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Newt Gringich, le républicain, et son mécène Sheldon Adelson, deux ultra-sionistes…

Son négationnisme haineux à l’égard des palestiniens « ce peuple inventé », déversé sur la chaîne Jewish Channel, a glacé  tous les esprits, et notamment le monde arabe, où il a suscité une levée de boucliers, Newt Gringich, le prétendant à l’investiture républicaine dans la course à la présidentielle US, a semble-t-il été largement récompensé pour ses propos fielleux par un généreux mécène ultra-sioniste.

Rien ne vaut un gros chèque providentiel de 15 millions de dollars pour se sentir pousser des ailes, et refaire son retard sur son plus sérieux rival, le "modéré" Mitt Romney, que Newt Gringich, regonflé à bloc et les poches bien pleines, a battu récemment en Caroline du Sud.Alors que la primaire républicaine bat son plein pour désigner celui qui affrontera Barack Obama, l’ex-président de la Chambre des représentants, auréolé de sa victoire, affiche désormais une confiance insolente, largement motivée par la prodigalité du soutien de son ami de longue date, Sheldon Adelson.

Selon le New York Times, ce milliardaire,  classé 13ème fortune des Etats-Unis, heureux propriétaire de  casinos à Las Vegas et à Macao, n’est autre qu’un fervent partisan de l'extrême droite américaine, vouant un culte au Grand Israël, au point de juger les membres de l'AIPAC un tantinet mous du genou… Rares sont les médias américains qui établissent ouvertement un lien de cause à effet, entre la propagande anti-palestinienne dont Newt Gringich se fait le chantre, et le fabuleux coup de pouce de Sheldon Adelson, de crainte d’être estampillés antisémites.

Pourtant, qui se ressemble s’assemble, et leur hostilité commune à l’encontre de la souveraineté de la Palestine n’a d’égale que leur militantisme en faveur d’Israël, les deux hommes étant de fidèles alliés de Benjamin Netanyahu.Sheldon Adelson possédant même un quotidien gratuit en Israël, qui a contribué à l’élection de l’actuel Premier ministre.

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Belliqueux, comme tout bon petit soldat de Tsahal, Newt Gringich n’a de cesse de vilipender l’administration Obama,  jugée trop frileuse envers l’Iran : "Contourner la confrontation avec le mal peut apporter un second Holocauste" clame-t-il à toutes les tribunes.

Son révisionnisme ignoble, qui n’a pour but que de polluer le débat public Outre-Atlantique, en répandant l’idée que les « palestiniens n’aspirent qu’à détruire Israël, et non à construire leur propre Etat » suscite l'engouement de nombre de conservateurs juifs américains, qui ont trouvé en lui un porte-parole inespéré, à rétribuer grassement au nom de la sacro-sainte cause…

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