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L’Express interdit de distribution au Maroc pour avoir incarné le Prophète

Son écharpe rouge, portée hiver comme été, a dû lui tomber du cou sous le choc ! Christophe Barbier, l’éditocrate pontifiant du parisianisme se trouve fort dépourvu, depuis que la bise marocaine est venue, bloquant la distribution de son journal l’Express.

Ce vent froid de la sanction, qui souffle depuis le ministère de la communication du royaume de l’Atlas, gèle pour l’heure la parution de l’hebdomadaire français pour avoir publié, dans un numéro spécial, un dossier sur le monde arabe où figure une reproduction du visage du Prophète.

Le numéro, par qui le scandale est arrivé, a été saisi, et la décision de l’Express de voiler cette nouvelle incarnation de Mohammad n’a produit aucune accalmie gouvernementale.

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Tandis que Christophe Barbier, le funambule du cynisme, en perpétuel équilibre sur un fil ténu où il aime jouer les "protecteurs des musulmans contre l’intégrisme", tout en exhortant à "la résistance de la République" contre l’hallalisation de la France, tempête, le ministre marocain ne démord pas : "nous avons toujours été fermes sur cette question, très sensible pour notre opinion publique" a déclaré Khalid Naciri, samedi, à l’AFP.

"L’Express proteste avec vigueur contre cette censure, et s’inquiète de voir le Maroc, alors que le monde arabe connaît une salutaire poussée démocratique, porter une telle atteinte à la liberté de la presse", fulmine Christophe Barbier, sur le site de son journal. On entend d’ici la riposte que ne manquera pas de marteler à toutes les tribunes cet oracle médiatique omniscient, qui confessait en pleine révolution arabe préférer, en Tunisie, un régime dictatorial républicain plutôt que le cauchemar d’une démocratie aux mains des barbus…

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