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L’Union des Mosquées de France dénonce l’usage de l’expression « islamo-fascisme

L’Union des Mosquées de France est consciente que les terroristes qui sévissent dans différentes régions du monde ainsi que ceux qui ont frappé notre pays entre le 7 et 9 janvier 2015 et Copenhague ce 15 février ont prétendu agir au nom d’une idéologie se référant à l’islam pour justifier leurs crimes et leur barbarie. Elle n’a donc cessé, à l’instar des musulmans de France de dénoncer et de condamner avec force ce terrorisme et son idéologie dont l’islam et les musulmans sont également victimes.

Les raccourcis que certains utilisent aujourd’hui, associant islam et violence tels que « islamo-fascisme, islamo-nazisme,…» ne permettent pas de rendre compte de la réalité de ce terrorisme. Elles sont au contraire de nature à créer la confusion et à entretenir les amalgames.

L’Union des Mosquées de France considère qu’il est préférable d’utiliser des expressions plus appropriées qui permettent de décrire objectivement la réalité de ce terrorisme et de marquer, en même temps, la séparation nécessaire entre islam et violence. L’expression « Terrorisme se réclamant de l’islam » pourrait en être un exemple. 

L’Union des Mosquées de France rappelle que par le passé des Français affirmant défendre une idée de la France et des valeurs françaises ont collaboré avec le nazisme et le fascisme et perpétré des crimes contre l’humanité. Mais, personne, n’a eu l’idée, à juste titre, de qualifier cette collaboration de « Franco-fascisme » ou de « Franco-nazisme ». L’association du mot « France » au fascisme et au nazisme serait pour les Français, d’hier comme d’aujourd’hui, une offense insupportable à l’encontre de leur pays et de ses valeurs. 

Par ailleurs, l’UMF est déterminée à prendre ses responsabilités et ne ménager aucun effort, dans le cadre de ses compétences, pour lutter contre l’extrémisme se réclamant de l’islam. A travers ses rencontres régionales avec les cadres religieux (imams, aumôniers, gestionnaires des lieux de culte), intitulées « Etats Généraux sur le radicalisme », initiées en juin 2014, elle entend sensibiliser les différents acteurs contre la radicalisation et proposer des actions concrètes pour prémunir et préserver la jeunesse française contre ce fléau.

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Fait à Paris, le 17 février 2015

Mohammed MOUSSAOUI

Président de l’UMF

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