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L’interdiction du blasphème remise sur le tapis des Nations Unies

Notion honnie par la communauté internationale, perçue comme une atteinte à la primauté de la liberté d’expression, le blasphème est au cœur d’un clash idéologique, creusant un gouffre d’incompréhension avec les pays musulmans membres des Nations unies, qui voient dans son interdiction légalisée un rempart contre l’islamophobie.

Loin de désarmer, l’Organisation de la conférence islamique (OCI) réactive les leviers de sa campagne contre la « diffamation des religions », à travers ses deux nouvelles têtes de pont, l’Algérie et le Pakistan, envoyées en première ligne pour tenter d’infléchir la position du comité spécial des droits de l’Homme.

En dépit du veto des Etats-Unis et de l’Union Européenne, dont la France, qui avaient exprimé leur farouche hostilité à l’adoption de cette notion, quand bien même s’imposerait-elle au nom de la lutte contre le racisme anti-musulman, lors de la conférence des Nations unies sur le racisme, “Durban II”, en avril dernier à Genève, l’OCI, qui fédère 56 pays membres, ne s’en laisse pas compter pour autant et persévère, invoquant une recrudescence des insultes et des attaques contre « les croyances sacrées et les symboles religieux ».

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Si le comité des droits de l’Homme reconnaît la nécessité d’un traité pour protéger les religions, les joutes mouvementées qui se profilent font craindre de raviver les braises du profond ressentiment des pays musulmans à l’encontre de l’Occident, aux innombrables tentations profanatrices…

Le processus pourrait prendre une dizaine d’années, mais des experts prophétisent de réelles chances d’aboutir si les pays musulmans maintiennent le cap.

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