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Les risques d’une extension régionale du conflit syrien

Les derniers raids de l’aviation israélienne, qui ont visé à deux reprises des objectifs situés à la périphérie de la capitale syrienne, Damas, augurent-ils d’une extension régionale du conflit syrien via une implication directe de l’Etat israélien ?

Le risque n’est pas à prendre à la légère quand on examine les réactions diplomatiques qui ont suivi ces raids. Bien-sûr, les Etats-Unis ont très vite laissé entendre qu’ils n’ont pas été avertis avant les raids en question, mais la déclaration du président Obama précédant de quelques heures ces raids, suivant laquelle Israël a le droit de se défendre contre tout risque de voir des armes « chimiques » et/ou « stratégiques »  syriennes tomber entre les mains d’organisations « terroristes » comme le Hezbollah, peut être interprétée par les Israéliens comme un encouragement tacite.

L’appel à la retenue et à éviter tout risque d’extension régionale du conflit syrien lancé par les grandes puissances, à la suite du secrétaire général de l’Onu, pourrait quant à lui être interprété comme le signe que pareille extension du conflit demeure pour l’heure une option que personne ne souhaite, même si les raisons des uns et des autres ne coïncident pas nécessairement.

Il est normal que dans sa propagande de guerre, le régime syrien assimile trop facilement ces raids israéliens à une opération visant à influencer directement le rapport des forces sur le terrain en faveur de l’opposition armée. Mais dans des messages envoyés via des canaux diplomatiques, il semble bien que le gouvernement israélien ait tenu à rappeler au régime de Bachar Al Assad que ce dernier n’est pas visé par les raids israéliens, et que si Israël a tenu à détruire ce qu’il estime être une cargaison de missiles iraniens « Al Fateh 110 » destinés au Hezbollah libanais, il n’en reste pas moins attaché à la « neutralité » dont il a fait jusqu’ici preuve, tout au long d’un conflit qui dure depuis deux ans, conflit dont Israël attend avec perfidie l’autodestruction programmée d’un pays qu’il n’aurait plus à redouter militairement durant au moins deux décennies.

Ces assurances ont-elles suffi au régime syrien et peuvent-elles expliquer l’absence de riposte à des raids qui ont violé la souveraineté de la Syrie et fait quelque 300 morts dans les rangs de l’armée syrienne ?  En se montrant aussi passif, même s’il a déclaré qu’il se réserve le droit de riposter à cette agression caractérisée en temps et en lieu opportuns, le régime syrien a peut-être raté l’occasion de mettre politiquement en difficulté ses adversaires armés, dont la rhétorique islamiste n’a rien à envier à sa propre rhétorique nationaliste.

D’un autre côté, s’il est persuadé qu’Israël redoute plus que tout autre acteur stratégique régional ou international l’arrivée au pouvoir d’une coalition islamiste hostile et s’il compte un peu sur le retournement diplomatique des puissances occidentales qui commencent à adopter les inquiétudes et la stratégie israéliennes, le régime syrien a peut-être réagi avec une intelligence incontestable, sachant qu’un conflit direct avec Israël lui serait fatal dans les conditions actuelles.

Si le régime syrien n’est pas tombé dans la provocation israélienne, il n’en demeure pas moins que ces raids israéliens sont venus rappeler à l’opinion publique arabe qu’Israël est capable d’envoyer ses avions bombarder des cibles situées à la périphérie de la capitale d’un Etat arabe sans risquer plus que quelques hypocrites déclarations diplomatiques sans lendemain.

Pire, si certains représentants de l’ASL ont malicieusement rappelé l’impuissance de l’armée nationale syrienne à protéger l’intégrité territoriale et ont imputé la facilité avec laquelle l’aviation israélienne a mené ses raids au fait que le régime syrien concentre ses moyens de défense dans la capitale et les villes de l’intérieur, au lieu de les employer à protéger les frontières, d’autres n’ont pas hésité à exulter devant ce qu’ils considèrent comme un coup porté au régime de Bachar Al Assad, alors que c’est le pays qui est agressé et humilié. Pire, de prétendus prédicateurs salafistes n’ont pas hésité à applaudir à ces raids dans des prêches obscènes, qui renseignent sur le degré de bassesse morale et politique auquel certaines composantes du salafisme jihadiste sont descendues.

