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Une pénurie de taxis Uber se fait sentir en cette période de Ramadan

Dans une société française où l’ubérisation, ce néologisme désormais passé dans l’usage courant, révolutionne doublement la langue de Molière et l’économie nationale, la célébration du Ramadan est une parenthèse sacrée, hors du temps, à laquelle aspirent fortement les chauffeurs de taxi musulmans « ubérisés ».
Aussi, dès que le soleil décline à l’horizon, ils sont nombreux à privilégier une rupture de jeûne en famille, infiniment plus régénérante que peuvent l’être les courses nocturnes sous la casquette Uber, au grand dam des utilisateurs du désormais célèbre service de VTC, dont plusieurs se sont plaints d’une certaine pénurie de véhicules sur le coup de 21h30.
« Que les gens ne soient pas contents parce qu’il y a moins de voitures et que ça coûte plus cher, je m’en fous. On n’est pas un service public. J’ai besoin de respecter ce moment et j’en ai aussi envie », a lâché Samy dans les colonnes du Parisien, l’un de ces chauffeurs de taxi que la crise endémique qui frappe durement les banlieues a poussé à s’ubériser.
Ce que révèle le Ramadan, outre la grande attente qu’il cristallise et la joie qu’il met dans les cœurs, c’est le profil type des conducteurs Uber que Grégoire Kopp, le responsable de la communication de la branche française de l’entreprise, avait déjà dressé en 2016 :  «La majorité des chauffeurs qui travaillent avec nous sont originaires des banlieues, potentiellement d’origine maghrébine et de confession musulmane », déclarait-il à Capital.
Si les chauffeurs de taxi musulmans « ubérisés » ont à cœur de concilier foi et travail, autant que faire se peut, et de respecter l’instant précieux de l’Iftar, ils ne rangent pas pour autant leur voiture au garage. Nombre d’entre eux reprennent le volant, tard dans la nuit, pour assurer la subsistance de leur famille, comme le souligne Sayah Baaroun, secrétaire général du syndicat SCP-VTC, à la fois très remonté contre des clients éternellement insatisfaits et une « ubérisation » des plus sournoises, qui tend à rendre sa main d’œuvre corvéable à merci.

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5 commentaires

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  1. Une heure de pose
    C’est une façon de dire implicitement que la majorité des chaffeurs UBER sont musulmans alors encore heureux que cela ne dure qu’une heure le temps de rompre le jeûne, car si la majorité d’entre eux étaient juifs il y aurait une pénurie du vendredi soir au samedi soir soit 24 heures d’affilé, si les chauffeurs étaient en majorité chrétiens il y aurait une pénurie le dimanche matin et peut être aussi l’après-midi ( réservé aux familles)…
    Quoi qu’on dise l’islam reste la réligion la plus souple, la plus pratique et la plus adaptable à la vie moderne. Car on peut être 100% musulman et 100% citoyen actif dans la vie de tous les jours… un seul exemple deux hommes travaillent au 45 étage d’une tour à la Défense l’un est musulman pratiquant qui a besoin de 5 mn pour faire sa prière dans son bureau sans le quitter et reprend de sitôt son travail, l’autre non musulman mais il est fumeur il déscend 4 fois par jours pour fumer une cigarette au pieds de la tour, cela lui demande 7 mn à chaque fois ce sont 28 mn de perdu et le cancer des poumons qui menace… je dirai même bon musulman = bon citoyen, ni cigarette ni alcool, la bonne santé en plus… Et ce n’est pas du prosélytsme mais du parler vrai….

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