Mais où diable se trouve l’Afghanistan dans notre monde assis sur un volcan ?
On savait les Américains fâchés avec la géographie, mais on pouvait toutefois espérer que la plupart d’entre eux seraient en mesure de localiser sur une carte cette contrée éloignée envahie par l’impérialisme Bushien, avant de devenir le bourbier de l’Amérique conquérante depuis plus de 13 longues années mortifères.
Avec Noor Tagouri, la première journaliste voilée de la télévision généraliste américaine, en enquêtrice de choc, plus d’une vingtaine de citoyens ordinaires venus assister aux festivités de la Journée des anciens combattant se sont volontiers prêtés au jeu, l’Afrique revenant souvent, mais rares sont ceux qui ont pointé le doigt dans la bonne direction.
Sous le soleil printanier de Washington, le micro-trottoir test de Noor Tagouri, à défaut d’avoir consacré son champion de la géopolitique, aura au moins répondu aux questions qu’elle se posait sur la capacité de ses compatriotes, au demeurant très chaleureux et fairplay, à localiser cette région du monde entrée tristement dans les annales militaires américaines…
Petite ombre au tableau, alors que la plupart des personnes interrogées ont pris ce défi comme un jeu, une femme originaire du Cameroun et ne passant pas inaperçue avec sa tenue aux couleurs de la bannière étoilée, a refusé tout net d’y prendre part. Avec l’Afghanistan, on ne plaisante pas, a dû se dire cette Américaine fraîchement naturalisée en opposant son veto sévère et irrévocable à Noor Tagouri.
Passage à partir de 1'10
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