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Les liaisons dangereuses entre Israël et l’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid

Il est bon d’éclairer le présent à la lumière du passé… En 2016, lors des obsèques de Shimon Peres, la communauté internationale, drapée du manteau de l’hypocrisie, couvrait de louanges le défunt Premier ministre israélien. La palme de la flagornerie outrancière revenant à Barack Obama, qui avait osé le comparer au dernier grand libérateur du XXème siècle, à l’icône universelle de la Réconciliation et de la Paix : Nelson Mandela.

Un éloge funèbre honteux au regard de l’Histoire (voir vidéo ci-dessous), une comparaison insultante envers le héros de la lutte anti-Apartheid qui était un fervent défenseur de la cause palestinienne. « Tout discours sur la paix restera creux, tant qu’Israël continuera à occuper un Etat arabe ! », s’exclamait Nelson Mandela, le 20 octobre 1999, lors de son célèbre discours prononcé à Ramallah, dans l’enceinte du Conseil législatif palestinien.

C’est un fait historiquement établi : quand la communauté internationale se dressa, dès 1958, contre l’Afrique du Sud et la cruauté de l’Apartheid qui y sévissait, allant jusqu’à former une grande chaîne de la solidarité au cours des années 70-80, d’où s’élevèrent des appels vibrants au Boycott – économique, culturel, académique et sportif – Israël se singularisait en refusant de condamner le régime raciste sud-africain… 

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Et pour cause ! L’ultra-sionisme au pouvoir avait, lui aussi, érigé l’Apartheid en système de gouvernance.

En 1975, Shimon Peres (à droite) et Yitzak Rabin (au milieu) furent reçus chaleureusement en Afrique du Sud

 

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