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Paulo Coehlo, le célèbre romancier brésilien, défend le Coran sur sa page Facebook

Quand Paulo Coelho, l’auteur brésilien du conte philosophique au succès mondial « L’Alchimiste »,  met en valeur sur sa propre page Facebook une illustration du Coran accompagnée de cette légende « L’exposition : Les livres qui ont changé le monde », cela ne crée pas la mystérieuse alchimie escomptée des émotions, mais au contraire un débat houleux attisé par une internaute ulcérée et furieusement islamophobe…

Que le célèbre romancier de Rio de Janeiro puisse glorifier le Livre saint de l’islam en le plaçant au panthéon des ouvrages majeurs du monde est une hérésie insupportable pour « Heban Burkan », une lectrice arabophone dont la prose virulente est encore lisible sur ce lien, au point de la faire exploser de colère : « Vraiment!!! Ce livre est source de violence et de meurtre ».

A ces mots, Paulo Coelho, n’y tenant plus, s’est immiscé dans la joute électronique violente qui a pris sa page en otage, se faisant le défenseur de l’islam, outrageusement calomnié, et au-delà des religions en général.

« Ce n’est pas vrai. Je suis chrétien, et pendant des siècles nous avons essayé d’imposer notre religion par la force de nos épées – consultez «croisades» dans le dictionnaire… Nous avons tué des femmes – les traitant de sorcières, et nous avons essayé d’arrêter la science – comme c’était le cas pour Galilée. Ce n’est donc pas la religion qui est à blâmer, mais la manière dont les gens la manipulent », a-t-il répliqué, dans une réponse du berger à la bergère qui a fait un « buzz » des plus appréciables et appréciés, totalisant une avalanche de « like ».

L’alchimiste du roman transformé en bestseller a su rompre le sortilège maléfique jeté sur sa page Facebook par un de ces grands pourfendeurs de l’islam qui polluent le Net, au profit d’une belle symbiose des esprits et de la lutte contre l'islamophobie.

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