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Les excuses publiques de la police britannique pour un “Allah Akbar” hurlé lors de la simulation d’un attentat

Comment rendre une simulation d’attaque terroriste plus vraie que nature ? En exigeant de celui qui s’est glissé dans la peau de l’assaillant qu'il hurle « Allah Akbar » à quatre reprises (rien de moins !), devant 800 figurants face contre terre, avant de tout faire exploser, tout naturellement !

Cette association entre islam et terrorisme qui allait de soi pour la police britannique, au point de l’avoir mise en scène dans la nuit de lundi à mardi, lors du faux attentat ayant pour cadre un centre commercial de Manchester, a provoqué un vif émoi au Royaume-Uni, où l’exercice diffusé sur la petite lucarne cathodique a fortement choqué dans les foyers.

Réalisant un peu tard la nature offensante et inflammable d’un raccourci en « isme »  qui, s’il coulait de source pour ceux qui l’ont scénographié, reste intolérable pour nombre des téléspectateurs qui l’ont vu ainsi illustré à la télé, le sommet de la hiérarchie policière s’est très vite livré à un autre exercice, quasi obligé cette fois-ci : celui des excuses publiques.

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« Après réflexion, nous reconnaissons qu’il était inacceptable d’utiliser, juste avant l’attentat suicide simulé, cette phrase à connotation religieuse qui associe cet exercice de manière aussi explicite à l’islam», a déclaré dans un communiqué Garry Shewan, commissaire de la police du Grand Manchester, en concédant que cela ait pu « causer une offense » pour laquelle il tenait à « s’excuser ». De son côté, Tony Lloyd, maire du Grand Manchester, a vivement déploré que « Cela n’ait rien apporté à la simulation mais a en revanche le potentiel de nuire à l’excellente qualité des relations entre les différentes communautés ».

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