Mais quels que soient les véritables mobiles de cette agression israélienne, elle vient rappeler à la communauté internationale que les risques d’une extension régionale d’un conflit dramatique, qui a déjà fait plus de 70 000 victimes, 5 millions de déplacés à l’intérieur et 2 millions de réfugiés à l’extérieur des frontières, sont plus que jamais présents avec toutes les conséquences que cela suppose sur la stabilité et la paix d’une région que les contradictions internes et les interférences externes ont transformée en une véritable poudrière.

Il ne fait aucun doute qu’en lançant ses chasseurs-bombardiers sur les objectifs syriens jugés « sensibles », Israël était quasi-sûr que le régime syrien ne ferait rien qui puisse déclencher une guerre qui serait synonyme d’une extension régionale du conflit, pour la raison simple que ce régime tient avant tout à sa propre pérennité. Mais les risques de l’extension régionale du conflit ne sont pas pour autant écartés. En effet, ces risques ne se rapportent pas tant à la posture que pourrait prendre le gouvernement israélien qu’à l’aventurisme dont font preuve,  à des degrés divers, les puissances régionales et internationales plus ou moins impliquées dans le conflit.

En poussant à la militarisation de la contestation du régime syrien qui était au départ pacifique, les acteurs régionaux et internationaux, qui ont faussé la nature de cette contestation, n’ont pas seulement répondu comme ils le prétendent à l’appel de l’opposition. D’un autre côté, la facilité avec laquelle les principales composantes de cette derni&egr
ave;re se sont converties à la  subversion armée ne s’explique pas seulement par le caractère répressif du régime syrien. Opposition syrienne armée et puissances étrangères sont entrées dans un jeu qui risque de les dépasser, comme l’illustrent de nombreux indices, dont l’intrusion sur la scène syrienne d’acteurs proches de la mouvance d’Al Qaida, qui étaient jusqu’ici actifs en Irak, n’est pas le moindre.

C’est ce qui explique l’extrême prudence israélienne mais aussi le fait que l’activisme politico-militaire de nombreux acteurs régionaux et internationaux ait subitement laissé place à une certaine méfiance qui se dirige vers un soutien sélectif à certaines composantes de l’opposition armée, à l’exclusion d’autres. Le front « Al Nosra » a même été classé par les USA comme organisation terroriste et se voit, de ce fait, exclu des programmes de soutien financés par les puissances atlantiques et leurs alliés du Golfe.

Les germes d’une extension régionale du conflit

Mais outre la militarisation de la contestation qui risquait dans le contexte syrien de favoriser l’intrusion d’acteurs plus ou moins indésirables, il existe un autre facteur géopolitique autrement plus grave qui va dans le sens de l’extension régionale du conflit à plus ou moins brève échéance. Il s’agit de la tendance à la confessionnalisation d’un conflit qui avait au départ un caractère politique. Même si les mobiles des différents acteurs stratégiques ne sont pas similaires, le fait que, pour une raison ou une autre, les protagonistes ont essayé à travers le régime syrien d’abattre ce qu’ils considèrent comme le principal allié régional de l’Iran, constitue en soi un facteur qui porte en lui les germes d’une extension régionale du conflit.

A son corps défendant, l’opposition armée syrienne se trouve transformée en acteur stratégique régional mais sans réel contrôle sur son propre destin, tant la guerre qu’elle mène sur le terrain dépend du soutien politique, financier et logistique de puissances régionales et internationales qui l’instrumentalisent désormais dans une guerre qui n’est plus vraiment syro-syrienne depuis longtemps.

