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Les députés néo-zélandais et britanniques condamnent Israël et appellent à un cessez-le-feu immédiat

Ils ont déserté l’hémicycle du Palais Bourbon pour se mettre au vert, nos parlementaires, adeptes des faux-semblants et des faux-fuyants, se sont jusqu’ici illustrés par leur cruelle inhumanité et lâcheté politique face au carnage de Gaza, partant en villégiature quand d’autres, en Nouvelle-Zélande, ont adopté une motion de condamnation contre Israël.

A l’autre bout du monde, l’indépendance diplomatique vis-à-vis de l’Etat criminel qui révèle, chaque jour qui passe, l’infinie noirceur de son dessein, n’est pas un vain mot. Le 31 juillet et dans un unanimisme qui a aboli tous les clivages, le député Vert Kennedy Graham  a fait consensus en blâmant Israël pour avoir largué ses obus de la mort sur l’école de Jabaliya

Voici les termes de la motion qui ne souffrait aucun débat et n’a pâti d’aucune objection : “Cette assemblée fait sienne la déclaration de Ben Ki Moon, selon laquelle « rien n’est plus honteux que d’attaquer des enfants pendant leur sommeil ». Elle souligne que l’emplacement de l’école élémentaire de fille de Jabaliya a été communiquée 17 fois aux autorités militaires israéliennes, y compris quelques heures avant son attaque. Celles-ci étaient donc parfaitement au courant de l’endroit où ces enfants et leurs familles étaient abrités. C’est pourquoi notre parlement condamne Israel et appelle à un cessez-le-feu immédiat pour empêcher la perte d’autres vies innocentes".

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Plus près de la Ville Lumière et de sa classe politique qui est plongée dans les ténèbres de la soumission au diktat israélien et de l’alignement sur l’impérialisme américain, 38 députés britanniques ont, fin juillet également, exigé l'arrêt de l'offensive sanglante contre Gaza. 24 représentants permanents du Parti travailliste, opposé au gouvernement, font partie des signataires de ce communiqué. L’attaque contre la plus grande prison à ciel ouvert du monde constitue, selon ce parti, un châtiment collectif, violant la 4ème Convention  de Genève.

A part criminaliser la liberté fondamentale de manifester en faveur de Gaza, stigmatiser ceux qui en sont les valeureux porte-drapeaux, et  bafouer les valeurs républicaines en se murant dans un silence coupable ou en se rangeant inconditionnellement du côté des barbares, notre représentation nationale, de l’Elysée à l'Assemblée nationale, et à de rares exceptions près, aura fait preuve d’une belle constance dans l’ignominie.

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