Un marché à ciel ouvert, dénommé au choix, «le marché de la fourmi» ou «le marché des deux dinars», en référence au bas prix des produits vendus en pleine ville, à Benghazi. En toute tranquillité. En toute impunité.
Un trafic en principe interdit, mais nul n’ose se hasarder dans cette véritable cour des miracles, où tout s’y vend, même son âme, surtout son âme et sa lucidité avec le TRAMADOL, un hallucinogène, dont l’addiction est fatale.
Singularité de ce marché, les tests se font en live. A l’achat, «à balles réelles», le temps de vider un chargeur, en guise de formation express.
Tout y est. Tenue militaire, armes de points, fusils-mitrailleuses, armes lourdes. De toutes origines, France, Turquie, Etats Unis… Une véritable pépinière d’hommes de main. De «terroristes » en tous genres.
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