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Liberté pour Amal Nakhleh, 18 ans, gravement malade et détenu arbitrairement par Israël

Le jeune palestinien Amal Nakhleh, mineur de 17 ans lors de son arrestation voici un an, est depuis placé en détention administrative, donc sans inculpation ni procès, dans la prison israélienne de Megiddo.

Il est atteint d’une maladie chronique rare, auto – immune et neuromusculaire (myasthénie grave) qui provoque une faiblesse musculaire, notamment dans les muscles utilisés pour respirer et avaler. Son traitement nécessite un suivi médical continu et qu’il prenne des médicaments régulièrement et sans interruption. Il a subi mi -2020 une opération pour extraction d’une tumeur cancéreuse.

Malgré son état de santé qui est très grave, le tribunal militaire israélien a décidé, le 10 janvier, de renouveler pour la 3ème fois sa détention administrative jusqu’au mois de mai 2022.

Muamar Nakhleh montrant désespérément la photo de son fils pour sensibiliser l’opinion publique internationale

Amal ne peut être vacciné en raison de sa maladie. Il vient de contracter le COVID-19. Il a été transféré à la clinique pénitentiaire de Ramleh. Il court un très grand risque de contracter une grave infection. Sa vie est menacée.

Le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, après avoir examiné son cas en novembre dernier, a demandé sa libération immédiate.

Amal est doublement atteint : par la politique arbitraire d’Israël, celle de la détention administrative, et par sa politique de négligence médicale délibérée.

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Ce qu’il vit est une des illustrations des traitements inhumains que l’État d’Israël réserve aux Palestiniens et Palestiniennes, hommes, femmes et enfants.

Amal doit être libéré immédiatement, sans condition.

Nous appelons à signer la pétition en cours pour sa libération immédiate.

Au 6 janvier, 500 prisonniers palestiniens étaient emprisonnés en détention administrative, dont 6 mineurs.

Nous demandons au gouvernement français d’agir concrètement auprès du gouvernement israélien, pour qu’il mette fin aux traitements inhumains infligés aux Palestiniens et Palestiniennes.

Le Bureau National de l’AFPS,
le 4 février 2022

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