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L’inquiétante popularité de l’infâme populiste, Geert Wilders

Il est des ascensions politiques aux funestes auspices, auxquelles on aurait aimé ne pas assister…

Fort de plusieurs sondages d’opinion tournant au plébiscite populaire en faveur de son Parti de la liberté (PVV), Geert Wilders, le tribun fanatique de la droite nationaliste des Pays-Bas, qui a bâti sa pitoyable notoriété sur la détestation de l’islam et des musulmans, fait montre de la plus habile roublardise pour installer durablement son parti au premier rang des formations politiques, devançant les grands partis traditionnels (chrétien-démocrate, travailliste et libéral), tous en perte de vitesse.

L’islamophobe multi-récidiviste, craint comme la peste en Europe pour sa frénésie haineuse contre le Coran, se double d’un extrémiste aux dents longues qui se rêve en futur premier ministre, à l’horizon 2011.

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Exploitant sans vergogne toutes les problématiques socio-économiques de son pays – la crise économique, le débat passionnel sur l’intégration des immigrés, avec une cible de prédilection : la communauté musulmane – Geert Wilders entonne avec ferveur la ritournelle populiste de Pim Fortuyn, assassiné en 2002, réussissant à entraîner dans son sinistre sillage un électorat très large, composé notamment de petits entrepreneurs et de cadres moyens se sentant menacés et croyant que leur salut passera par un retour aux vieilles valeurs néerlandaises.

Dans son actuelle ligne de mire, le prochain scrutin européen, où l’ultra de la droite néerlandaise table sur une victoire magistrale de son parti, en s’appuyant sur un programme à son image : un nihilisme sectaire aux redoutables visées, dont le veto à l’adhésion de la Turquie devient, dans sa bouche fielleuse, un leitmotiv déjà éculé…

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