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Un lutteur iranien jette l’éponge pour ne pas affronter un adversaire israélien

Il est rare que l’on tresse des lauriers au vaincu, sur les tatamis et ailleurs, à moins qu’il y ait une plus grande gloire à tirer de la défaite que du triomphe…

Encensé par les autorités de son pays, notamment par le ministère des Sports qui l’a chaudement félicité pour avoir « pris position en faveur des valeurs humaines », Alireza Karimi Machiani, l’étoile montante de la lutte iranienne, était sur le point de terrasser son adversaire russe lorsque, au lieu de l’envoyer au tapis, il s’est couché à la surprise générale.

Alors qu’il était en passe, samedi dernier, de se qualifier pour les quarts de finale du prestigieux championnat du monde de la lutte libre, des moins de 23 ans, organisé à Bydgoszcz, en Pologne, ce jeune colosse a en effet jeté l’éponge sur ordre pour ne pas avoir à combattre contre un adversaire israélien.

C’est au moment où le cri de son entraîneur « Perd, Alireza » a sifflé la fin de la partie depuis le banc que le jeune espoir du sport iranien a capitulé, sans doute la mort dans l’âme, mais avec panache. Son nom vient ainsi s’ajouter à la liste des athlètes arabes ou persans qui ont eu la défaite glorieuse, en signe de leur plus vive protestation contre la politique d’apartheid d’Israël, ses violations massives du droit international et des droits de l’homme, et son impunité d’autant plus intolérable.

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Rappelons que la République islamique d’Iran ne reconnaît pas la légitimité de l’Etat hébreu, interdisant formellement à sa fine fleur du sport de se compromettre en se mesurant à des Israéliens, lors des compétitions internationales.

Sur Twitter, des voix iraniennes dissonantes se sont toutefois élevées au-dessus du concert de louanges en faveur de Alireza Karimi Machiani, appelant leurs athlètes à ne plus perdre sur commande, mais au contraire à affronter l’adversité israélienne pour mieux en venir à bout.

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13 commentaires

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  1. Même le dictateur nord coréen à envoyer ses athlètes. C’est un pas pour la paix. Allemands et français ce sont fait la guerre par 3grandes. De nos jours c’est des pays frères. Les hébreux ils viennent du moyen Orient.. Il faudra la paix.

    • Si un sportif commence à choisir qui il va affronter il ferait mieux d’arrêter directement sa carrière.
      Comparer Israël et la Chine c’est du grand n’importe quoi.
      La Chine n’est pas une référence dans beaucoup de domaines humanistes, mais a tout de même fait des efforts sur certains sujets, on ne peut pas en dire autant d’Israël qui a réussi à faire pire que n’importe quel autre pays en des dizaines de fois moins de temps !

  2. C’est une décision de l’athlète lui-même, non pas de peur de perdre, mais seulement de ne pas reconnaître la légitimité de son adversaire et c’est sur injonction de son entraineur qu’il a pris cette décision « Perd, Alizea » .Cette douloureuse décision a eu plus d’impact que s’il avait gagné, de la part de tous les pays arabo-musulman et même d’autres.

  3. C’est n’importe quoi!
    Participer à une compétition sportive internationale c’en est accepter toutes les règles. De plus, le sport c’est justement l’espace où la politique devrait être mise de côté. Enfin, en renonçant, ce lutteur laisse le sentiment qu’il a peur.

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