in

L’Union des Démocrates Musulmans Français candidate à la présidentielle de 2017

L’UDMF (Union des Démocrates Musulmans Français) est candidate pour la première fois aux élections présidentielles.  Pour représenter l’UDMF, Kamel Messaoudi  a été désigné par notre parti.
Monsieur Messaoudi est un père de famille de 57 ans, diplômé de l’école de médecine de Lyon, installé en libéral à Mayotte comme médecin radiologiste depuis 13 ans. Il  est également membre élu auprès du conseil de l’ordre départemental des médecins de Mayotte, président de la section veille et prospective auprès du conseil économique, social et environnemental du département de Mayotte.
Depuis 13 ans, il œuvre sur le terrain en sensibilisant les Mahorais sur les difficultés liées à la santé, l’instruction et l’éducation. Il travaille notamment à la rédaction de rapports sur l’état des lieux sanitaires de l’île, à destination des parlementaires et des élus locaux.
Le choix de présenter un candidat issu du département d’Outre-Mer est également un message symbolique permettant de nous distinguer face à l’omniprésence des candidats établis majoritairement dans la métropole. Notre participation à ce scrutin a pour premier objectif d’interpeller la Nation sur des incohérences concernant l’ensemble du peuple de France.
En effet, l’un des défis majeurs qui nous attend concerne la lutte contre les inégalités.
Inégalités entre les femmes et les hommes, inégalités sociales, inégalités face aux personnes en situation de handicap, inégalités territoriales. En Outre-Mer, ces  inégalités  ne  sont  pas  seulement d’ordre économique puisqu’elles touchent aussi au genre, à l’éducation et à la santé et sont une injustice manifeste par rapport à l’Hexagone. En effet, il existe bel et bien des territoires perdus de la République mais, contrairement aux dires de certains de nos politiques, ceux-ci ne figurent pas uniquement dans les banlieues de la métropole mais aussi en Outre-Mer comme aux DOM TOM.
L’autre défi qui a motivé notre présence est la lutte contre les discriminations et les amalgames et que combat notre Parti depuis sa création en 2012. 
Les discriminations se sont banalisées ces dernières années, stimulées par des courants populistes alimentés par la crise. Elles touchent aujourd’hui principalement les musulmans en raison de leurs convictions religieuses. Le musulman cristallise actuellement tous les débats et il est devenu l’arbre qui cache la forêt. Car à l’heure où l’on pourchasse le burkini, où est envisagée l’interdiction du voile à l’université et dans les lieux publics, ce sont nos acquis sociaux qui sont aujourd’hui sacrifiés et la précarité ne cesse de s’accroître dans l’indifférence de nos politiques.
Enfin, notre pays a été touché à plusieurs reprises par des attaques terroristes et jamais les amalgames et les caricatures n’auront autant menacé notre cohésion nationale.
En effet, les amalgames n’ont jamais été aussi forts, reportant la barbarie de Daech à l’ensemble des citoyens de confession musulmane. Le nombre des actes islamophobes a explosé depuis ces attaques, il est donc temps d’en appeler à un réel sursaut républicain que nous comptons bien incarner.
Alors que les acteurs politiques n’ont fait qu’alimenter ces caricatures en  créant des catégories de citoyens, nous ferons campagne pour renforcer notre pays de l’intérieur en valorisant sa véritable richesse constituée par l’ensemble des citoyens sans distinction aucune.
Voici pourquoi, un Parti Démocrate et Musulman est parfaitement légitime pour se présenter au plus important rendez-vous  électoral.
Les parrainages
Depuis le début de l’année, nous avons lancé une grande opération de communication baptisée le Tour du de France de l’UDMF, afin de nous présenter et d’aller à la rencontre de nos citoyens au travers des territoires français. Elle nous a permis d’agrandir nos rangs en mobilisant davantage de citoyens à nos côtés, les incitant, entre autres, à interpeller leurs élus pour nous faire entendre. Car, en effet, le parrainage n’est pas un privilège mais avant tout un devoir et une mission qui incombent à nos politiques. Si le concours pour la présidentielle n’est ouvert qu’aux partis traditionnels, souvent coupés de la réalité du terrain, alors c’est la mort des petits partis et, inéluctablement, celle de la démocratie.
Pour comptabiliser les 500 signatures d’élus (maires, députés, sénateurs, conseillers régionaux ou membres du Parlement européen), nous avons complété, cet été, cette opération par une communication à destination des maires. Elle s’est accompagnée d’une lettre envoyée à leur attention intitulée « Lettre à la France », rédigée par le fondateur du parti et disponible depuis notre site internet (http://udmf.fr). Cette lettre reprend des morceaux choisis de celle écrite par Emile Zola en 1898, où il y dénonçait l’antisémitisme qui gangrénait son époque.
Cet envoi a ainsi permis de faire découvrir les idées de l’UDMF à l’ensemble de ces élus et de très nombreux rendez-vous sont planifiés pour rencontrer ces acteurs afin d’obtenir des promesses de signatures.
Pour encourager davantage ces promesses de parrainage, nous allons publier un modèle de courrier à destination de toutes celles et ceux qui souhaitent voir un candidat UDMF à la présidentielle de 2017. Ce modèle sera disponible depuis notre site de campagne et permettra aux citoyens de l’adresser directement à leur maire.
 
Les dons
Une campagne présidentielle ne peut se concrétiser sans financement. Comme pour toutes élections, les frais de propagande (bulletins de vote, affiches, professions de foi …) sont entièrement à la charge des candidats.
L’UDMF ne bénéficie actuellement d’aucune subvention publique contrairement aux autres partis. Pour rester indépendant, notre financement dépend uniquement de la mobilisation des citoyens français. Nous en appelons donc à tous ceux qui veulent faire entendre leur VOIX et AGIR pour ne plus subir, en nous aidant à les représenter.
 
Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

GIPHY App Key not set. Please check settings

    Chargement…

    0

    Trump évacué d’urgence après que quelqu’un ait crié «Il a une arme !»

    Campagne présidentielle : la question du conflit israélo-palestinien dans la politique étrangère française