Les autres acteurs régionaux visés – à savoir l’Iran, l’Irak sous domination chiite, et le Hezbollah l’ont bien compris et ont réagi de la manière la plus attendue. Chacun est entré dans un soutien plus ou moins déclaré au régime syrien. Si l’Irak actuel n’a guère les moyens de soutenir directement le régime syrien, se contentant de l’appuyer diplomatiquement au sein de la Ligue arabe et d’essayer d’empêcher l’infiltration des combattants sunnites irakiens en territoire syrien au même moment où il laisse entrer essence et armes iraniennes, l’Iran ne cache pas son soutien direct à Damas.

Même si aucune preuve n’a été fournie sur l’implication directe du Hezbollah aux côtés de l’armée nationale syrienne, on imagine bien qu’il ne reste pas inactif, au moment où ses adversaires à l’intérieur du Liban ne se gênent pas pour apporter une aide militaire aux différentes factions armées syriennes qui combattent le régime d’Assad.

Même si elles redoutent le retournement des factions djihadistes radicales qui gravitent autour d’al Qaida et se méfient des groupes activant au nord qui sont généralement infiltrés par les services turcs, les pétromonarchies du Golfe sont engagées dans une véritable guerre indirecte contre l’Iran, via le soutien financier et logistique qu’elles accordent à l’ASL et à d’autres factions présentes au sud et à l’est, et qui utilisent généralement le territoire jordanien comme une base arrière.

Si les facteurs belligènes ne sont pas neutralisés à temps, il est fort à craindre que le conflit syrien ne dérape vers un conflit régional de plus grande envergure. Si une guerre saoudo-iranienne directe est peu probable, même si elle n’est pas à exclure dans l’absolu, rien ne pourrait empêcher une guerre indirecte entre une Syrie tombée entre les mains d’une coalition « sunnite » et un Irak sous domination « chiite ». Le réarmement actuel de l’Irak, y compris par le recours à la piste russe, est un indice qui ne trompe pas. Ce serait tout simplement une guerre saoudo-iranienne par procuration.

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Cette guerre, qui pourrait arranger bien des intérêts régionaux et internationaux, ressemblerait à une sorte de réédition de la guerre irako-iranienne des années 80. Les usines d’armements occidentales et russes vont pouvoir tourner à plein régime. Entre-temps, cette guerre ferait sans doute des centaines de milliers de victimes, voire des millions, si elle durait dans le temps. Mais cette guerre aurait également un autre théâtre régional, géographiquement plus limité mais qui ne serait pas moins dramatique, c’est le Liban qui risque à son tour d’être nouvellement martyrisé sous le regard intéressé de l’acteur stratégique régional- Israël- qui n’a pas fini de rêver de voir ce petit peuple intelligent, laborieux et courageux, qui a su redonner aux Arabes leur fierté perdue, plonger dans une nouvelle guerre fratricide.

La guerre n’est pas une fatalité

La perspective de voir la région plonger dans une guerre régionale aux conséquences incalculables n’est pas une fatalité. Si les contradictions géopolitiques belligènes sont fortes et si des puissances étrangères n’hésiteront pas à favoriser ce cours, si elles y trouvent intérêt, rien ne dit que les acteurs régionaux tomberont aussi facilement dans ce jeu perfide. Contre toute attente, l’Arabie saoudite vient d’emboiter le pas des Etats arabes qui ont condamné les raids israéliens – L’Egypte, le Liban et l’Algérie- C’est peut-être un signe qui montre qu’autour du roi Abdallah, il existe encore des forces qui ne sont pas complètement aveuglées par le confessionnalisme anti-chiite qui tient lieu de boussole géopolitique à la famille régnante, dans ce pays arabe qui compte énormément par sa force de frappe financière.

