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Les femmes algériennes doivent prendre leur destin en main

Cela fait une année que les Algériens investissent les rues par milliers pour revendiquer leurs droits de citoyens et leur désir de construire une Algérie nouvelle. Cette bataille extraordinaire est menée par des femmes et des hommes courageux.

Si les femmes se sont enthousiasmées pour cette révolution et se sont engagées massivement pour le changement de l’Algérie, c’est parce qu’elles subissent doublement l’injustice ; leur liberté est doublement confisquée et leur dignité est doublement bafouée. Elles endurent une fois en tant que peuple les misères de celui-ci et la seconde en tant que femmes. Personne n’ignore leur souffrance lorsqu’elles s’aventurent dans la rue et tout Algérien est capable de se rendre compte lui-même des discriminations que leur inflige le code de la famille. Celui-ci les considère comme des êtres inférieurs et les hommes comme des êtres supérieurs, ce qui n’est ni dans l’intérêt des femmes qui se sentent injustement traitées ni dans celui des hommes qui le vivent mal, car ils ne comprennent pas pourquoi leurs sœurs ou leurs femmes réussissent autant qu’eux ou parfois même mieux s’ils sont réellement supérieurs et si elles sont inférieures.

Depuis 1962, le peuple algérien lutte pour ses droits de citoyen confisqués par le pouvoir. Les femmes, en plus de ce combat, luttent également depuis 1962 pour leurs droits de femmes et de citoyennes. La différence, c’est que le peuple se bat contre l’État seulement alors que les femmes se battent contre l’État et contre les hommes qui ne veulent pas admettre qu’elles puissent avoir les mêmes droits qu’eux. Tout comme le pouvoir ne veut pas admettre que le peuple soit libre, libre de choisir ses représentants, libre d’exprimer son opinion politique, les hommes ne veulent pas admettre que les femmes soient libres, libres de sortir de chez elles, libres de circuler en sécurité dans la rue, libres de se mettre sur une terrasse de café, libres de s’habiller comme elles veulent. Dans la culture algérienne marquée par le traditionalisme, l’État voit dans la liberté du peuple une désobéissance et les hommes voient dans la liberté des femmes, en plus de la désobéissance, une débauche.

Depuis 1962, les plus ouverts et les plus modernes des hommes répondent aux revendications des femmes : ce n’est pas le moment. Quant aux autres, ils utilisent la violence contre elles pour les faire taire tout comme le pouvoir l’utilise pour réprimer le peuple. Très peu sont ceux qui soutiennent le combat des femmes. Ainsi à Alger, lors des manifestations de ce grand mouvement populaire du 22 février, des femmes ont été agressées par des hommes parce qu’elles militaient pour l’égalité Femmes-Hommes. Les Algériens font les éloges des femmes qui s’engagent tous les vendredis pour le changement de l’Algérie, mais n’aiment pas les femmes qui revendiquent leurs droits. Comment peut-on espérer une Algérie nouvelle si les droits humains sont bafoués ? Car ce que réclament les femmes algériennes n’est rien d’autre que le respect des droits humains.

C’est pour cela que les femmes doivent crier haut et fort aujourd’hui, à l’occasion de ce premier anniversaire de la révolution algérienne en marche : non c’est le moment. C’est le moment que les hommes apprennent à accepter que les femmes soient des êtres humains et des citoyennes à part entière et que la différence de sexe ne justifie aucun privilège social. C’est le moment que l’État arrête de leur mentir en inscrivant dans toutes les Constitutions, depuis celle de 1963, que les citoyens et les citoyennes sont égaux en droits et devoirs et de maintenir en même temps les lois injustes à l’égard des femmes bien inscrites dans le code de la famille. C’est le moment que l’Algérie sorte de l’archaïsme moral, social et culturel, ce qui ne sera possible que si les discriminations envers les femmes sont abolies et que le principe d’égalité est respecté. Les femmes représentent la moitié de la population. Elles construisent pareillement que les hommes l’avenir de l’Algérie, il n’y a aucune raison que les hommes aient plus de droits qu’elles et cela dans tous les domaines.

