Brocardé par l’ensemble de la classe politique américaine après sa dernière sortie sur les musulmans qu’il souhaite purement et simplement interdire de territoire américain, le candidat républicain à l’investiture américaine fait le consensus dans cette course électorale. Dans son camp, de Jed Bush à Dick Cheney, pourtant loin d’être des enfants de cœur, les réactions étaient unanimes pour condamner des propos hallucinants.
Il faut croire que ses rêves de toute-puissance lui ont tourné la tête (ou la perruque) car il a semble -t-il oublié qu’il doit une partie de son empire à de richissimes musulmans qui l’ont soutenu dans ses affaires.
Et le populisme abject de Trump risque de lui coûter cher. Aurait-il oublié que le siège new yorkais de Qatar Airways est situé dans la Trump Tower et que la compagnie lui verse 100 000 dollars de loyer par mois ? A-t-il oublié que le Prince Mutaib bin Abdulaziz Al Saud membre de la famille royale a acheté un appartement au même endroit pour 50 millions de dollars ? A-t-il oublié aussi que lors de l’effondrement de son groupe en 1990 c’est le même prince qui a volé à son secours en garantissant ses lignes de crédits auprès des banques américaines ?
Les chiffres réalisés par son groupe à Dubaï lui ont il fait tourner la tête au point d’oublier qu’il devait certainement plus qu’il ne souhaite l’oublier à ces musulmans fortunés ?Les enjeux de cette course à la présidence et les spectres de la haine ont certainement court-circuité toute logique chez le candidat Trump, au point qu’il mette en danger cette fortune dont une grande part vient de ses activités avec les pays du golfe arabique.
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