Le fait que les principaux théologiens du royaume aient promulgué des fetwas contre l’engagement des jeunes saoudiens au sein de l’opposition armée syrienne, même s’ils continuent en même temps de rappeler le prétendu devoir religieux de soutenir moralement et financièrement les « m
oudjahidines » qui combattent le régime syrien, est un signe qui atteste que le régime saoudien a compris un peu tard que la politique de pyromane risque de l’atteindre s’il laissait ses fonds et ses armements tomber entre les mains de groupes incontrôlés.

Même si elle ne dépasse guère les  petits calculs d’apothicaire et même si elle risque d’être sans lendemain, tant que le petit émirat du Qatar continuera de mettre ses fabuleuses richesses au service d’un leadership régional surdimensionné et propice aux manipulations étrangères, la prudence saoudienne a néanmoins contribué à donner un petit crédit diplomatique aux efforts déployés par l’Egypte, en vue de trouver un difficile équilibre entre son refus de toute ingérence étrangère en Syrie et son soutien à la lutte du peuple syrien contre la dictature et pour le changement démocratique.

Bien entendu, l’Egypte, qui doit faire face aux conséquences conjuguées de sa crise politique interne, de son asphyxie financière et des pressions des puissances étrangères qui redoutent qu’elle renoue avec son indépendance nationale et son statut géopolitique régional, a peu de chances de faire entendre sa voix dans le vacarme régional des explosions qui secouent l’Irak et la Syrie. Ni la démographie, ni la culture ne sauraient malheureusement transcender le mur du son érigé par les tonnes de pétrodollars que les monarchies du Golfe déversent annuellement sur la région.

Les quelques milliards de dollars que l’Arabie saoudite et le Qatar ont prêtés à l’Egypte lui ont sans doute donné un ballon d’oxygène inespéré, mais ils ne lui permettent guère de retrouver la santé économique qui seule pourrait favoriser son retour sur la scène géopolitique régionale. Et pourtant le récent rapprochement entre l’Egypte et l’Iran, que plus d’une  puissance cherche à torpiller, constitue une des clés permettant d’envisager pour la région un avenir autre que les sombres perspectives que lui préparent des centres d’intérêts, qui se nourrissent tels des vampires du sang des peuples.

Si la Turquie pouvait se ressaisir et reconsidérer au mieux ses intérêts stratégiques dans le conflit syrien, pour trouver avec les autres puissances régionales concernées  une solution politique qui épargne à la Syrie et à la région les affres d’une guerre qui n’a que trop duré, tout le monde pourrait à court terme s’y retrouver, même si les contradictions souterraines qui travaillent la région appelleront, un jour ou l’autre, des solutions plus radicales pour venir à bout des injustices que l’histoire coloniale et postcoloniale a semées durant des décennies.

Nul doute que les forces qui n’hésitent pas à investir dans les divisions ethniques et confessionnelles et dans les peurs réelles ou inventées des uns et des autres pour faire passer leurs intérêts, quitte à provoquer des conflits incontrôlables, vont redoubler d’efforts pour torpiller tout effort diplomatique et politique allant dans le sens d’une résolution pacifique des différends qui opposent les protagonistes internes et régionaux, tant l’apaisement des fronts intérieurs risque de focaliser l’attention des sociétés et des Etats sur les véritables enjeux sociaux, politiques, stratégiques et technologiques qui sont aujourd’hui parasités par les campagnes pseudo-démocratiques et pseudo-humanitaires de l’Empire dans la région.

La facilité avec laquelle les avions israéliens ont violé l’espace aérien syrien est un avertissement pour tous les acteurs régionaux qui tiennent encore à leur indépendance relative et qui sont appelés à reconsidérer plus sérieusement les enjeux technologiques des conflits du futur, dans lesquels la guerre électronique jouera un rôle capital, enjeux qui ne sauraient être pris en charge sans une véritable révolution scientifique et technologique portée par de nouvelles élites authentiques et modernes, alliées à un puissant mouvement populaire, seul garant d’un front intérieur solide contre toutes les menaces extérieures.  

