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Mort de Roger Garaudy

A la fois philosophe, politique et religieux, né le 17 juillet 1913 à Marseille, Roger Garaudy est mort ce 13 juin 2012 dans le val de Marne. Il s'est converti à l'islam en 1980.

Le philosophe

Directeur du Centre d'études et de recherches marxistes, agrégé de philosophie, son doctorat à la Sorbonne a porté sur le matérialisme : théorie matérialiste de la connaissance (1953).  Dans Parole d’homme, il  écrivait : « L’affirmation centrale de ma vie : la politique, la création artistique et la foi ne font qu’un. Apprendre à les saisir dans leur unité, c’est cela la philosophie. Tout au moins la mienne. »

Homme politique

 Il été déporté dans les camps vichystes d’Afrique du Nord de 1940 à 1942. Communiste,  il a été élu aux plus hautes instances du parti avant d’en être exclu en 1970.   Il a été député communiste du Tarn  (1945-1951), puis de la Seine (1956-1958), et sénateur de Paris (1959-1962). Il avait condamné l’intervention militaire de l’URSS en Tchécoslovaquie en 1968 et préconisait l’autogestion.

Le religieux

Il a reconnu sa foi lors de son entrée au parti communiste français. Son amitié avec l’Abbé Pierre était  connue. Ils étaient tous deux députés après la libération, comme son évolution du protestantisme au catholicisme jusqu’ à sa conversion à l’islam en 1980.  Il créait alors  une   fondation en Espagne à Cordoue abritée dans la  Tour de la Calahorra. Ce musée évoque l’histoire de l’Islam.  On y découvre plusieurs personnages qui ont marqué l'histoire de  Cordoue à la fin du Moyen Age  comme  le chrétien Alphonse X,  le savant juif  Maïmonide,   les musulmans  Averroes et Ibn-Arabi. 

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Condamnation pour négationisme

En 1995, Roger Garaudy est l’auteur du livre "Les mythes fondateurs de la politique israélienne" qui lui valut une condamnation en 1998 pour  contestation de crimes contre l’humanité, diffamation raciale.

 

 

 

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