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Les meurtriers de Saïd Bourarach écopent de 4 à 9 ans d’emprisonnement (vidéo)

Le meurtre de Saïd Bourarach dont Anne Haller, la représentante du ministère public, a nié le caractère raciste lors de l'audience en déclarant "Ce dossier n'est pas celui du racisme ou de l'antisémitisme, nous n'en avons que le fantasme", a trouvé son épilogue judiciaire aux Assises, cinq ans, presque jour pour jour, après la fin tragique dans le canal de l’Ourcq de ce mari et père de famille "aimant, généreux, toujours prêt à porter secours" comme l’a décrit à la barre sa veuve éprouvée, qui va enfin pouvoir commencer son travail de deuil.

Agés de 23 à 30 ans, les quatre accusés, dont deux ont brillé par leur absence, comparaissaient libres pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, avec usage ou menace d’une arme". Ils encouraient une peine maximale de 20 ans de prison. Voici le verdict qui a été accueilli sous les applaudissements de la salle, aux cris de « justice », tandis que les deux seuls accusés présents dans le box s’effondraient à l’énoncé de la sentence :

– 9 ans d’emprisonnement pour Dan Lampel (absent de l’audience) ; 

– 6 ans pour Lucien Dadoun (absent de l’audience, réfugié en Israël) ; 

– 5 ans pour Michaël Lampel ;

– 4 ans pour Dan Sellam.

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"On m’a tout enlevé, depuis qu’il est parti, c’est moi qui suis en prison", a témoigné Nathalie Potignon, la veuve courage de Saïd Bourarach, ajoutant de manière poignante : "Ça fait très longtemps que je souhaite ce moment-là. Depuis cinq ans, je n’ai pas une vie normale."

 

 

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