Quant à ceux qui parlent au nom de la religion et qui arrivent à convaincre certaines femmes que le statut inférieur qu’on leur impose est une recommandation divine et qu’il n’y a rien à faire que de s’y soumettre, je les invite à lire le Coran pour réaliser que beaucoup de ses versets ne sont pas mis en pratique. Non seulement les musulmans abrogent, consciemment ou inconsciemment, les versets ne répondant pas à leur vision de la société et au regard qu’ils portent sur l’autre, mais aussi ne sont pas tous d’accord quant aux versets qu’il faut abroger, ce qui est une preuve que même la question de l’abrogé nassikh et de l’abrogeant manssoukh est davantage une appréciation personnelle.

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L’argument salafiste, selon lequel les musulmans ne peuvent abroger que ce que les premiers musulmans ont abrogé, ne tient pas. L’esclavage et les règles qui le codifient évoquées par au moins 25 versets n’ont été abolis qu’à l’époque contemporaine. Tous les pays musulmans ont, entre le XIXe siècle et le XXe siècle, décidé d’en finir avec cette pratique, au nom de l’égalité de tous les êtres humains. Pourquoi les musulmans abrogent-ils les règles codifiant l’esclavage au nom des droits humains et refusent-ils d’abroger celles qui maintiennent la femme en situation d’infériorité alors qu’elles vont à l’encontre des mêmes droits humains ?

Pour justifier l’impossibilité d’annuler la polygamie, les inégalités successorales, l’autorité masculine (qawama) et beaucoup d’autres règles discriminatoires à l’égard des femmes, le discours religieux affirme que ces règles sont évoquées dans des versets explicites. Pourtant beaucoup de règles qui ont été abrogées sont évoquées elles aussi dans des versets explicites. L’Algérie, comme beaucoup de pays musulmans, ne met pas en pratique par exemple le châtiment de la main coupée dicté dans le verset 38 de la sourate 5, La Table Servie, alors qu’il remplit tous les critères d’un verset explicite tels qu’ils sont désignés par les docteurs de la religion.

Voilà pourquoi les femmes algériennes doivent prendre leur destin en main. Dans quelques jours, ce sera le 8 mars. Cette journée doit être celle d’une protestation des femmes, là où elles sont, pour marquer leur indignation contre l’injustice qu’elles subissent dans leur pays. Elle doit être également une journée de protestation de tous les hommes qui abhorrent les discriminations dont les femmes sont victimes.

Les femmes algériennes ne peuvent pas attendre que le patriarcat reconnaisse leurs droits. Elles ne doivent pas attendre que la révolution aboutisse et que les revendications du peuple soient réalisées pour penser aux leurs. Leurs revendications font partie de celles du peuple et l’Algérie nouvelle est impossible sans l’émancipation de la femme ni l’égalité des sexes. Si l’État a pu violer la Constitution algérienne à sa guise, c’est parce que les Algériens ont accepté qu’il la viole au sujet des droits des femmes. C’est pour cela que le combat des femmes pour leurs droits est dans le fond également un combat pour les droits des hommes.

Les femmes algériennes représentent la moitié de la société, elles participent avec leurs efforts et leur intelligence à la construction de leur pays, il n’y a aucune raison qu’elles soient des citoyennes de seconde zone. C’est pour cela que la journée internationale pour les droits de la femme doit être une occasion pour exprimer leur indignation, y compris au sein de leurs foyers, pour alerter tous les Algériens quant aux préjudices et l’injustice qu’on leur inflige, pour exiger le respect de leurs droits, et ceux de toutes les femmes, au nom du principe d’égalité y compris l’égalité devant le droit d’être libres.

