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Les fastes de Dubaï pour célébrer la plus haute tour du monde

Comme un défi lancé aux grands bâtisseurs de “gratte-ciels cathédrales”, la plus haute tour du monde inaugurée aujourd’hui à Dubaï a repoussé toutes les limites architecturales, se dressant majestueusement du haut de ses 818 mètres, tel un phare époustouflant du gigantisme de l’émirat.

Pied de nez monumental à la sinistrose économique qui a ébranlé l’émirat en novembre dernier, rattrapé par son insatiable avidité de réalisations pharaoniques, la “Burj Dubaï” s’élance vers le firmament là où s’étendait jadis, à perte de vue, un désert, surplombant un panorama tout aussi grandiose composé d’un lac immense et de l’un des plus imposants centres commerciaux du monde.

Pas moins de 200 étages, dont 160 seront occupés, constituent cette vitrine de prestige visible à 95 km à la ronde, qui ne cesse d’enthousiasmer son architecte, Bill Baker, convaincu après ce challenge d’envergure de pouvoir encore aller plus haut : « Nous avons beaucoup appris de Burj Dubaï. Je pense que nous pourrions désormais construire facilement une tour d’un kilomètre ».

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Garantie plus stable que nombre de gratte-ciels ne pouvant rivaliser en hauteur, la “cité verticale” de Dubaï fut un vaste et coûteux chantier d’un montant de 1,5 milliards d’euros, nécessitant quatre ans de travaux.

Sauvé du gouffre financier grâce à la manne substantielle de 10 milliards de dollars octroyée par Abou Dhabi, Dubaï fête dans une féerie spectaculaire le nouvel emblème à sa grandeur, désireux d’émerveiller les quelque 6 000 privilégiés conviés à son inauguration, et de redorer un blason entaché d’un surendettement atteignant là aussi les sommets, mais de sa démesure…

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