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Les policiers refusent de continuer à protéger le député Meyer Habib

Meyer Habib, ce député UDI pro-sioniste des Français de l’étranger, ancien vice-président du Crif et proche parmi les proches de Netanyahou, qui le lui rend bien d’ailleurs, dont la seule présence dans le temple législatif interroge sur l’illusoire indépendance de la France sur la scène diplomatique, celui-là même qui cet été, au paroxysme du carnage à Gaza, appelait à "tout nettoyer, une fois pour toutes", en soutenant inconditionnellement la LDJ, très indulgent envers son agression sauvage rue de la roquette, le 13 juillet dernier, certainement nostalgique de sa jeunesse passée à casser de l’Arabe ou des militants gauchistes et pro-palestiniens dans les rangs du Betar (extrême-droite juive), ne s'est pas fait que des amis dans la police…

Sous la plume de l’excellent journaliste Aziz Zemmouri du Point, on apprend que le parlementaire, dont la candidature aux législatives avait été chaudement recommandée par Tel Aviv, et l’élection applaudie des deux mains par la LDJ, cumule allègrement son mandat électif et ses fonctions de Directeur général de Vendôme S.A, spécialisé dans le diamant. Attiré par les ors de l’Assemblée nationale et les diamants, Meyer Habib, manifestement peu soucieux de la moralité en politique, est fasciné par tout ce qui brille, ce qui ne contribue pas à redorer le blason de notre représentation nationale…

Ses positions farouchement pro-israéliennes ne lui ont pas valu que de belles amitiés et les louanges de François Hollande, puisque depuis la rentrée celui-ci ne se déplaçait pas sans quatre policiers pour assurer sa sécurité, mandatés par le Service de la protection (SDLP ex-SPHP). Habitué à franchir toutes les lignes jaunes dans une République qui ne dit mot, et donc consent, Meyer Habib a poussé le bouchon jusqu’à profiter de cette escorte pour "transporter de la marchandise dans le cadre de sa fonction de chef d’entreprise." C’en était trop pour les policiers, qui ont "exercé leur droit de retrait."

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"Il voulait convoyer près de 20 000 euros de diamants. Nos collègues de la protection rapprochée ne sont pas formés à ce genre de mission qui relève du transport de fonds privés", assure un syndicaliste dans les colonnes du Point, tandis que Meyer Habib se défend en répliquant : "Ils se sont trompés, il s'agissait de produits factices".

Le député français qui, en mai 2013, haranguait les fameux Français de l’étranger en langue hébraïque sans que cela n’émeuve personne dans la classe politique, a toutefois reçu l’assurance par le ministère de l'Intérieur que la France continuerait de veiller sur lui, même si, dorénavant, les officiers de sécurité ne le veulent plus à bord de leur véhicule.

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