n’est pas dans le texte où on parle d’allah qui fait pleuvoir, vous voyez il s’occupe même de météo, et hop on se fait une « petite » exégèse de plusieurs pages la goutte c’est du sperme puis ça s’accroche, et puis et puis enfin voilà toute la biologie, ami étudiant tu peux jeter tes livres, tout est dans le coran.
            Comme les juifs orthodoxes, vous faites fort tout de même ! C’est rigolo, mais c’est aussi tragique.
            Si j’ai le temps de parler de tout ça je vais déjà en parler à trois amis qui sont psychiatres, un Belge, une Française et un syrien (ben oui, il y a des Syriens qui sont psychiatres !), Mais je vais consulter en international et revenir avec leurs opinions (comme les vôtres « unanimes », ce qui n’a pas l’heur de vous déranger ou de vous faire poser des questions, cette gentille unanimité) Ensuite je reviens vers les commentaires et vous en fais part !

          • @Tucas
            Démocrite avait pressenti la structure de l’atome, en en faisant une description assez pertinente, au cinquième siècle grec (avant Jean Claude).
            Le moins qu’on puisse dire est que ça n’en fait pas un élu du Tout Puissant, s’agissant du pape du matérialisme.
            Je n’exclue donc pas que des connaissance scientifique, ou des intuitions néo scientifiques, puissent se retrouver dans le Coran, même si l’exégèse interprète peut être abusivement. (Je citais à ce propos Nostradamus, et ses prédictions vaseuses).
            Dans tous les cas, la vérité se fait jour quand la science sérieuse construit une théorie étayée par des faits. Et même les croyants se réfèrent à ce juge de paix, apparemment. (“Miracle! Le Coran avait prédit une théorie exacte!”).

  13. Certes, nous ne faisons pas partie des grands singes. Dont les espèces se sont séparées de la nôtre il y a plusieurs millions d’années.
    Mais alors, pourquoi ne sommes-nous pas entièrement différents de ceux-ci, et pourquoi notre ADN est-il presque identique à ces mêmes grands singes ?
    On pourrait aussi penser que nous ne sommes pas le dernier maillon de l’espèce humaine. D’autres mutations sont encore possibles.

    • – En effet, le processus évolutif est permanent, et s’accélère en cas de changement climatique. On peut donc s’attendre, soit à une disparition totale, soit à une mutation de l’espèce Sapiens.
      – Concernant les ressemblances, ou les dissemblances entre primates, vous prenez le problème à l’envers. C’est le pourcentage de gènes communs qui permet d’évaluer le taux de ressemblance. Accessoirement, la mutation d’un unique gène architecte peut modifier totalement l’aspect d’un animal. Corollairement, des fonctions apparemment semblables peuvent être pilotées par des gènes différents. Je citais le cas du Gecko. Là où on ne voyait jadis qu’une espèce unique, la génétique en distingue désormais 23!!
      – C’est comme pour le racisme. Il ne faut pas trop se fier aux apparences.

