in

L’obsession du tout sécuritaire : une stratégie pour mieux occulter les difficultés économiques des israéliens ?

A la veille du scrutin législatif, il est intéressant d’observer un autre aspect de la politique israélienne, sciemment passé sous silence depuis plus de trente ans par des gouvernements successifs tous plus aveuglés par une politique ultra colonialiste : une économie en berne, qui frôle la récession, recensant plus d’un quart des familles en dessous du seuil de pauvreté.

« Quand je vais parler dans les universités, on m’interroge sur les roquettes du Hamas. En revanche, les roquettes humaines fabriquées par notre capitalisme acharné n’intéressent personne”, constate dépité Daniel Ben-Simon, un ancien journaliste du quotidien Haaretz, membre du Parti travailliste, qui est pleinement conscient de l’urgence de ramener le débat économique et social sur le devant de la scène publique.

Globalement, les principaux candidats en lice pour les législatives se sont montrés nettement plus prolixes sur l’offensive guerrière dans la bande de Gaza que sur le bilan à dresser de l’état de leur propre économie, pourtant des plus préoccupants.

Publicité
Publicité
Publicité

Si l’aile politique de gauche tire la sonnette d’alarme en dénonçant les effets désastreux de la crise mondiale sur une partie de la population déjà extrêmement paupérisée, les leaders de droite, quant à eux, n’hésitent pas à la minimiser pour mieux brandir l’étendard sécuritaire, l’arbre qui en somme cache la forêt…

Publicité
Publicité
Publicité

Laisser un commentaire

Chargement…

0

L’Algérie participera au financement de la grande mosquée de Marseille

Un Crif musulman