Électoralisme. L’islam sera un thème clé pour la campagne présidentielle de 2012. Illustration à travers les positionnements antagonistes de Jean-Luc Mélenchon et Nicolas Sarkozy.
Ce matin, à l’occasion d’une passe d’armes avec Marine Le Pen, le président du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, lui a affirmé, « les yeux dans les yeux », qu’il n’y avait « pas de problème avec l’islam dans ce pays ».
Des propos diamétralement à l’opposé de ceux tenus par le président de la République. Jeudi dernier, lors de son intervention sur TF1, Nicolas Sarkozy a profité d’une question relative à « l’échec du multiculturalisme » en France pour recentrer le débat sur l’islam. Ne voulant pas « faire de langue de bois » ou laisser ce sujet aux « extrémistes de tous les côtés », il a laborieusement développé une conviction intime : la seconde religion du pays « pose un problème ».
Le lendemain, cette stigmatisation singulière a été soulignée par Claude Askolovitch. Peu suspect d’islamogauchisme, l’éditorialiste d’Europe 1 a pourtant dénoncé, à propos de l’islam, « l’organisation d’une méfiance culturelle » par le chef de l’Etat.
Chargement…