  14. Excellent article, que le site a été avisé de publier, ne serait-ce que pour réhabiliter l’évolution, en ces temps de régressions cognitive.
    Juste quelques remarques, et non quelques critiques.
    – La marque des hominidés, à ne pas confondre avec les hommes, est la bipédie. C’est la bipédie qui explique les outils élaborés. Même si tous les primates fabriquent des outils rudimentaires, seuls les bipèdes peuvent les transporter. On comprend donc mieux les raisons pour lesquelles les premiers hominidés, bien que dotés d’un cerveau de 350 cm3, ont dès les temps les plus reculés fabriqué des armes et des outils performants. Parce qu’ils pouvaient les transporter, donc les conserver, alors que les singes laissent leurs outils improvisés sur place.
    – L’article pose aussi la question de la morale des primates. Les règles comportementales des singes sont-elles des règles morales? Bonne question! Car il existe, y compris chez l’homme, deux morales: La morale naturelle qui régit les rapports entre chasseurs cueilleurs, et dont il subsiste bien sûr une trace chez l’homme moderne, et la morale apprise, par exemple, religieuse, surtout observable chez les sédentaires. La morale instinctive comporte le sens de l’équité, la compassion, l’aptitude à la collaboration, y compris, désintéressée, l’amour des enfants, et sans doute diverses expressions de l’altruisme. Mais il existe aussi des instincts moins sympathiques, comme l’instinct de territoire, de propriété, l’instinct sexuel, dont l’expression peut conduire à des agressions, le gout du pouvoir, l’agressivité, la gourmandise, ou la faim, qui peut aussi conduire à des comportements égoïstes, la jalousie, etc. Tous ces instincts comportementaux sont néanmoins utiles, soit, à l’individu, soit au groupe, de même que le réflexe de punir celui qui ne respecte pas ces règles naturelles. A noter le fait que ces comportements programmés sont retrouvés presque à l’identique chez les chasseurs cueilleurs et les primates.
    A noter aussi le fait que les règles non instinctives existent aussi chez les primates. Elles sont en lien, soit, avec la pression du milieu, soit, avec un éventuel dressage (par les parents, ou par les hommes).
    Il n’en reste pas moins que, chez l’homme d’aujourd’hui, la morale apprise supplante la morale instinctive, ou le module en permanence.
    – Enfin, s’agissant du langage, même si un agoniste du langage humain n’est obtenu chez le singe que via un entrainement intensif, il n’en reste pas moins que nos cousins primates communiquent entre eux, par gestes, attitudes, cris, etc. Et ils ne sont pas les seuls animaux à échanger des informations complexes. Les dauphins, les perroquets, et même les abeilles communiquent aussi.
    – Le langage des signes, enseigné aux singes, a aussi permis de mettre fin à un certain nombre de croyances obsolètes développées au XIXème. Le rire, n’en déplaise à Bergson, n’est pas le propre de l’homme. Les perroquets gris, (cf le fameux N’Kisi), savent mentir, plaisanter, faire des métaphores, se projeter dans le futur.
    – Bref, il n’existe pas de “propre de l’homme”, mais une performance cognitive supérieure. C’est tout. Du coup, si l’âme existe, rien n’interdit de supposer que les animaux en sont dotés, comme le pensent les bouddhistes.
    – S’agissant du processus évolutif, merci à l’auteur d’avoir rappelé que la progression vers l’intelligence n’était pas obligatoire, et que le concept de lignée n’est pas justifié. Le fameux arbre de l’Evolution,, cher à Darwin, gagnerait à être remplacé par un schéma en forme de caillebotis, au sein duquel les séparations de lignées sont suivies de re-brassages. Évoquer trois chaînons entre le singe et l’homme moderne est juste un résumé. Nous avons été précédés par des milliers d’hominidés différents, et même Sapiens a évolué depuis son apparition il y a 200 000 ans. pas beaucoup. Un peu.
    – Où situer Adam dans cet univers évolutif que l’on ne connait pas encore très bien? Dans le rayon mythes et légendes. Il ne fut pas le fils du singe, mais celui de l’homme, un homme qui lui ressemblait beaucoup, mais vivait différemment. Et il ne fut assurément pas un prophète. Il serait temps de cesser de confondre la symbolique et l’histoire de l’humanité. Je ne connais pas bien la version coranique de La Genèse, mais je ne doute guère du fait qu’elle contient aussi des vérités cachées, une analyse discrète de nos tares basée sur l’expérience, et que nous gagnerions à mieux comprendre. Comme disait Girard: “Les mythes en savent plus que nous”, une manière de rappeler le fait que la science nous envoie dans le mur à la vitesse de la lumière au galop. Enfin, vous envoie. Moi, je suis vieux.
    Bref.

    • La Théorie de l’Evolution n’a jamais soutenu que Dieu n’existait pas, ou qu’on partait à la poubelle après notre mort. Elle est assez bien acceptée par un très grand nombre de croyants, tout comme les observations scientifiques décrivant une Terre sphérique, en rotation sur elle même, et en rotation autour du Soleil.
      Bien qu’athée, j’ai néanmoins toujours considéré le récit de La Genèse, ou sa reprise dans le Coran, comme des textes symboliques très riches de signification. Les Livres saints contiennent à mon avis des vérités cachées que nous gagnerions à mieux comprendre.
      Chez les chrétiens, par exemple, le mythe du Péché Originel (non repris par le Coran), pourrait correspondre à la naissance des civilisations. On mesure aujourd’hui les terribles conséquences de ce progrès, qui menace la survie de notre espèce. Car l’avenir de l’homme se compte désormais en décennies. Un comble, au terme de 3.5 milliards d’années d’évolution. L’espèce la plus performante va causer sa propre perte.
      Bref, je peux comprendre votre rejet des sciences, d’autant plus que les sciences n’expliquent pas tout.
      Mais ne cherchez pas le moindre complot satanique en faveur de la connaissance. La curiosité fait partie de notre programmation. Je note aussi le fait que les croyants s’ouvrent à la connaissance scientifique dès qu’il s’agit de fabriquer des armes performantes. Un vrai miracle.

