C’est le nouveau refrain qu’il entonne depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, Patrick Bruel, confronté à la rumeur persistante de sa double allégeance à Israël, se « casse la voix » à répéter qu’il est un « homme de paix » et que jamais, au grand jamais, il n’a soutenu l’armée israélienne en rejoignant la longue liste de ses généreux mécènes.
L’accusation, selon laquelle il financerait l’armée d’occupation la plus immorale du monde, contrairement au parangon de vertu décrit par BHL, le philosophe tout terrain des Lumières, à la fois ambassadeur bis d’Israël en France et chef de « guerre humanitaire » en Libye, s'est amplifiée sur Twitter à mesure que l’offensive israélienne dans Gaza culminait dans l’horreur absolue.
N’y tenant plus, le chanteur pour midinettes et acteur fétiche d’Arcady y est allé de son couplet indigné, égrenant son démenti sur sa page Facebook : "Le sujet est trop grave et va bien au delà de ma personne, pour que je laisse s'installer des rumeurs et des contre-vérités aussi absurdes qu'infâmes . Soyons clairs. Contrairement à ce que je peux lire avec effroi, je n'ai jamais donné un centime à l'armée Israélienne, ni à une armée quelle qu'elle soit et cela ne me traversera jamais l'esprit. J'ai en revanche participé à des concerts pour des associations caritatives, pour des hôpitaux, des enfants défavorisés ou atteints de maladies rares comme j'ai pu le faire partout où on me l'a demandé", se défend ce dernier, en rappelant qu’il a toujours été favorable à la création d’un Etat palestinien.
Face à l’abomination des crimes de guerre israéliens commis à Gaza et impossibles à nier ou à minorer, et devant l’ampleur planétaire des manifestations pro-palestiniennes, gageons qu’ils seront nombreux, dans le Tout-Paris politico-mediatico-artistico et j’en passe et des meilleures, à faire de l’air du "peace and love" le nouvel hymne de l’hypocrisie à la française…
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