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32 commentaires

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    • Oui, mais la lecture de cet article est un vrai bonheur. Particulièrement, j’ai apprécié cette correction populaire des versets du Coran, ça, c’est une vraie bonne nouvelle et j’en félicite les musulmans et musulmane. Tout l’espoir est en eux. Ce progrès va faire émerger des intelligences bridées, des esprits soumis ou craintifs.
      Il est certain que les algériens ne sont pas des amis de la France, on a eu trop de “mots” ensemble et la conduite des uns et des autres n’a rien arrangé, sans compter les trahison politiques des deux côtés. Alors, c’est une vraie joie de soutenir la volonté des femmes algériennes.

  1. Si c’est pour prendre modél sur la femme occidentale, autant qu’elles restent comme elles sont. On voit les dégâts des féministes hystériques de ce côté de la méditerranée.
    La société algérienne, femme et homme, devra définir elle même ce qu’elle entend par la liberté tout court, celle des femmes et des hommes. Ne jamais oublier qu’aucun modèle sociétal ne peut se transposer aisément, il est donc impératif de ne jamais oublier le contexte culturel, historique, ou même religieux de la nation etc.. sujette à des réformes, ce qui ne manquera pas d’arriver en Algérie.. Pour toute réforme, les algériens ne pourront pas faire autrement sans reconsidérer la citoyenneté de chacune et d’un chacun, c’est da’illeurs la raison première pour laquelle ils sont si vaillant depuis une année. Courage à eux!

    • Quel bel amalgame ! Vous croyez que toutes les féministes sont hystériques (bien que j’adhère au fait que ce sont celles là qu’on entend plus que les autres et qu’elles tiennent des propos délirants) et que la femme occidentale est une féministe hystérique ? Les féministes hystériques sont une minorité qui imposent une doxa. Mais je gage que peu de femmes occidentales souscrivent à la guerre des sexes que les premières promeuvent, à la faveur de tous les scandales sexuels qu’il faut bien néanmoins dénoncer. Ce qui est sûr c’est que vous n’êtes pas féministe et cautionnez le statu quo que des femmes en Algérie (de plus en plus nombreuses ?) dénoncent. L’aspiration à plus de liberté n’est pas une spécificité occidentale mais humaine. Tout comme l’inverse : la volonté d’être assujetti, voire d’assujettir.

  2. Savoir faire un métier est une chose, le faire est une autre chose.
    Je n’ai pas dit que c’est, tout le temps, interdit à une femme de faire juge dans la charia, j’ai simplement dit vaut mieux ne pas le faire.
    Allah nous jugera sur l’utilité , pas sur la réussite.

    Si je compte les interdits, en nombre entier, ceux de la république dépassent de loin ceux du coran. Et je parle en connaissance de cause.

    Autre chose,
    C’est vrai qu’une femme peut être juge en république et même mieux que l’homme.
    J’ai eu gain de cause grâce à une femme, alors que la partie adverse avait acheté tout le monde, juge, expert et même mon avocat.
    Grace à cette femme, je me suis présenté à l’audiance sans avocat et l’expert a eu cinq ans de prison.

    Cela ne m’empêche pas de dire que la justice républicaine est, dans la plus part des cas, une justice de conviction.
    La justice de la charia est une justice de preuve, et n’a que faire des convictions, même si elle sont fondé.
    L’origine de l’homme est l’innocence.

  3. L’article de Razika Adnani part d’une bonne intention et d’une démarche sincère qui dénonce l’injustice flagrante que subit la femme algérienne (mais pas que. C’est pratiquement valable pour tout le Maghreb et davantage encore pour les pays du Golf), mais (car il y a forcément un MAIS) vouloir dénoncer des injustices en se référant au Coran ; ce même Coran qui édicte les règles sociétale pour la femme du moyen-âge, en appelant en renfort d’autres versets plus avantageux, c’est aussi faire le jeu des islamistes et des autorités qui n’ont aucun intérêt à voir la gente féminine dans les arcanes du pouvoir et de l’éducation. Le combat est quasi perdu d’avance, à l’instar de la femme imam Kahina Bahloul qui revendique un féminisme au nom de l’islam. L’islam ne sera jamais féministe et ne produira jamais une société matriarcale. Il faut avoir le courage de reconnaître que la domination de la gente féminine dans les pays à majorité islamique se fait au nom tradition religieuse bien ancrée. Je ne dis pas que le féminisme c’est bien et le patriarcat islamique c’est mauvais. C’est plus nuancé que cela. Si les femmes veulent s’émanciper, ce ne sera sûrement pas avec le logiciel de la religion (à moins de faire dire aux textes tout le contraire de ce qu’ils stipulent)

