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Norvège : Anders Behring Breivik, un ultra nationaliste, foncièrement anti-musulman

Son visage s’étale à la Une de tous les journaux norvégiens, alors que la police mène l’enquête, Anders Behring Breivik, principal suspect de la double attaque meurtrière qui a endeuillé Oslo, vendredi 22 juillet, incarne la folie extrémiste qui a semé la mort et glacé d’effroi tout un pays, mais également l’ensemble du Vieux Continent.

Qui se cache derrière la main assassine de ce jeune trentenaire, qui n’a pas tremblé avant de commettre l’irréparable ? Un « fondamentaliste chrétien » doublé d’un nationaliste revanchard, proche des milieux d’extrême-droite, et mû par une aversion viscérale à l’égard de l’islam, le portrait de celui qui est décrit comme un « garçon timide » par son ex-parti (le parti du Progrès (FrP), la droite populiste) est esquissé par les médias et les enquêteurs, laissant apparaître un homme, nourri par des idées radicales, en pleine croisade.

Son permis pour le port de trois armes en poche, l’arsenal du criminel en puissance se composait d’un pistolet Glock, d’une carabine et d’un fusil automatique.

Six jours avant le jour fatidique, Anders B. Breivik, qui se présentait sur sa page Facebook comme célibataire, féru de chasse et de jeux vidéos guerriers, a posté un ultime message sur son compte Twitter : “Une personne avec une croyance a autant de force que 100.000 personnes qui n’ont que des intérêts“. Une citation du philosophe anglais John Stuart Mill, qui sonne aujourd’hui comme un sinistre épitaphe.

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Les interventions d’Anders Behring Breivik sur le site “www.document.no” sont particulièrement éloquentes, notamment au sujet de son hostilité à la présence musulmane en Europe, et auraient certes mérité une plus grande attention : “L’islam a historiquement mené à 300 millions de décès, le communisme a historiquement mené à 100 millions de morts, le nazisme a historiquement mené à 6-20 millions de décès. Toutes les idéologies de haine devraient être traitées également.”

A l’heure où les fins limiers de la police norvégienne sont à pied d’œuvre, les investigations semblent s’orienter vers un carnage planifié, Anders Behring Breivik qui, selon le “Spiegel”, vivait avec sa mère, aurait servi dans l’armée norvégienne, et dirigerait une ferme biologique dans la ville de Rena, au nord de la capitale, n’étant peut-être pas le tueur isolé qu’il prétend être.

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