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Mondial au Qatar : l’Arabie saoudite décrète un jour férié pour célébrer la victoire de son équipe face à l’Argentine

Miraculeuse, magistrale, renversante, les épithètes manquent pour saluer la victoire qui hier, mardi 22 novembre, a déjoué tous les pronostics, à Doha et ailleurs : celle des vaillants Faucons verts d’Hervé Renard face à l’Albiceleste, jusqu’alors invaincue, de la superstar Lionel Messi. 

Une victoire époustouflante à bien des égards (2-1), qui n’a pas tardé à produire ses prodigieux effets dans et en dehors du stade, dans les rues en liesse au Qatar et en Arabie saoudite, au milieu d’une forêt de drapeaux saoudiens, jusqu’aux marches du palais d’Al-Yamanah, à Ryad, l’exaltation populaire, très contagieuse, gagnant le saint des saints du pouvoir de la monarchie wahhabite.

Et pour cause, les Faucons verts, dès le premier tour du Mondial, auront marqué de leur empreinte l’histoire du sport roi !

L’euphorie fut telle qu’elle s’est même emparée de l’émir du Qatar, le rayonnant Tamim ben Hamad Al Thani, lequel, depuis sa loge d’honneur, s’est empressé d’arborer ostensiblement l’étendard de son pays-frère, et surtout frère ennemi… Les prodigieux effets du triomphe de l’équipe d’Arabie saoudite de football se feraient-ils sentir sur un autre terrain (plus miné) que celui du ballon rond : les relations diplomatiques entre Doha et Ryad ? L’avenir le dira…

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Pour l’heure, au lendemain de la victoire historique des Faucons verts et de l’explosion de joie qu’elle a déclenchée, les Saoudiens, encore tout étourdis et ébaubis d’admiration, pourront continuer à célébrer dignement leurs héros en ce mercredi 23 novembre, décrété jour férié par les autorités du royaume.

Porteur de la grande et bonne nouvelle, Turki al-Sheikh, le conseiller à la cour royale et président de l’Autorité de divertissement, a également annoncé sur Twitter que l’entrée aux principaux parcs d’attraction et lieux de divertissement de Ryad sera gratuite, tout au long d’une journée de fête mémorable.

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Un commentaire

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  1. Je vois qu’on se console comme on peut, la surdémonstration de joie peut cacher une anxiété profonde, se réjouir sur commande au pays de l’émir félon, qui vient de subir d’affligeants insuccès militaires, ça tombe à pic le jour férié après un match que je soupçonne trucqué. Il en faut plus pour m’impressionner. Au temps de la grande et parfaite victoire du Yarmouk, on n’a pas fait tant de démonstration de joie malsaine, on n’avait pas besoin de fêter la victoire parce qu’il y avait vraie victoire.

    Enfin, dommage pour l’Argentine, elle prendra bientôt sa revanche sportive, et largement encore.

    Croissant de lune.

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