  4. Ok la femme maghrébine a des droits à prendre dont celui d’avoir un père, un frère, un époux et un fils qui eux également ont des droits.
    Il y a eu une époque d’obscurantisme térrible où l’intelligence a fait place à “l’autorité masculine aliénée et où les références ne trouvaient pas d’oreille. Cette époque a laissé des traces, on est en train de les remettre en question et le ménage n’est qu’une affaire de temps.

    Par contre, par contre on n’a aucun modèle à suivre comme celui qui ne reconnaissait pas le droit de voter à marie-curie et qui évolue vers une levée de cet interdit pour finir par faire la pub d’un papier wc en exhibant les corps des femmes.

    • Le plus simple est de considérer que tous sont des humains non pas identiques mais avec les mêmes droits fondamentaux. C’est le sens du discours ici, il me semble. Après chacun sa déclinaison culturelle car les histoires et les contextes ne sont pas les mêmes.

      • L’égalitarisme béat est véritablement la maladie du siècle…
        Le bien, le mal, le vrai, le faux doivent s’effacer devant cet impératif moderne d’égalité qui est devenu subrepticement un impératif d’indistinction.
        A la légitimité de l’égalité sous-jacente à la religion de droits de l’homme, nous musulmans tirons notre légitimité de Dieu et de la révélation.

        Ainsi bien que homme et femme aient une égale dignité au regard de Dieu, ils ont des droits et devoirs différents. Cela est à l’image du monde que Dieu a créé, la différence des rôles se retrouve partout dans le règne animal et seule la propagande répétée réussit à faire oublier les évidences les plus éclatantes.

        “Et l’homme n’est pas comme la femme» Coran 36:3

        Cela étant dit, si la Religion de l’islam est parfaite, ce n’est pas toujours le cas des musulmans. Demandons alors l’islam, tout l’islam mais rien que l’islam. Allahoumma Amine

    • marocain : Pourquoi pensez-vous, qu’une personne qui a envie de s’exprimer, de vouloir être libre, devrait fatalement copier qui que ce soi ?
      Elles veulent vivre a leurs façons, et pas à la vôtre, et en fait c’est ça qui vous gêne aux entournures, votre égo, risque d’ en prendre un coup, lol

  5. la femme algérienne a été de tout temps libre, pourquoi certaines féministes zélées veulent avoir plus que ne leur avait octroyer la religion musulmane ? et vouloir à tout pris être l’égale de l’homme ,la femme n’est inférieure ni supérieure ni l’égale de l’homme , elle est l’autre face d’une même pièce , chacun dans son rôle et selon sa spécificité .;et chaque société possède ses valeurs ,ses us et coutumes ,auxquelles elle s ‘y reconnait , et s’ y attache.

  6. salut.
    L idiologie mise en place depuis la periode apres le prophet (saw ) de soumettre les populations musulmanes a leurs gouverneurs (arabes, )on induit et a creer une mentalite soumise aux destin,,,(TOUTE EST ECRIS) alors ces populations on du attendre depuis l avenue de dieu liberateur.
    cette idiologie qui est deja en place et bien exploite par l occupation occidental dans tout ces pays musulmans.les resultats sont la a temoigner.

  7. Tout être faible est opprimé, enfant , femme , personne âge, homme désarmé.
    C’est la loi du plus fort qu’il faut revoir.

    Comme j’ai dit , on veut se débarrasser des généraux, l’occident nous dit, vous allez avoir des maréchaux.

    Ce n’est pas une révolution contre dieu. C’est une révolution contre le dicta de la pensée moderne..

