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Libérez Manal et Nour !

« Lorsqu’ils nous agressent avec des lances à eau, je cache mon bébé contre ma poitrine et je cours vers l’endroit le plus sûr de la cellule pour le protéger autant que je le peux. »

Manal Ghanim et son fils Nour, un an et demi, né en prison.

Le 17 janvier 2003, à 3 heures du matin, Manal est arrêtée par l’armée israélienne dans sa maison du camp de réfugié de Tulkarem. Battue et ligotée, sa maison est mise à sac devant ses enfants et son mari. Elle ne sait pas pourquoi elle est arrêtée, les soldats ne lui présentent aucun mandat d’arrestation. Manal, alors enceinte, accouchera de son quatrième enfant, Nour, dans un hôpital israélien. Aucun soin médical ne leur sera par la suite donné par l’administration pénitentiaire, pas même le lait dont le nourrisson manque.

Impliquée dans une tentative échouée de transport d’armes, elle est jugée par le tribunal militaire de Shemron et condamnée à 50 mois de prison, peine maximale pour tentative de meurtre avec préméditation. Pourtant, voici des extraits des commentaires du juge militaire dans le compte rendu de jugement : « Manal ne détenait aucune information sur la tentative … son rôle dans la planification de cette dernière (est) minime et insignifiant… (Elle) n’est membre d’aucune association (ni) affiliée à aucune faction politique … et n’a jamais été accusée d’aucun délit dans le passé.  »

Manal et son fils Nour sont aujourd’hui détenus dans la prison d’Asharon-Telmond dans des conditions très éprouvantes, qui contribuent à l’aggravation de leur état de santé, et en violation des conventions internationales ratifiées par l’Etat d’Israël, telles que les Troisième et Quatrième Conventions de Genève du 12 août 1949 et la Convention des Nations Unies du 10 décembre 1984 contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants :

refus d’assistance médicale de la part des autorités carcérales :

Nour ne reçoit ni la nourriture ni les soins appropriés pour un bébé de son âge.

Manal souffre de thalassémie, forme rare d’anémie, et ne reçoit aucun traitement.

– mère et enfant arrosés à la lance à eau glacée par les gardiens en novembre 2004. En conséquence l’enfant est tombé malade pendant plusieurs semaines et privé de nourriture chaude ;

gaz lacrymogène envoyé en grande quantité par les gardiens dans la cellule.

aucune aide venant de leur famille ne leur est transmise.

Aujourd’hui, Manal est très inquiète pour la vie de son fils. Elle dit : « Nour a besoin de lumière, de soleil, d’air frais, de jouets, autant d’éléments qui lui sont déniés derrière les portes closes et effrayantes. »

L’UJFP a décidé de s’associer à la campagne menée par Addameer, Association palestinienne pour les prisonniers palestiniens et de défense des droits de l’Homme, pour la libération de Manal et Nour, actuellement dans une situation humanitaire critique.  Cette campagne est aussi relayée par une organisation de femmes israéliennes (Women’s Organization for Political Prisoners).

Pour défendre leur cause, exiger le respect de leur dignité et de leur intégrité physique et exiger leur libération, nous vous invitons à :

(voir au verso, SVP)

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– signer la pétition ci-dessous 

– adresser à Addameer qui les transmettra, des messages de protestation au gouvernement israélien, au Comité International du Croissant Rouge, et ou des messages de soutien à Manal et sa famille.

Site internet Addameer en français : www.addameer.org

Addameer, P.O Box 17338, Jerusalem, ISRAEL ; [email protected]

WOFPP (Women’s Organization For Political Prisoners) : P.O Box 31811, Tel Aviv, ISRAEL,

[email protected]

mai 2005


LIBEREZ MANAL ET NOUR !

Nous, soussignés, sommes sérieusement préoccupés par la détérioration de la santé de Manal et de son fils Nour (un an et demi), détenus dans des conditions inacceptables, au mépris de toutes les conventions ratifiées par Israël. Par cette pétition, nous demandons la libération immédiate de Manal Naji Mahmoud Ghanim et de son fils Nour.

 

NOM PRENOM ADRESSE SIGNATURE

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