En bon autocrate qui se respecte, de surcroît à la tête de la chimérique «seule démocratie du Proche-Orient», le Premier ministre d’Israël, l’ultra-sioniste Benjamin Netanyahu, mène grand train, ne lésinant pas sur des frais de bouche somptuaires et sur des petits caprices prohibitifs, ses fastes étant démesurés tout comme l'est son impérialisme insolent et ravageur.
Après avoir puisé dans les deniers publics à hauteur de 2 700 $ pour satisfaire son gros péché, la gourmandise, et régaler ses papilles avec la meilleure crème glacée de Jérusalem jusqu’à satiété, Netanyahu s’est offert le luxe d’équiper un de ses avions d’un lit grand confort, douillet et hors de prix pour la coquette somme de 127 000 dollars. Autant dire que ce dernier a dû faire de doux rêves, le mois dernier, pendant les cinq heures de trajet vers Londres, placés sous le signe du luxe, calme et volupté…
Sur son petit nuage de l’impunité, de l’abondance et du souverain mépris, Netanyahu se moque du monde, du droit international, mais aussi de ses concitoyens à qui il inflige une hausse drastique des impôts. La presse nationale, ulcérée par ce monarque qui se croit installé sur un trône, se charge de le faire redescendre sur terre, en exprimant la colère sourde qui gronde dans l’opinion, à la vue « d’Altesses Royales », Netanyahu et son épouse, menant une vie de château, totalement déconnectées de la réalité : "Leurs Altesses Royales, n’ont-elles pas honte, du coût de leur chambre à coucher dans les airs, alors que le pays subit encore de nouvelles hausses d’impôts ?", a interrogé, scandalisé, le chroniqueur israélien Sima Kadmon dans Yedioth Ahronoth, le journal le plus lu en Israël.
A titre de comparaison, la presse a souligné que le président israélien, Shimon Peres, bien moins dispendieux et exigeant, a passé, 11 heures assis pour s’envoler vers la Corée du Sud, à 90 ans.
La politique sociale du Premier ministre israélien sera de sinistre mémoire, à l’instar d’un processus de paix avec les Palestiniens qu’il ne cesse de saborder, 15 000 personnes ayant battu le pavé, samedi, à Jérusalem, Tel Aviv, et dans d’autres villes du pays, pour manifester contre la main de fer au pouvoir qui est passée maître dans l'art de faire régner l'injustice sous toutes ses formes.
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