    Que ce que la femme algérienne a gagné sur les 30 dernières années.
    Elles ont perdu leur fertilité et celles qui ont plus de chance, leur enfants noyés en mer, sinon drogués. On appelle ça progrès.

    Des femmes juges, n’importe quoi.

    Des femmes militaires, c’est possible, je ne suis pas contre, mais jamais républicaines.
    Ce n’est pas l’habit, ni le grade qui fait le militaire, encore moins la discipline.

    Une femme militaire reste compatible avec une femme mère d’une famille.
    Une femme juge; jamais.

    • Water, dans les années 60, la femme algérienne était hélas devenue la femme la plus prolifique du monde. Dans un pays pauvre !
      Avant de faire plein d’enfants, même si Dieu pourvoit à tout, il faut pouvoir les élever correctement, et leur trouver du travail. Les loger.
      Mais votre cerveau islamiste ne m’a pas l’air de pouvoir comprendre…

      • Non, c’est l’intox républicaine qui dit ça.
        La femme indienne reste la femme la plus fertile au monde.

        En Algérie, il y a plus de 40 millions d’êtres humains, c’est pratiquement une grande ville , la ville de Mexico.
        Par contre il y a une réserve d’eau pour nourrir toute l’Afrique.
        On ne mange pas le gaz de schiste.

        • La femme la plus fertile est actuellement la Nigérienne avec presque 8 enfants (et on est au Sahel !).
          L’Algérie est passée de 9 millions d’habitants en 1962 à plus de 40 aujourd’hui. C’était peut-être un peu imprudent, si l’on désire un bon niveau de vie.

        • Michel : Il serait bon, que vous arrêtiez avec vos délires, que vous soyez antisémite, cela vous regarde, mais de grâce, stoppez vos inepties, car traiter quelqu’un de sayan, et de diffamer en faisant croire qu’il travaille pour les services secrets Israélien, peut vous conduire en justice. N’oubliez pas que tout le monde ne peut pas partager votre avis, surtout, qu’il est très radical !
          Allez plutôt aider votre mère, a retrouver son chat, je pense, que ça vous fera le plus grand bien, lol

          • Cheyenne

            Dès qu’on dénonce le génocide en Palestine occupée par des colons juifistes tueurs d’enfants, on est taxé d’antisémites et menace de tribunal, blablabla…
            Nous continuerons à défendre la Palestine que tu le veuilles ou non.
            Et oui leroy cohen tout comme toi sont des sayanims qui roulent pour le seul état terroriste au monde qui massacre des civils et se fait passer pour une victime éternelle… l’arnaque du siècle ne peut plus durer

        • Cheyenne

          Dès qu’on dénonce le génocide en Palestine occupée par des colons juifistes tueurs d’enfants, on est taxé d’antisémites et menace de tribunal, blablabla…
          Nous continuerons à défendre la Palestine que tu le veuilles ou non.
          Et oui leroy cohen tout comme toi sont des sayanims qui roulent pour le seul état terroriste au monde qui massacre des civils et se fait passer pour une victime éternelle… l’arnaque du siècle ne peut plus durer

    • Il n’y a guère de métiers que la femme ne puisse faire et font. Et pour votre gouverne, en France, le métier de magistrat est un métier où elles excellent. Elles représentent les 2/3 des 8 000 magistrats du pays et cette majorité croît d’année en année ! Seule la haute magistrature est à la traîne, mais cette anomalie devrait se corriger dans les années qui viendront.
      Beaucoup de pays présentent le même phénomène de féminisation de leur magistrature. Et je ne vois vraiment pas ce qui vous pose problème sur ce point.

  8. Quelques mots en espérant qu’ils passent : bravo et bon courage ! Les femmes ne sont pas pour autant l’avenir de l’homme. Ce qui revient finalement à les accessoiriser au profit des hommes selon une vision romantique. Elles représentent juste comme vous le dites la moitié de l’humanité en Algérie et partout ailleurs. Elles sont nos mères, nos épouses, nos filles, nos sœurs et enfin nos amies.

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