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Le mannequin voilé de la marque Gap suscite un vif émoi

Le vaste monde a beau être devenu un grand village multicolore, les réactions des sociétés européennes sont, elles, aux pâles couleurs de l’uniformisation idéologique à la vue du moindre hijab dans leur espace vital : elles s’offusquent, elles s’indignent invariablement, et se perdent en invectives ou en Vade retro, Satana qui manquent cruellement d’éclat !
Que ce soit dans le monde réel, en l’occurrence à Aix-en-Provence devant la vitrine d’un magasin, ou dans le monde virtuel, sur des réseaux sociaux à l’effervescence contagieuse, la diversité prônée par la marque américaine Gap dans sa dernière campagne publicitaire, à travers l’apparition début mai d’une jeune femme voilée au milieu d’autres visages divers et variés, a certes attiré tous les regards mais les plus réprobateurs.
« C’est hallucinant, choquant, on peut penser que Gap fait l’apologie du hijab », s’est émue une jeune passante aixoise auprès de la presse locale qui, comme tant d’autres, a contemplé la devanture de la boutique Gap, installée dans sa ville, à travers le prisme de ses préjugés.
Il n’y a guère que le multiculturalisme chatoyant de Benetton, illustré par ses audacieuses « United Colors » ancrées dans les mémoires, qui peut se targuer d’être aujourd’hui encensé ! Gap l’a appris à ses dépens, alors qu’un appel au boycott s’est répandu sur le Net comme une traînée de poudre, teinté d’une colère noire à son encontre.
«Nous ne vendons pas le hijab qui apparaît sur cette image, néanmoins, Gap est une marque qui célèbre la diversité. Nos clients et les employés ont des origines, des religions et des modes de vie très différents et nous les soutenons tous », s’est défendue la direction de la célèbre enseigne, réconfortée toutefois par les quelques marques de soutien qui ont apprécié son message de tolérance et ont apporté une petite touche lumineuse dans ce sombre tableau du rejet de l’autre.
« Je suis curieuse, passionnée. Je suis une travailleuse acharnée et une rêveuse. J’ai bon cœur et suis attentive à mes amis et à ma famille. Je suis Hybutalla», suivi du hashtag «#IAmGap ». Telle était la légende mise en exergue sous la photo du mannequin en hijab, personnifiant l’altérité musulmane dans un monde qui n’est jamais aussi étincelant que quand il se pare des couleurs de l’arc-en-ciel.

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8 commentaires

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  1. les femmes objets sur les panneaux publicitaires, dans les films, sur les clips … c’est respectueux de la condition féminine mais les femmes voilées que nenni!!! les gros barbus, musulmans bien sûr les obligent, les pauvres, à porter ce hijab que certains ne saurais voir…. quand à Leroy il dit vraiment n’importe quoi….

  2. Ces oies de province qui s’offusquent d’une publicité d’une jeune femme qui porte le foulard islamique sont les mêmes qui ne s’interrogent même plus face aux photos papier-glacé de femmes squelettiques, à moitié nues, censées être des modèles à la jeunesse. Ou quand l’aveuglement raciste pousse à la stupidité…

  3. Les hystériques bellicistes qui croient que la laïcité c’est l’absence de religion ont encore frappé. Le foulard fut porté par leurs grands mères, elles l’oublient, commes elles ont oublié leur rendez vous avec leur Créateur.

    • Exact. Les Européennes portaient quelque chose sur la tête pour se protéger du froid ou du soleil par exemple pendant les travaux des champs. Le foulard, un carré plié en deux que j’ai bien connu, n’avait pas de signification religieuse. C’était un vêtement.
      Ce doit être comme cela qu’il est apparu au Moyen-Orient il y a plusieurs millénaires.

      • SamirDZ
        Ne répondez pas à ce pauvre type. C’est un gros raciste, doublé d’un ignare de première catégorie.
        Même Mélania Trump s’est couverte devant le Pape… il doit y avoir beaucoup de soleil dans les caves du Vatican.

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