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L’Iran disposé à apporter sa pierre à l’édifice Afghan, sous conditions

Après les appels réitérés de Washington, relayés par les ambassadeurs de poids que sont l’Afghanistan et le Pakistan, la république islamique d’Iran a finalement accepté l’augure de la conférence internationale sur l’avenir de l’Afghanistan, en participant à cette grand-messe mondiale qui a réuni mardi à la Haye, sous l’égide de l’ONU, les délégués de 72 pays et 9 organisations internationales, en présence du président afghan, Hamid Karzaï, et de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton.

Profitant de cette tribune diplomatique pour annoncer la ferme volonté de Téhéran de s’impliquer « dans les projets destinés à combattre le trafic de drogue et dans le programme de développement et de reconstruction en Afghanistan”, le vice-ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Mehdi Akhoundzadeh, n’a pas manqué son effet en exhortant au retrait définitif des troupes étrangères du sol afghan, une manière de mettre « le doigt là où ça fait mal » : l’unilatéralité de la décision américaine d’envoyer sur place des renforts supplémentaires, preuve que l’esprit d’impérialisme est toujours bien vivace sous la bannière étoilée !

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« Les dépenses militaires doivent être redirigées vers la formation de la police et l’armée afghanes et le processus de reconstruction d’un gouvernement devrait être basé sur l’afghanisation », a ajouté le porte-parole de Téhéran, soulignant l’importance particulière que revêt l’élection présidentielle d’août prochain.

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