      • Evidemment que le Coran évoque le bannissement d’Adam et Eve du paradis car ils ont mangé du fruit de l’arbre défendu. Ca fait parti de la génèse de notre histoire, et Allah n’oublie rien.
        C’est la preuve que tu n’as jamais lu le Coran, que tu n’hésites pourtant pas à commenter comme si tu en avais une connaissance profonde.
        Etre croyant ne signifie pas être anti-science, par contre ça implique de réfléchir avant de croire à n’importe quoi car nous avons une source d’information divine à laquelle nous raccrocher et tout ce qui contredit cette base ferme et stable est forcément un mensonge des hommes, et s’il y a un doute, il suffit de creuser pour trouver la supercherie.
        Notamment dans la théorie de l’évolution, les différentes arnaques des archéologues véreux, le système héliocentrique qui n’est absolument pas prouvé, et qui reste à l’heure actuelle une théorie mathématique intéressante de Copernic, mais loin de la réalité.
        Après à force de nier l’existence de complots du comploteur en chef, tu te retrouveras forcément de son côté.
        Le passé est rempli de complots, mais il faut à chaque fois des dizaines d’années avant qu’ils ne deviennent de “l’histoire” et qu’on puisse en parler.
        Mais au moment où ils se produisent, les langues sont liées par la peur d’être taxé de complotistes… ou de se faire assassiner.
        La science n’est pas l’apanage des athés, par contre les fausses sciences (cosmologie, évolution, système héliocentrique, big bang, fausse expédition lunaire etc) le sont à 100%, et les croyants qui y adhèrent par paresse intellectuel ou par stupidité n’ont pas de quoi en être fier ;D

        • Il va sans dire que je ne suis pas un spécialiste du Coran, si bien que je me réfère surtout aux passages cités par mes interlocuteurs, quand ils les produisent pour remettre en cause une théorie scientifique dont ils n’ont pas la moindre connaissance, à en juger par la qualité de leur argumentaire.
          A par ça, en effet, la science n’est pas réservée aux seuls mécréants, comme votre serviteur. L’Abbé Lemaître, déja cité, était un ecclésiastique. Il est aussi le découvreur de la Théorie de l’expansion de l’univers, également surnommée: “Théorie du Big Bang”.
          Sur un autre fil, j’ai soumis à l’intervenant Mak une vingtaine d’objections très précises à l’hypothèse platiste. Il a répondu à cinq d’entre elles, via un argumentaire que même un cancre de CM1 trouverait ridicule. Puis, après réfutation de son salmigondis imbitable, il a jugé plus sage de baisser les bras en me conseillant la visite de sites platistes. Je ne l’avais pas attendu pour effectuer cette démarche, vu que je suis d’un naturel curieux et ouvert.
          Parmi les objections que j’ai faites, il y en a une qui me parait mortelle: Comment expliquer la rotation apparente du ciel étoilé: Lévogyre dans l’hémisphère nord, et dextrogyre dans l’hémisphère sud?
          Pas la peine d’en rajouter. C’est juste impossible avec une Terre plate…. Enfin, pour un esprit scientifique. Mais pour un fanatique ou un menteur, ça doit pourvoir le faire. Peut être en rajoutant une voûte étoilée, avec d’autres lampadaires.
          J’attends avec impatience votre solution. On n’a pas l’occasion de rigoler tous les jours.
          Il faut dire que, si on me demandait de soutenir une telle théorie, je crois que je déclinerais, comme l’ami Mak. Vraiment pas évident.

          • C’est le propre des imbéciles de rire quand ils sont dans l’erreur et tu passes ton temps à faire semblant de te marrer quand on discute.
            Je n’ai pas le temps de tout t’expliquer alors je t’oriente vers la où tu pourras trouver l’information, vu que t’as rien à faire de ta vie apparemment au rythme où tu postes ici.
            Je travaille et j’ai des enfants, je ne suis pas ton professeur de système géocentrique.
            Un retraité qui passe son temps à faire du copier-coller de wikipédia pour essayer d’avoir l’air instruit a largement le temps d’aller consulter les infos chez les platistes au lieu de poser sans arrêt des questions à quelqu’un qui a autre chose à faire que de passer sa vie sur oumma.com.
            Va étudier fainéant.
            A chaque fois que je te réponds, comme tu refuses la vérité de toute façon, tu continues de me questionner en faisant comme si je n’avais rien dit.
            La terre est juste une étendue recouverte d’un ciel solide, que ça te plaise ou non.
            Quant à tes insultes elles montrent juste à quel point tu es limité quand il s’agit de faire face aux faits, et très forts quand il s’agit de masturbation intellectuelle sans queue ni tête.
            A+ l’homme singe.

