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Netanyahou vient d’offrir au criminel Elor Azria une permission de sortie de sa caserne

L’homme n’avait pas eu à se plaindre de la « justice » israélienne depuis qu’il a commis son crime : en effet, contre toute évidence, il n’est inculpé que pour « homicide involontaire ». Et il n’a pas fait une heure de prison : son régime reste celui d’un militaire aux arrêts dits « simples », qui lui ont permis d’aller et venir à sa guise à l’intérieur de sa caserne.

Le chef de l’armée, le général Gadi Eisenkot, qui avait vaguement critiqué il y a quelques semaines les nombreuses exécutions sommaires d’enfants et d’adolescents palestiniens par la soldatesque, a cette fois assumé sans vergogne la permission de 48 heures octroyée à Azria.

A son arrivée dans la ville de Ramle, vendredi, il a même été accueilli en héros, rapporte le Haaretz, qui publie la photo ci-dessus.

 

Mardi, la pègre qui le soutient avait organisé un concert en son honneur sur le plus grande place de Tel-Aviv. Deux des chanteurs les plus connus d’Israël qui avaient initialement annoncé leur présence, les nommés Eyal Golan et David d’Or, avaient finalement renoncé, prétextant hypocritement des « raisons techniques », mais le plus ouvertement fasciste de ces artistes, le rappeur Subliminal, s’était produit devant quelque 2.000 fans, aux cris de « Mort aux Arabes ».

Le journaliste israélien Dan Cohen écrit qu’il s’agit de "la démonstration la plus massive de fascisme depuis l’attaque sur Gaza en 2014, quand des manifestants israéliens anti-guerre avaient été tabassés dans les rues.

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Parmi les les pancartes, pendant le rassemblement, on pouvait lires des slogans des SS allemands tels que "Mon honneur est la loyauté". Des parlementaires participaient à ce rassemblement et la famille Azria était installée au premier rang, lors du concert, en tant que "héros nationaux".

Des Israéliens étaient venus de toutes parts pour invectiver, avec l’élégance dont ils sont coutumiers, le premier ministre, le ministre de la défense, ainsi que les médias et associations de défense de droits de l’homme, qui ont osé mettre en cause cette exécution extra-judiciaire.

Le jour même Netanyahou avait pourtant fait une déclaration : "L’armée soutient ses soldats… Nos soldats ne sont pas des assassins.".

Mais cela n’a fait qu’alimenter les slogans "Morts aux Arabes", "Nous brûlerons vos villages", et la pancarte la plus présente "Tuez-les tous !", tandis que certains journalistes étaient molestés, sans que la police intervienne.

CAPJPO-EuroPalestine

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