L’inconnue égyptienne

A cet égard, les pressions sur l’Arabie Saoudite et le Qatar vont se faire plus fortes que jamais, en vue de les empêcher de soutenir de manière plus conséquente l’Egypte tant cette dernière puissance reste la clé de tout changement véritable de l’équilibre géopolitique dans la région. Le chantage financier des pétromonarchies du Golfe arrivera-t-il à sa principale fin géopolitique recherchée, à savoir le sabotage du rapprochement égypto-iranien ? La réponse à cette question conditionnera jusqu’à un certain point le futur proche de la région.

L’Arabie saoudite ne rompra pas si aisément avec ses constantes diplomatiques. Mais rien ne dit qu’elle choisira l’aventure non plus. Pour se prémunir sérieusement contre l’hégémonisme supposé du bouillant voisin iranien, l’Arabie saoudite peut aussi bien s’enfoncer dans la dépendance quasi-coloniale à l’égard du puissant mais encombrant protecteur américain, avec tous les risques stratégiques et politiques encourus à terme, que choisir l’alliance stratégique avec une Egypte qui pourrait devenir un arbitre régional crédible sans inquiéter outre mesure les intérêts de la puissance américaine dans la région.

Dans cette course vers la réappropriation d’un statut géopolitique régional perdu mais qu’elle mérite amplement au regard de sa géographie et de son histoire, l’Egypte butte aujourd’hui dramatiquement sur le maudit nerf de la guerre qu’est l’argent. Pourtant, les pays arabes qui ont les moyens de la soutenir pourraient en engranger d’énormes dividendes géopolitiques, s’ils arrivaient à transcender les politiques de courte vue qui leur servent de boussole diplomatique.

Ce n’est pas en contribuant à financer l’industrie d’armement américaine et européenne et en entassant inutilement des équipements onéreux, mais downgradés sur leur sol, que l’Arabie saoudite et les EAU réussiront à garantir leur sécurité, surtout que les perspectives du conflit syrien n’augurent rien de bon pour la région si une solution politique garantissant l’indépendance, l’unité et la liberté du peuple syrien n’est pas trouvée en dehors des manœuvres de déstabilisation orchestrées de l’extérieur.

La prolongation
criminelle du conflit syrien et les risques de son extension régionale sont aujourd’hui directement liés à la paralysie dans laquelle se trouve l’Egypte. Une paralysie qui est sans doute encouragée par les grandes puissances mais qui est due également aux difficultés de la transition égyptienne. Les velléités hégémoniques des Frères Musulmans ne contrarient pas seulement aujourd’hui la transition démocratique en Egypte.

Elles constituent également un facteur aggravant la méfiance de certains voisins qui craignent la dynamique d’exportation de la révolution égyptienne, comme l’illustre la crise diplomatique larvée avec les EAU, suite à la découverte et au démantèlement d’un groupe activiste islamiste soupçonné d’avoir des ramifications égyptiennes. Plus que jamais la construction d’un nouvel équilibre géopolitique régional favorable à la paix dépend cruellement de la capacité de l’Egypte à retrouver sa stabilité politique et institutionnelle.

Si les luttes pour le pouvoir ne peuvent que parasiter les véritables enjeux, les défis externes peuvent contribuer à un sursaut national salvateur et à remettre à l’ordre du jour des batailles politiques autrement plus décisives, comme l’a montré clairement le consensus retrouvé entre toutes les forces politiques égyptiennes au pouvoir et dans l’opposition face aux raids israéliens sur Damas.

Il a fallu qu’Israël vienne rappeler à ceux qui s’entredéchirent pour le pouvoir que des choses autrement plus importantes, comme l’intégrité et la sécurité nationales, sont en jeu. Puissent tous les protagonistes du conflit syrien, qui ont encore quelque chose de syrien dans l’âme, se ressaisir et se hisser au niveau des défis posés aussi bien par la politique belliciste israélienne que par la tragédie que vit au quotidien le peuple syrien…

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