          • Je vous ai répondu en exergue, puisque les réponses semblent s’afficher en tête, mais peu importe (comme les coréens du nord, faute de sous).
            Sachez quand même que j’accepte les critiques “vieux”, “retraité”, et “fainéant”. Libre à vous d’y ajouter “alcoolique”, et “mal habillé”.
            Je précise dans le seul but de vous éviter le ridicule, par exemple, lorsque vous me soupçonnez d’être inculte, stupide, ou recopieur de Wikipédia.
            Tant il est avéré que les attaques personnelles échouent quand elles sont infondées.
            Par exemple, je ne vous traite même pas de con. Je me contente de souligner votre déficit culturel dans le domaine scientifique. Sachez que ça se corrige facilement en quelques décennies, si vous commencez demain. Donc, rien n’est perdu.

          • Qui perdrait du temps à apprendre par “ça” par coeur tout en sachant pertinemment qu’il s’agit de mensonges scientifiques dont la seule utilité est d’égarer les gens ?
            Ces fausses sciences ne servent à rien, et toi qui apprend tout ça par coeur tu t’en rends bien compte qu’il s’agit d’un savoir inutile, même si tu y crois dur comme fer.
            Ca ne te sert à rien dans la vie en dehors de paraitre “instruit”.
            La chimie, la médecine, la programmation ‘informatique, l’ingénierie, l’électronique etc…, ce sont de vraies sciences utiles et profitables qui méritent qu’on planche dessus.
            Je ne me suis intéressé au ciel et à la terre que car j’étais curieux de comprendre la création d’Allah décrite dans certains passages du Coran.
            J’ai trouvé ce que je cherchais, ça a augmenté ma foi, et le mystère est quasi résolu, je suis passé à autre chose. Si j’en parle c’est uniquement parce que je ne veux pas être accusé au jour du Jugement dernier de ne pas avoir transmis mes découvertes et d’avoir laissé mes frères et soeurs dans l’ignorance alors que je connaissais la vérité.
            Sinon au lieu de penser à ma culture personnelle, tu ferais mieux de penser à ton déficit spirituel (pas spiritueux hein).
            Compte tenu du fait que tu te qualifies de vieux, il serait peut être temps que tu réfléchisses à cet avenir proche où tu vas quitter ce monde et rencontrer ton Créateur.
            Créateur qui n’aime pas les ingrats à qui il a donné un corps et une âme, leur nourriture, et leurs richesses, et qui ont pourtant renié son existence toute leur vie.

          • @Mak
            Je peux comprendre qu’on laisse de côté les théories scientifiques pointues comme la Relativité Générale, qui est d’ailleurs très difficile d’accès, mais un intellectuel se doit de posséder au moins quelques bases, celles que l’on apprend à l’école, dans le secondaire, avant de se spécialiser.
            Je note aussi le fait que vous niez des théories que vous ne connaissez pas, ce qui est tout de même assez étonnant. C’est un peu comme quelqu’un qui déclarerait:
            – Le marxisme est un tissu d’âneries.
            – Tu as lu Marx?
            – Non, vu que c’est un tissu d’âneries.
            Notez le fait qu’avant de démolir le platisme, j’ai longuement exploré les sites évoquant cette théorie. J’ai également visionné sur You Tube des conférences données par des “savants platistes”, dont l’argumentaire, soi-dit en passant, m’a laissé perplexe. Comme pour vous, je me suis demandé si c’était un gag, ou s’ils étaient juste dingues.
            J’ai même lu Yahya!
            Une manière de rappeler le fait que je confronte toujours les théories publiées avant d’opérer un choix. A propos du conspirationnisme, une autre pathologie cognitive de notre monde Internet, j’indique, sur le fil consacré à Ben Laden, que j’ai passé nombre d’heures sur les sites conspi, puis sur les sites de zététique, puis sur ceux du Nyst et de la Fema, avant de conclure que la version officielle était la plus vraisemblable. Certes, je dispose de beaucoup de temps libre, et je conçois que quelqu’un qui travaille n’a que peu de loisirs. Mais, dans ce cas, attendez au moins d’avoir exploré le sujet avant de formuler une opinion, surtout une opinion aussi étrange que: “La Terre est plate, les satellites n’existent pas, les étoiles sont des petits luminaires accrochés à la voûte céleste”. Il n’y a pas un truc qui vous interroge, dans ce genre de déclaration?
            Enfin, notez aussi le fait que je ne vous renvoie pas sur un site de zététique pour contrer vos “arguments”. Par contre je vous re-pose la question: Pourquoi le ciel étoilé inverse son sens de rotation quand on change d’hémisphère?

          • @Mak
            Surtout ne changez rien, ça fait déjà un moment que les musulmans sont à la traine sur le plan scientifique. Et moi ça m’arrange.

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